[Rp] Ostal Des Dangely ( Beziers)

Parcimony a écrit:

Sauvé par la porte ? Voilà qui était tout à fait approprié pour l'une des employées, Madeleine, qui s'empressa bien rapidement d'aller ouvrir au visiteur. Parci aurait bien répliqué que quelqu'un pouvait s'en charger, mais vue la vitesse à laquelle elle partit, elle n'eut aucune occasion de le lui dire. Et la revoilà presque aussitôt ! Mais bien plus paniquée...

M’dame m’dame y’a .. quelqu’un de .bizare à l’entrée, vous d’vriez aller y voir

Parci fronça les sourcils. Une personne bizarre ? Mais... et c'est à elle qu'elle disait cela ? Elle n'avait pas la force d'un majordome qui pourrait repousser n'importe qui de "bizarre" ! Agacée par le regards persistants, et celui inquiet de Madeleine, Mony releva sa jupe pour se diriger à pas rapides vers l'entrée. Espérons que ce ne soit pas un fou ! L'intendante fut rapidement devant la porte d'entrée, et, inspirant un grand coup, ouvrit. Elle tomba alors sur l'énergumène qui avait effrayé l'employée. Quel étrange personnage... inquiétant !

Hum.. sir ? Euh... messire ? Que puis-je faire pour vous ?

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...........L'homme entendit ...... la porte s'ouvrir ?

En vérité, si quelqu'un le lui avait demandé juste à ce moment, il n'aurait pas pu dire si cela était réel ou une hallucination dû - non pas au soleil de l'orient -  mais à la potion qu'il avait pris juste avant d'arriver. Ses esprits lui revinrent quand il entendit :

- M’dame m’dame  y’a .. quelqu’un de bizarre à l’entrée, vous d’vriez aller y voir

...........Et quand Esclapios retrouve ses esprits, voici ce que son mental met en action :


-  Méprisable vocabulaire ... prononciation laissant plus qu'à désirer.... tablier  souillé ... chevelure aussi désordonnée que les bosquets à croire qu'un nid d'oiseaux y a élu domicile... voila bien ma chance d'avoir affaire avec  l'ignominie en personne du petit personnel..

Ce qui, instantanément, fit redresser le coin de la lèvre supérieur de notre homme en un rictus dédaigneux. Et de relater à mi voix :

- Bien, bien, bien, je constate que Monsieur le Duc est bien mal entouré, ce devrait être pourtant une de ses règles primordiale,  pour ne pas dire un devoir. L'image même d'un Duc dépend autant de son personnel que de sa personne. Ne sait il point cela ?

...........Il tira un peu plus sur son mantel pour ôter des plis imaginaires, redressa le buste, refit deux pas en avant pour s’emparer du heurtoir quand la porte s'ouvrit à la volée sur une rousse guère plus présentable que l'exaltée d'avant.

Senestre en suspension qui vient chasser une mouche imaginaire, notre homme de  ses yeux bleues perçants la dévisagea de la tête aux pieds, tel un scanner des temps moderne tout en faisant agrandir son rictus outrecuidant.

- Hum.. sir ? Euh... messire ? Que puis-je faire pour vous ?

Un soupir s'échappe, déjà las de toutes ces petites gens qui ne savent pas s'exprimer correctement, puisque ...

- Me voici à présent en présence de " bredouillante"... de mieux en mieux... je ne sais ce que ce Duc de Guiche attends de son personnel, mais à se suffire de si peu, sa réputation risque bien d'en pâtir...

De son attitude la plus doctorale, il répondit d'une voix nasillarde et supérieure :

- Faire ? Rien d'autre que vous me montriez mes quartiers, je suis le nouveau médecin de votre maître, et je vous prie de m'introduire auprès de celui ci, si toutefois il est visible.

Et tout en avançant d'un pas pour entrer en la demeure, Asclépios insiste n'étant pas certain que celle qui se pose devant lui comprenne avec vélocité.

