[Rp] Chez Clochette

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:: - Elle n'est pas sortie de chez elle depuis un moment.

Avais je blêmie ? Bredouillée des mots insensées ou au contraire, restée muette de stupéfaction ? J'en savais plus rien, seuls les mots résonnaient tel un leitmotiv.
- Pas sortie de chez elle... personne ne l'a vu.. ..
Dans mon crane ils se déchainèrent en des : et si ...., et si ?!! Je devais en avoir le cœur net. Clo, grosse comme elle l’était.... et si.. et si....?

J’avançai aussi vite que la douleur de mon flanc me le permettait en m'aidant de la toute nouvelle canne qu’Âme m'avait confectionné. A mes cotés se trouvait l' intéressé justement. Jolie duo de boiterie...Jolie retentissement de cannes sur les pavés....
Je vis quelques têtes, des amoureux, des paysans, des mendiants, des joyeux, des ivrognes, des pécheurs sans que je ne reconnaisse personne.

Kastell avait changé. Combien de temps étais je....... partie ? Sourire amer en m’entendant nommer ainsi le dernier mois écoulé. Dans ma tête ça ressemblait plus à une éternité pourtant si je comptais les jours, cela faisait ... un mois ? Rien en comparaison d'autant de changement.

Le chemin pour me rendre chez elle fut cependant plus escarpé que je le pensais, et je mis plus de temps que la normale avant de me trouver devant sa manse.
Je m'adossai au mur le temps de retrouver mon souffle puis levai le bras pour frapper trois coups distincts.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Ame_la_boiteuse a écrit:: Combien de fois étais-je passée devant les fenetres de cette maison ? Je ne les comptais plus.
Combien de fois avais-je eu l'envie de frapper à la porte ? Pfff ! un nombre tout aussi incalculable.

Et ce soir, quand Lalie avait demandé des nouvelles de la petite fée et que j'avais piteusement répondu que je ne savais pas ce qu'elle devenait enfermée dans sa maison, j'eus honte de moi.
Aussi, quand Lalie décida d'aller voir ce qui se passait, je n'avais pas hésité longtemps avant de l'accompagner... même si je devais rester dehors.

Vrai qu'à nous deux on formait un sacré duo !
Ma doue benniguet, on ne passait pas inaperçues dans les ruelles du villages sous les rires et les quolibets des chiards mal dégrossis. De temps en temps, je brandissais ma canne menaçante et les momes s'égayaient comme une envolée de moineaux, ce qui je l'avoue, nous réjouissait bien Lalie et moi.

Le soleil était encore haut dans le ciel quand nous arrivâmes devant la demeure de la fée et du meunier.
Mon amie toqua à la porte.
Je m'effaçais derrière un buisson fleuri.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Clochette a écrit:: une douleur lui dechire le bas du ventre ... la bouche se tord .. la main se referme sur celle de nael ... serre les dents en l'ecoutant .... partir oui ... promener prendre le large ...d'ailleurs un ami veut bien les embarquer elle et sa petite troupe ..st pol est devenu trop douloureux a vivre pour elle .. les egoistes , les profiteurs .. les menteurs ... ne restent qu'une petite poignée de politain qui ont gardé l'ame du village ... avec sam elle aurait resisté .. mais la .. alors qu'elle s'appretait a repondre ... trois coup a la porte ... comme a chaque fois son coeur s'emballe .. et elle pense a sam , son sam ... puis non .. sam ne frappe pas chez lui ... regard sur nael ... tu es la ... alors qui peut venir frapper a ma porte ... mes creanciers ? ... personne ne se soucie guére de ta fée ...tu peux aller ouvrir s il te plait .. je te suis .. .. un bisous sur le front de son ptit lutin et deja commence a se lever alors que la ptite file deja vers l'entrée , c'est qu'elle veille et surveille malgré son jeune age ...

se redressant comme elle peut ... la tête lui tourne .. une autre douleur lui deforme le visage la main sur le dessous du ventre se tient de l'autre a l'armoire ... les levres serrées ... de diou ce que ça fait mal ... la respiration se fait courte et rapide ... cette fois la douleur irradie son ventre et un cri sourd et ettouffé s'echappe de ses levres serrées ....

