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 |  Sujet: La Découverte de Saint Lizier  Dim 27 Mar 2011 - 16:19 | |
| - Alcibiade a écrit:
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Le printemps faisait sa timide apparition, et pour Alcibiade cela signifiait de rechausser ses poulaines, vérifier le contenu de sa besace une bonne dizaine de fois afin d'être sur d'avoir prit toutes ses merveilles ainsi que les remèdes que son ami Gabo savait si bien faire, attraper son mantel puis sortir de la ville qui l'avait si gentiment accueilli pendant les durs et froids mois d'hivers. D'un hochement de tête affirmatif, un large sourire sur les lèvres, il avait ainsi montrer à " sa mie" qu'il était temps pour eux de reprendre les chemins. Elle, n'avait pas eu besoin de cette affirmation, tout était déjà prêt depuis une bonne quinzaine de jours, à l'instant même où il se tournait et retournait dans sa paillasse. Comme à son habitude, elle avait compris que le moment était venue, n'avait rien dit, juste tout rangé pour faire place neuve après leur départ; puis lassé de le sentir ainsi gesticuler à ses côtés, et surtout l'empêchant également de fermer l'oeil, lui avait donné un puis deux puis enfin trois coups de coude dans les côtes. Certes, sa mie, n'était pas du genre à faire dans la dentelle, et même si elle acceptait beaucoup de chose, ces choses en question, ne devaient cependant pas s'éterniser...
C'est ainsi qu'Alci, et sa mie, sus nommée : La_Nounou; arrivèrent tranquillement à Saint Liziers. Oh, ils n'eurent guère beaucoup de lieues à parcourir, ayant passé cet hivers du côté d'Espalion.
Le Bourg était singulier, et malgré qu'Alci le sache, il était cependant à chaque fois émerveillé de voir ces deux cathédrales s'élever dans les cieux, surtout que l'une d'entre elle, avait bien prit de l'altitude par rapport à sa dernière visite.
Saint Lizier...
Murmura t'il entre sa barbichette et le sourire de contentement haut sur ses pommettes.
Regarde ma Mie, vois tu cette cathédrale la bas ? Oui, celle qui surplombe toute la vallée. Et bien en son sein , j'y ai vu le plus splendide cloitre inimaginable.
Continua t'il de dire en hochant affirmativement la tête.
J'ai eu cette immense chance, en effet, car les moines qui y vivent, font très attention à ceux qui y entrent.
Le bourg en lui même est juste en dessous, comme tu peux le voir. Oui, c'est cela,
Dit il en montrant du doigt,
Juste en dessous des murailles qui entourent la première cathédrale. Et cette seconde cathédrale, n'est fondé que pour les habitants. Enfin... toute personne voulant s'y recueillir serait plus juste. Voilà, nous sommes arrivé, encore un effort et nous pourrons nous reposer, du moins.. te reposer, quant à moi...
Le sourire malicieux , il sortit de sa besace son [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et commença à en jouer, à peine les remparts franchis. De note en note, ses pas les dirigèrent tout deux vers la grande place, quelques badauds relevaient la tête, certains étaient même tentés de les suivre. La Nounou, savait parfaitement ce qu'elle devait faire, aussi, de sa démarche difforme, continua t'elle vers une taverne à l'aspect respectable, une seule idée en tête, se rafraichir d'un verre de ce qui se fait de plus fort, et reposer ses douloureuses jambes en attendant que son homme ne la rejoigne. - Alcibiade a écrit:
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Alci avait réussi à rameuter quelques personnes au son de sa musique si entrainante, aussi, stoppa t'il sa ritournelle et annonça d'une voix portante, mais cependant pleine de bienveillance :
Commença t'il par dire, en tournant la tête de droite à gauche, afin de rassembler en une seule unité le petit monde qui peu à peu se tournait vers lui, puis tout en faisant une courbette de son chapeau imaginaire à une jeune femme qui se trouvait devant lui :
Poursuivit il en faisant de même à l'homme si bien habillé, avant de continuer la tête bien haute pour englober tous les autres:
Gueux où Nobles ;
Malheureux où Bienheureux ;
PARRRmi vous....
prononca t'il d'une voix aussi malicieuse que son regard, avant de reprendre d'un ton encore plus fort en relevant le menton :
indiqua' t'il, tout sourire, en se désignant de sa dextre qu'il posa sur sa poitrine :
Venez me retrouver prés de la cheminée d'une taverne, afin d'y entendre de merveilleux récits qui vous emporteront dans d'autres lieux, loin de votre quotidien !
Venez écouter les nouvelles du Royaumes, de la perte des Ponots, à celle de Rochechouard ! Des festivités de la Cour au renvoi du Vicomte Argael Devirieux de son poste de Premier Secrétaire d'Etat par Sa Majesté Béatrice ! Des attaques pirates à Lisbonne ! Du Duché Gascons en pleine division ! Et tant d'autres sujets encore !
Venez ! Entrez ! Ecoutez !
Il fit une dernière révérence, sa senestre reprenant son pipeau, et son pas suivant la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de son pipeau, il se dirigea vers la taverne, l'espoir que quelques personnes aient le temps de venir l'écouter, cependant qu'il rattrapa " sa Mie" étonné.
Et bien, n'aurai tu point trouvé refuge ?
V'la, tu m'croirons si tu veux, mais la taverne la bas, binn, y a une mégère pas fraiche, juste en face qui ruisselle de sang, et même qu'une vitre est en bas...Alô 'r, j'en cherchions une n'aut' ..
D'un hochement de tête affirmatif , il fit comprendre que le message était passé, puis montra l'auberge qui se tenait fière à deux pas de là. De pas en pas, ils s'en approchèrent, quand soudain, leurs esgourdes furent chatouiller d'un doux son harmonieux.
Un mariage ? pensa Alci , toujours sourire aux lèvres.
Attirés par cette musique, l'étrange duo marcha alors, jusqu'au lieu où la mélodie se répandait allegro. | |
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