- Nous sommes bien au domaine de Guiche n'est-il-pas ? Le Duc attends un médecin, n'est-il-pas ? Je suis ce médecin. Je vous demanderai donc de me montrer mes quartiers afin de me rafraichir avant cette visite.

Et de la senestre , lui faire signe de se presser à l'intérieur.

...........Le regard dévorant presque celui du fils du Duc et ignorant royalement les petites gens alentour, il apprécia le sourire avant d’avoir réponse

.....- Vous m'en voyez ravi également dans ce cas ! Messire Asc...lépios (nom plutôt compliqué à prononcer quand on n'y était pas habitué). Pardonnez ma tenue quelque peu négligée, mais sauter du lit, car je craignais le pire, n'était pas dans mes projets de la journée.

...........C’est qu’il en aurait presque tendu sa main pour prendre celle du fils et la secouer énergiquement afin de terminer cette présentation, notre Asclépios !! Une si bonne éducation méritait toutes les excuses, même l’altération de son nom et il se rassasia de contentement de pouvoir, enfin !, dialoguer avec une haute personnalité.
...........Le sourire toujours haut guindé sur les lèvres, il savourait l enchantement de la conversation d’une personne clairvoyante sur sa tenue et qui s’en excusait.

.....- Ne vous inquiétez point de votre tenue, de facheuses circonstances.... insista t il en tournant un visage de dédain vers la rousse vous l'ont imposé. Termina t il.


...........Qu'il appréciait cette notabilité faisant preuve de distinction ! Ce phrasé digne et clair et qui - pensa t-il - exprimait la similitude quant à leur sommité. En effet, n’était il pas ravi également de faire connaissance ?! Cela prouvait bien une égalité de noblesse, non ?! Quoiqu’il en soit, c’est bien ainsi qu’Asclépios le comprit. Il en était là de son contentement quand ce fils l’invita à s’avancer vers la frénétique rouquine. Prit entre « marteau et enclume », il afficha vers elle un facies de même ; ce qui donna un dédaigneux plissement de lèvres en cul de poule et un hochement de tête incertain .Cependant, la porte d’entrée qui se referma à cet instant , le choc d’un coup entendu mais surtout les mots perçus qui suivirent :


.....- Malbête !!! Résumait fort à propos ce qu’Asclépios pensait de cette diablesse et ce que ses prunelles démontraient. Son seul réconfort fut que jamais il n’aurait à lui prodiguer quelque soin que ce soit.


.....- Je veux bien que vous donniez vos lettres de qualification à Parcimony, ici présente, qui est l'intendante du Duc. En effet, je ne doute pas qu'elle saura les lire avec grand intérêt.


...........Mental en action, Asclépios pensa de suite : Une intendante qui n’entend rien…. ....ne montrant aucun signe de bienséance et certainement moins encore de connaissance de la médecine à qui je devrais montrer mes références ?… Il voulut en faire observation, tourna son visage rehaussé d’un sourire tartufe vers le fils du Duc qui, lui, en décida autrement en ne lui laissant aucunement la possibilité de prendre parole.


.....- Messire. Je constate, à votre mauvaise humeur, que Parcimony a été quelque peu maladroite mais je me permets de l'appuyer quant à sa méfiance. Elle ne souhaite que le bien pour mon père, tout comme moi, et elle ne veut pas que n'importe qui se charge de sa santé. Ce ne sont pas les gestes et l'allure qui font un médecin, ni ses paroles, mais son travail. Je lui laisse donc le soin de s'entretenir avec vous afin de discuter et ensuite, vous pourrez rencontrer mon père.