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Naeligdekerrandic a écrit:: Regarde Mômfée alors que le coups résonnent dans la maisonnette preske vide.
L'écoute et commence à m'diriger vers la porte, quand j'entends ma Mômfée crier bizarrement.
Mon sang fai kun tourn et j'hurle à ceu ki vienne ô pô bon momen :
Ces pô l'momen d'la visite, là !
J'm'occupe d'Mômfée mè j'veu bien un docteur ôssi ......

VITEEEEEEEEEE

J'revien crè crè crè vite vers ma mômfée, pis sans rien dire j'l'aide à s'remettre ô lit, é pô d'discussion possible, façon l'a pô l'air d'pouvôar résister à la Nael, là, ma tite Mômfée à môa. Pis, du ô d'mes 14 ans main'nan, ben là, elle fai pu l'poids même avec titite fée dans son bidou ......

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Clochette a écrit:: la voix de nael stridente .. apeurée ... une nouvelle douleur la fait se tordre en deux .....les jambes la tiennent presque plus ... un médecin oui un médecin ..... des mains fraiches qui se referment sur ses avant bras ... nael ... dans un souffle les cheveux se collant a ses yeux ... qui est a la porte ? pourquoi tu n'ouvres pas ... essaye de se persuader que cc'est qu'une nouvelle alerte mais que ce n'est pas le moment ... ça ne peut pas etre le moment ... dans un cri les larmes se mettent a couler ... et crie ... ça ne peut pas etre le moment ... je ne .... veux pas ... mmmmm ....aaaa ..... ça .. fait mal ... je veux ... sam ... sammmmmmmmmmm .....

le lit retrouvé la douleur n'est encore que plus vive a son gout ... un nouveau cri ... le front perle de sueur ...tente de se redresser en refermant la main sur le drap ... souffle entre ses levres ... ce... n'est.... pas le moment ....ça.... va passer ...
respire de façon saccadée ... quand une nouvelle contraction lui fait crisper tout le corps .. les mains dechirent presque le drap ... et un cri ettouffé avec un juron sort de sa bouche les dents serrés ..

. mmmmgggggggggg ....cherie ... de l'aide .... mael .. c'est un médecin .. jveux lui . ou jero ... .. mmmmmmmmmmm .... de ... diou ... de ... mmmmerrrrr ...ddeeeeeee .... ne sait pas pourquoi tente de se lever ... pense aux coups a la porte ... faut aller ouvrir ...oublier cette souffrance cet enfant ne doit pas venir .. elle va le garder jusqu'au retour du papa .. son amour .. sa vie ... manque tomber alors qu'elle se plie de nouveau .. et pleure de douleur et de resignation ... c'est ... le moment ...

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Naeligdekerrandic a écrit:: J'regarde Mômfée ka décidé ke nan c'es pô l'eur, mè j'vôa bien ke titite fée elle dit pô ça. Elle veu pu êcre sage dans Mômfée, elle veu nous vôar.
J'crôas kelle en a marre d'attendre,...... é môa ôssi !
D'pui kon en parle, j'aimerais bien la vôar, ma comme tite soeur kan même !
M'enfin Mômfée, là, elle fai n'importe qôa, et j'commence à la grondé, tan pis, c'es pu l'momen main'nan d'faire des chichis :
Mômfée tu reste crankil main'nan c'es pu l'momen d'la visite.
Pis j'peu pô partir là !
Tu peu pô êcre toute seule.
Titite fée elle a décidé ke c'es l'eur, j'crôa bien, et y a pu rien à dire.
Alor là j'par pô, j'fera tou kes ce ke j'peu ma Mômfée..... j'te jure !
En silence, j'appelle mon Anatoil pour ki m'donne la force d'aidé Mômfée comme ky fô passe ke j'crôa bien kon va devôar se débrouiller toute les deu là ! Pô l'chôa !
J'suis pô rassurée mè kes ce ke j'ferai pô pour ma Mômfée......
J'la recouche pis j'atten son prochain cri, en lui caressant les cheveu pour la rassurer un pô, même si môa j'le sui pô du tou, rassurée......là.
Seul'men fô bien j'fasse comme ke si ke kan même, passe ke Mômfée elle a cro b'soin d'môa, là !

