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| Sujet: [Rp] Les etals du marché Lun 8 Jan 2018 - 18:48 | |
| - Eulalie a écrit:
- ******Je savais ce que je voulais, mais je le voulais sans pour autant me ruiner. La nuit que j'avais passée sur ? à coté ? dessous ? - bah .... en fait, un peu de tout cela - du brun, m'avait, au réveil encouragé dans cette voie. Apprécierait il ? Je l'espérais. Mais au fond, je me faisais surtout une joie de lui offrir ce que j’espérais trouver. Mes pas ne sont donc pas posés au hasard. Non. Je me dirige , démarche franche et assurée, dans le dédale des rues. Rue Sabaterie, rue de l'herborerie, longer celle des poissonniers puis celle des bouchers de porcs, rue Caussadarié, rue de l Anguillerie puis enfin rue de la petite cordonnerie pour au final, bifurquer sur la ruelle des Erudits.. Très étroite, elle est cependant pavées avec une rigole centrale pour l'écoulement des eaux et les étages débordent sur la rue pour augmenter leur surface tant et si bien que quiconque pourrait passer d'un côté à l'autre de la rue, en passant par les toits. C'est ici que je savais trouver ce que je cherchais. La façade de la boutique n'a rien d'engageante mais il suffit d en franchir le seuil pour, dans un premier temps, ne sentir que l'odeur du cuir. Sourire satisfait, mes prunelles ne savent plus ou mirer devant l'abondance des diverses marchandises. J'avance furtivement pour ne rien manquer de leurs splendeurs. Je prends, je soupèse, je retourne en tout sens les objets convoités jusqu’à trouver ceux qui sont en tout point parfait. J'échange quelques écus... la moitié de mon escarcelle pour dire juste sans même chercher à marchander, puis je refais sens inverse, jusque cette autre rue ou la bas......
******L'endroit est totalement différent, plutôt....... flamboyant quant les camelots sont bien plus .... attentifs à mes moindres faits et gestes. Mais là encore, je sais ce que je veux. Montpellier a cette avantage d’être une ville marchande en grande partie grâce à son port, et le brun... oui, je suis certaine que cela lui plaira. Alors sans rien toucher, je cherche des yeux les objets désirés, guère surprise de les trouver au fin fond de la boutique. Inutile de héler le camelot, il se précipite déjà vers moi ayant compris de par mon regard fixe, qu'il pourrait faire vente. Pareillement à la boutique précédente, je ne marchande nullement le prix. Lestée de la totalité de mon escarcelle, je sors de la boutique sous le regard ravi d'un marchand, quand moi, je rejoins un taudis ou je boirai un verre, impatiente d'y voir ....... le brun.
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