...........Asclépios hocha hypocritement la tête par endroit afin de se montrer en accord sur les dires, mais son corps se crispait pour terminer entièrement tendu sur la dernière phrase. « Dois- je réellement m’entretenir avec cette dégénérée avant de rencontrer le Duc ?!! » Cette question resta coincée au fin fond de son gosier que déjà le fils, dont le nom lui était toujours inconnu, se tournait vers cette improbable intendante afin de s’entretenir avec elle. Dans l'espoir que ce soit pour lui rappeler les bonnes manières, notre homme écouta d’une oreille discrète :

.....- Rappel… Tenue… Apparence…. Art….


...........Un sourire de satisfaction se posa sur les fines lèvres de notre homme. De toute évidence, le fils remémorait tel un rappel, à cette mécréante, l’importance de la tenue; la bienséance de l’apparence jusqu’à en faire un art ! Asclépios redressa des lors son torse en respirant profondément certain d’être, en cet instant, le modèle désigné sous couvert. De nouveau, il apprécia l’éducation de ce fils, et avait grand hâte de rencontrer le responsable, à savoir, son père.


.....- Je vous prie de m'excuser, je retourne auprès de mon épouse. Elle est au début de sa grossesse et à quelques difficultés pour se reposer. Nous nous reverrons sûrement par la suite.


...........Asclépios n’eut pas plus de temps pour réponde qu’il se ferait un honneur de consulter en sa présence bien sur, sa femme afin de lui redonner toute facilité de repos, que le fils partit en emmenant avec lui, la drôlesse aux pieds nus… Devant ce tableau hors norme, s'en en suivit un large froncement de sourcils en même temps qu’une effroyable pensée : Ca ? Sa femme !!!! Mais dans quelle demeure suis-je entré ??!! Là de son interrogation, la rouquine, sus nommé Parcimony, l'interpella :


.....- Si vous voulez bien me suivre dans mon bureau, vous pourrez me montrer vos références et je vous ferai porter un rafraichissement.


...........Après un vague hochement de tête, n'ayant aucune envie de parlementer avec celle ci, il la suivit en reprenant sa démarche militaire ainsi que son rictus dédaigneux, ouïe et prunelles toujours à l'affut du moindre égarement que peut commettre les petites gens. Cependant, depuis la vision de la femme aux pieds nus, qui, par déduction n'était autre que celle du fils du Duc; Asclépios n'était plus du tout certain de vouloir œuvrer en ce domaine où la démonerie semblait avoir trouvé refuge. En effet, il ne possédait aucun remède contre cette dernière.
Malgré tout, il prit place sur le siège désigné puis plombant volontairement l’ambiance par son assourdissant silence, il s’empara des feuillets de recommandations pliés dans la poche intérieure de sa mallette, et les posa sur le bureau.

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...........Et la drôlesse prit les parchemins. Ainsi donc, elle savait lire... à moins qu'elle ne fit semblant; non apparemment elle savait lire . En effet Asclepios qui ne la quittait pas des yeux pour s'en assurer, pensa bien reconnaitre le regard lancé à la dérobée; celui d'une personne interloquée qui ne veut pas l'avouer. Bien sur, l'effet sur lui fut immédiat. Son coude posé sur l'accoudoir du fauteuil, il leva légèrement la main vers son sourire mesquin, souffla sur ses ongles qu'ensuite il frotta sur son mantel exotique tout en la regardant de son air le plus suffisant, qui signifiait : Auriez vous d'autres questions ?

Et toc ! ....Aslépios 1 -- la drôlesse zéro !

.......... Il savourait cet instant quand une servante lui apporta une citronnade. Telle la coupe de la victoire, il se délecta du breuvage du bout des lèvres, en mirant entre chaque petites gorgées, sourire en coin supérieur; l'intendante. Les mots qui suivirent, ne l’étonnèrent donc point.

....- Je ne pense pas avoir d'objections quant à vos capacités. Je vais donc devoir vous énoncer les différents soucis de santé du Duc, qui méritent votre attention.