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:: Je tourne un instant ma tête vers mon amie qui .. a disparu; suivent alors épaules ,tronc, grimace et pieds .

-Ame ? interroge ma voix abasourdie; Bin......... Silence interdit avant de poursuivre
- T'es ou ?

Mon regard scrute les environs jusqu’à ce que j' aperçoive un bout de jupons. Ouverture du clapet pour la questionner quand une autre voix se met à hurler dans la chaumine me laissant complètement interdite . Vif retour vers la porte, grimaces et jurons qui s'en suivent suite à la douleur; je pose la paume de ma dextre sur le bois qui me sépare de l'intérieur.

Nom d'un chien, je pouvais que tomber sur la morveuse ?!! me tambourina mon crane irrité. De tous les gugusses qu'il y a dans ce bled, c'est sur elle que je tombe ?! une morveuse de 14 ans qui se prend pour une dame et qui veux péter plus haut que son cul ? Elle ressemble en tout à sa mère celle la ! Aussi arrogante, insolente; fière, bouchée , satisfaite d'elle même et hermétique à tout autres propos qui ne concordent pas avec les siens !

Mazette! une envie furieuse de la laisser se démerder pour mieux s'en enorgueillir plus tard, me tarauda l'esprit. Ouais sauf que.. elle demandait un médicastre et j’étais bien devant la porte de Clo , hein ?! Mais en fait...... étais ce bien la bonne ?
Je recule difficilement de trois pas, lève les yeux sur la façade pour vérifier.. Oui, c'est bien la bonne porte.. Donc le médicastre doit être pour Clo, sans l'ombre d'un doute. De toute manière, si c'était pour la morveuse, elle pourrait l'attendre longtemps de ma part .... Bin ouais... y a des gens qui me font cet effet la, y pourrait crever devant moi que j'en lèverai pas le petit doigt... Ils en ont autant à mon service de toute façon, alors.........Je termine mes tergiversations puis ............j'entre.

Ma canne résonne sur le sol. Ame me suivra t'elle ou restera t-elle toujours derrière son buisson, je captais pas trop pourquoi d'ailleurs... Il lui arrivait quoi exactement ?

Dans la salle, personne.... Un autre pas , un second tout aussi bancal.. Clap, Clap, ma canne continue puis stoppe tout mouvement. Des voix.......paniquées et hachées.......... Je suis le son . Une embrasure de porte, je m'y appuie pour m'aider à rester debout et je mire:

Un lit....... Clo........ la douleur sur son visage.......... La morveuse qui lui pourris l'air qu'elle respire ..............Un ventre trop gros.......... Des larmes......... Elle va met 'e bas ! me crièrent mes deux neurones. Corne de bouc, j'allais faire quoi moi ?.......J'avais vu des agneaux, des veaux et même des porcelets se pointer sur la terre, mais des marmots .. ça jamais !

Ca doit pas être différent , songeai je alors... oui sauf que c'est Clo, et pas la vache d' Ilda!
Screugneugneu de corne de bouc ! pourquoi qu’elle l'a laissé entrer ce marmot, si c'est pour souffrir autant pour le faire sortir !
Bref, je panique et pour couronner le tout, de médicastre, j'en connais pas, alors....

Prunelles qui ne quittent pas le visage de Clo, quand ma voix aussi exigeante que celle de la mioche un instant auparavant, lui ordonne en serrant les dents :

- Va chercher un médicastre, j'en connais plus ici, moi ! Et fout lui la paix, elle a besoin d'air pour respirer, et du pur ! sans tes minauderies !

Je continue plus doucement à l'attention de Clo :
- Ca va aller..... Lui affirmer que j'avais aucune idée de comment faire l'aurait pas vraiment aidé et en prime, vu mon état, bien maligne si j'avais pu faire quoique ce soit... Je garde tout ça pour moi, avant de me souvenir qu'il fallait de l'eau , beaucoup d'eau chaude. J'ajoute juste un

- T'facon t'a pas l'choix, l'est entré, faut qu'y sorte maintenant, et y va sortir même si t'en as pas envie !

Bon, c'était pas vraiment des paroles de réconfort tout ca, je le savais, mais depuis.......... bref, j'y arrivais plus a réconforter qui que ce soit, je faisais plus dans le cru de vérité. Sans attendre de réponse, je me retourne pour m’enquérir d'Ame. Elle pourra peut être porter les seaux d'eau plus facilement que moi, songeai je à cet instant.

- Ame ! Faut d'l'eau ! plein , plein d'eau ! Tu peux ?

Je me dirige vers la cheminée pour la faire ronronner au plus fort... Que pouvais je faire d'autre ? Retourner pres de Clo et la regarder souffrir sans pouvoir rien faire ? Infichue que j'étais de la rassurer, je décidai juste d'attendre en tisonnant l’âtre.......

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Annelyse a écrit:

- Vous êtes sur de vous ? Non mais vraiment Mael vous êtes certain de pouvoir le faire ?

Des regards qu'elle lance plutôt inquiète se dirigeant vers la demeure de l'amie de ce dernier, Clochette qui était sur le point d’après lui de mettre enfin au monde son enfant.
Non mais c'est vrai quoi ça restait un homme même si c'était un médecin, et Annelyse était tellement prude qu'elle avait vraiment du mal a imaginer l'accouchement en sa présence mais surtout que ce soit lui qui en tire les rennes. Comment un homme pouvait et voulait faire ça? Non vraiment impensable pour le grain de beauté qui se gardait de tout commentaire sait on jamais qu'il en vienne a lui demander à nouveau si elle était jalouse.

- En espérant que ce ne soit pas arrivé dans la nuit.. Vous auriez surement dû rester avec elle hier soir.

Alors qu'ils approchaient de la destination, l'Angevine fit une moue, celle quand on est dépitée d'entendre ou de voir quelque chose de déplaisant.

- Il y a de la compagnie, et pas la meilleure.

Deux boiteuses pour le prix d'un.
Allumer un feux de joie lui traversa l'esprit sauf qu'il en repartit aussitôt étant donné qu'il y avait Madame la Fée aussi. Dommage, l'idée lui plaisait énormément pourtant.
Ses idées folle se stopérent et son nez se plissa quand elle entendit une voix de fillette et vit au Eulalie rentrer d'un pas décidé a l'intérieur.

- Je crois qu'il y a comme un problème.

Et à Annelyse de le suivre jusqu’à Clochette sans prêter attention aux deux autres. Une troisième personne s'y trouvait, une enfant. Son enfant ? Question furtive, question qu'elle ne demande pas mais la salue d'un sourire qui se veut rassurant.
Arrivait à ses côtés les jades se tournèrent sur la futur mère qui montrait a présent de réel signe de douleur.
Ça commençait bien... ou mal selon.
A choisir.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Mael.de.kerdraon a écrit:: La veille au soir, la fée s'était montrée. Amis de longue date, ils avaient mené de droles de combats ensemble, souvenir dune époque ou ils étaient maires, et pas pret a se laisser faire.

Il faut croire que les temps changent, les gens et les villes aussi, mais l'amitié deumeure toujours.

La fée ne s'était pas déplacée pour rien, elle nous avait gratifiée d'une vrai fausse alerte, de quoi affoler tout le monde, mais si on m'avait dit que ca se terminerait par un tour de barque, je ne l'aurais pas cru.

Toujours est il que Mael avait décidé de prendre des nouvelles de son amie suite aux evenements de la veille, et il avait entrainé Annelyse avec lui. Elle faisait une drole de tete, l'air un peu préocupé ou perdue dans ses pensées.

Arrivés devant la demeure de clochette point de barque, mais une boiteuse mal cachée dans un buisson et la folle de la particule, surement qu'elle s'était trompé de siecle celle la, sans quoi elle aurait put faire concurence aux physiciens du futur a force de chasser les particules.

Enfin ca voulait dire qu'il y allait encore y avoir des problemes, particulier comme ville saint pol, conseil pour plus tard, évitez les boiteuses.