..........De son air le plus prétentieux qu'il puisse démontrer, Asclépios croisa ses jambes l'une sur l'autre, le port de tête hautement redressée, il épousseta d'un revers de main ; quelques saletés imaginaires de sa longue tunique recouvrant son étrange pantalon rouge. Il l’écouta ensuite énumérer la liste des maux.
....- Monsieur est manchot, depuis un certain temps, il n'a donc l'usage que d'une seule main. Pas de problème particulier suite à cela...

..........Si elle pensait lui faire peur avec si peu, c'est qu'au grand jamais elle n'avait vu quiconque se faire décapiter au sabre, ce qui n'était pas le cas du vaniteux qui s'était enfui pour ne pas finir de même. Il reposa son verre vide sur le bureau nonchalamment puis écouta la suite.

....- Il a quelques problèmes de vue, apparemment, mais n'en souffre pas au quotidien.
Monsieur aime beaucoup participer aux joutes. Il faudra constamment vérifier ses bleus, coups et blessures qui s'en suivent. Il a tendance à vite marquer, je l'ai remarqué.

..........A ces mots l'homme tiqua de nouveau. Depuis son entrée en cette demeure; toute; absolument toute personne qu'il avait croisé- jusqu'à la va nu-pieds, femme du fils du Duc ! - avait démontré qu'ici régnait la démonerie. A présent il s’agissait du Duc en personne et de l'intendante ! Et sous son couvert de « je l'ai remarqué » elle s'en vantait en plus ! Comment aurait-elle pu remarquer coup et blessures si ce n'est qu'en..... !! Rictus de mépris, lèvres pincées, Il croisa ses jambes en sens inverse en tentant de cacher ainsi son écœurement tout en se promettant de prendre la poudre d'escampette une fois cet entretien terminé. Hors de question de rester dans l'antre ou tout le monde grimpe sur tout le monde et ose montrer à tous, ne serait ce que la moindre parcelle de peau ! Oh oui, cette maison atteignait des sommets de débauche ! Imperturbable, comme si tout cela était on ne peut plus naturel, l'intendante continua son laïus.


....- Il a eu une grave infection, il y a quelque temps. Il faudra surtout vous préoccuper de cela. Il est poitrinaire il me semble. Mais cela, vous le verrez en l'auscultant. S'il faut des remèdes, faites en sorte qu'ils diminuent ses quintes de toux !
....- Ah ! Dernier point.
....- La sœur du Duc, Loucrezia - que vous avez vue tout à l'heure... la femme rousse, pieds nus, oui, la tante du jeune Hadrien avec qui vous avez parlé - eh bien, m'a fait part d'un autre souci apparemment, chez le Duc.
Il a des problèmes avec son porstate je crois. Comme j'ignore ce que c'est mais que cela semble un souci de santé important, je vous laisse lui en parler de vive voix, il ne m'en a pas informée...

De nouveau notre homme fut prit de tics faciaux mais cette fois ci, il en était le fautif puisqu'il comprit subitement son propre quiproquos. Loucrezia se nommait elle donc, celle qui osait montrer irrespectueusement sa peau ... celle ci donc, passa de femme à tante et à sœur du Duc ! Une maisonnée de fous !! Un Duc qui se pait du bon temps avec son intendante et une sœur qui .... il préférait ne rien imaginer de pire.

....- Si vous avez des questions, je tenterai d'y répondre. Le Duc se trouve à l'extérieur. Si vous le souhaitez, je vais vous présenter ensuite...

....- Je n'ai pas de question, cependant vous, vous devriez en avoir une, persifla t-il lèvres pincées. mes honoraires.
....- Sachez qu'ils s’élèvent à 120 écus par jour en plus du gite et du couvert et que je prends un jour de congés par semaine qui peut changer au gré de l'état de santé du Duc évidement.
....- Ceci étant dit, j’apprécierai, en effet, rendre visite au Duc.