Quoi qu'il en soit, Annelyse et lui finirent par arriver au chevet de Clochette guidés par la douce voix de la particule qui semblait invectiver quelqu un avec fort peu d'amabilité. un coup d'oeuil lui suffit pour voir que le travail avait vraiment commencé cette fois ci.

Il ne connaissait pas Nael, mais il en avait assez entendu parler, pour deviner qu'elle devait etre l'enfant qui se tenait a coté de la fée.

Nael, je suis Mael, un ami de Clochette, et médecin, elle va avoir son bébé, tu veux bien m'aider ?

Annelyse, vous restez aussi, et les autres (assez fort pour que la boiteuse cachée entende) vous attendrez dehors je vous prie. Sans laisser à qui que ce soit le temps de vociférer une quelconque réclamation, il aida miss particule a trouver le chemin de la sortie et referma la porte de la chambre d'autorité.

Les choses sérieuses allaient enfin commencer.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Clochette a écrit:

bordel de ... mmmmmmmmmmm.... se crispe sous la douleur ne sent meme plus la main de nael sur son front ... a mal ... a peur ... se remet en pleurer a travers ses jurons ... les deux hommes qu'elle voulait a ses cotés aujourd'hui .. les deux hommes essentiels a sa vie n'etaient pas la ... l'un au ciel .. l'autre ... elle ne savait ou .. enfermé chez les moines a long terme .. voir a terme definitif ...tente de se relever .. mais en fait sans le vouloir.. ou le voulant se met a pousser ... maintenant elle veut qu'il sorte de la nom de .... mmmmmmmggggrrrrrrrr ....se laisse retomber essouflée ... le visage en larme regarde nael ... il .. faut .. chercher de l'aide ma cherie tu .. tu .. ne peux ... pas le faire seule ... tu ... et sa phrase reste en suspend ... alors qu'elle sent une chaleur humide entre ses jambes quelqu'un entre dans la chambre ... et chasse sa ptite ... un moment ne reconnait pas qui est la a travers la sueur qui lui coule dans les yeux ... tellement pas habituée a recevoir de la visite , oublie la visiteuse et se cramponne a la main de nael ... dans un nouveau juron se tend de toutes ses forces , sous une nouvelle contraction de plus en plus violente ..et poussant en même temps .. ahhhhhhhh .. essoufflée la douleur s'estompant legerement se laisse retomber sur le lit , se tourne ... et reconnait eulalie .. crit elle si fort pour qu'elle vienne la voir ? mon dieu tout le village va venir ? voir la fin de la fée . entend le ton d'eulalie envers nael ... ne sait pas pourquoi ce ton et ça ne la regarde pas au fond mais .dans un souffle lui dit .. nael reste la .. j'ai besoin d'elle .. c'est notre petite a sam et moi .. et ...jveux attendre sam .. t'as .. une idée pour stopper le bb ?. essaye de trouver reconfort dans le regard de chacune ... mais sa nael s'est refermée comme une huitre et s'est même blottie contre elle ... alors qu'elle léve son regard vers eulalie ... celle ci tente de la reconforter en lui disant :

Citation :: T'facon t'a pas l'choix, l'est entré, faut qu'y sorte maintenant, et y va sortir même si t'en as pas envie

regarde eulalie le souffle court ...et la fée tel un gosse eclate en sanglot ...un bb fée qui va accoucher d'un autre bb fée ... se crispe a nouveau sous la vague de douleur devastatrice ... et dans sa tête une question qui lui brise le coeur . ou est .. sam ... ne fait que doubler le flot des larmes ...

et puis ... elle comprend plus rien .. d'autres voix .. d'autres personnes ... se redresse pour voir qui c'est ... une voix d'homme .. sam ??? .. mais c'est anne qui entre la premiére ... le coeur qui se serre de chagrin ... mais aussi de soulagement si anne .. alors la voix c'est pas sam malheureusement mais c'est mael ... mael .. medecin ... mael qui va tout prendre en main ... et avant de pouvoir les accueillir d'un sourire ... les accueille d'un gros mot se redressant le cou tendu a l'extréme rouge comme une pivoine , les dents serrées criant sourdement et longuement ..se fiche bien de qui est la .. de qui est pas la ... veut pas accoucher .. veut pas avoir un bb ... veut pas ne pas avoir le bb ... ne veut rien ... veut retrouver son fauteuil , son chouchen , son piou ... piou ??? ou est piou ... et de souffler comme un boeuf ... alors que ses pensées se melangent ... et ne plus penser a rien ... juste a ... nom de dieu ça fait mallllllllll

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Naeligdekerrandic a écrit:: Même pô ke j'va lui répondre à l'ôcre pô aimable, là, surtou vu comment kelle m'côse ! Alor, c'es avec soulag'men, k'j'vôa arrivé un aotrou, avec encore une itron, mè ke j'la connai pô celle là. Bon j'dis rien, j'fai un signe pour répondre à elle, pis j'écoute l'aotroù, c'l'Mael k'Mômfée elle m'a d'mandé.
Du cou, chui un pô soulagé, passe ke y parai y l'es un docteur alor y dôa bien savôar cki fô faire lui. En plus, y met la vilaine à la porte, pour un pô, j'lui f'ra preske une Naelbisouille, mè nan, Mômfée elle a b'soin d'môa.
J'répon donc :
Vi, chuis Naelig de Kerrandic, d'ma,t mè euh.....on s'présent'ra une ôcre fôa, hein, passe ke là, Mômfée la b'soin d'aide.
Môa, chai pô bien qôa fô faire, mè j'connai toute la maison, é j'veu bien t'aidé, si Mômfée elle veu j'reste ôssi.....
J'regarde ma Mômfée avec le bidou tou gonflé, pis ki crie for, ke ça devrai lui faire toute seule mal ô zoreilles. Sur son visage tou plein d'la sueur, ben y a ke d'la douleur là, du cou chai pô cro qôa faire, alor j'va à côté d'elle, et j'lui fai une Naelbisouille, en lui disant tou ba :
Chuis là ma Mômfée.... ça va allé tu vas vôar.
Lui, moncre Mael, y va s'cupé d'tôa é titite fée.
Tu veu j'reste avec tôa, môa ôssi ?

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:: Forcement des larmes... J'y étais allé un peu fort avec mes dires. Je le savais, mais en même temps, ce n’était que pure vérité ce que j'avais dit.. enfin, il me semblait.
Et bien sur, la morveuse bouge pas le moins du monde, comme si ça allait aider Clo a rester là, mortifié... Je grogne à part moi en tisonnant le feu quand se pointe...
Nan mais c'est pire qu'une taverne bientôt, ici !! Et une qui se croit encore supérieure à tous , une ! Et.... Corne de bouc ! un bonhzhomme ! Depuis quand les bonhzommes y z'ont l'droit de se pointer pour des mise bas ?? ! C'est des histoires de femmes ça !.Et eux, leur place c'est dehors !! Depuis la nuit des temps c'est ainsi ! Mazette, de tout dans c'te charmante Bretagne, de tout ! ......
Je vois rouge, mais pas le temps de réagir qu'on me dit de prendre la tangente... Bien........ Ainsi soit il .....Amen... Finalement je souris en coin et lâche mollement le tison qui s’écrase au sol dans un bruit sourd, couvert par d'autres cris. J'avais plus rien à faire ici, les nobliaux avaient prient la place, la conchia c’était dehors...... le monde à l'envers quoi.....

En me dirigeant à pas comptés vers la porte tout en m'appuyant sur ma canne, je pensais à Clo et lui souhaitais mentalement tout le courage nécessaire pour supporter l'odeur que le bonhomme dégageait. Rien qu'avec ça, le marmot aurait pas envie de sortir. Je haussais les épaules, s'en suivi une grimace de douleur, une reprise de souffle difficile puis repassais l’embrasure de la sortie.
Un signe à Âme de laisser tomber les seaux au sol en lui affirmant qu'on avait pas du tout besoin de nous.

Nous refîmes chemin inverse chacune perdue dans nos pensées. Les miennes allèrent au delà de la frontière Bretonne. Je priais les cieux pour que ma guérison se fasse au plus vite afin que mes pas suivent ma pensée.

Dégout complet de ce pays.

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