Il mit fin à cet entretien en se redressant, presque certain que de tel honoraire serait refusé par le Duc en personne, ainsi, il ne gâchait pas lui-même sa propre réputation en refusant d’œuvrer en ce lieu.

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.....- Le tarif n'est pas de mon ressort, c'est le Duc qui aura le dernier mot à ce sujet. Mais, allons le rejoindre, vous verrez ainsi les jardins. Il s'y trouve actuellement.


...........C'était sans compter sur le zèle dont l'intendante fit soudain preuve. Elle lui fit une visite en ordre du rez-de-chaussée. Asclépios avait soupiré au simple fait de comprendre qu'il lui fallait encore la supporter. Elle mais surtout, ses manières qu'il estimait proportionnellement grossières aux temps passés en sa présence; sa démarche, sa tenue, son maintien douteux. L'unique réconfort est qu'elle garda son babillage ainsi que son accent.  Mais, elle ne lui épargna aucune porte. Une longue, interminable, démesurée visite qu'il aurait trouvé trop succincte si ce fut le Duc qui le lui avait faite. Par chance enfin devant lui, la porte principale, il ne restait plus qu'une dernière pièce à visiter à en juger par la porte qu'il avait repéré en entrant. Étrangement pourtant l'intendante passa droit devant. Alors qu'il suivait toujours de sa manière cul serré, il entendit bien malgré lui les échos lointains d'une conversation. Mais alors.......  


Avait il bien ouïe ? La va nu-pieds, passant du rang de femme à tante puis sœur était en vérité curé qui .....  

Et pendant tout le chemin qui le séparait du Duc, alors que notre homme aurait pu [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] il ruminait mentalement la situation.

Ici demeure donc,  un Duc qui grimpe sur son intendante et pire encore,  sa sœur curé qui se saoule et fornique également !!!

Les Bretons se seraient exclamés : Ma Doue benniget !
Les Flamands : mijn God !
Les Basques : O, Jainkoarren !
Les Occitans : Miladiou !
Notre médecin se voulant éduquer préféra lâcher un mental :

Par Aristote !!!!! C'est une véritable maison de débauche !! Il ne lui manque plus qu'une lanterne rouge !!
cependant que toutes ses déductions le firent transpirer de consternation et quand Môssieur transpire, ça hume bon l'aigreur. Instantanément il fut prit de frissons quand l'intendante dévia sa trajectoire pour arriver, enfin ! devant le Duc en question qui lui semblait être en admiration devant le butinage des abeilles  hum à défaut de pouvoir butiner lui-même en cet instant ! songea Asclépios.


.....Monsieur le Duc. Permettez-moi de vous présenter le médecin Asclépios. Il est, selon lui, l'homme de la situation pour s'occuper de votre santé. J'ai pu vérifier ses références qui sont excellentes. Vous serez bien suivi ! Sachez juste qu'il demande ses propres appartements et un salaire quotidien de 120 écus.

Raide comme un piquet, Asclépios inclina son buste bien plus par devoir que par bienséance et encore moins franchise.

.....- Merci Mony.

Asclépios tiqua une fois de plus en entendant à présent ce surnom, plus aucun doute, l'intendante et le Duc pouvait cacher leur jeu à tous, mais pas à lui !

.....-Si vous avez à faire, je vous libère , sauf si vous préférez rester et profiter de ce lieu de quiétude.

Et de lui sourire en plus. Plusieurs questions se précipitèrent alors sous le crane du médecin , en premier lieu, l' incompréhension d’un fils si bien éduqué alors que le père démontrait tout l'inverse, suivit de près par le sort de la Duchesse puisque soudain, il constata ne pas l'avoir encore aperçu. La de ses interrogations, la sus nommée Mony s'éclipsa pour laisser les deux hommes en tête à tête.

.....- En premier lieu, merci d’avoir répondu à notre annonce. Si vous êtes la devant moi, vous avez donc franchi un cap .

.....- Pour vos appartements cela n’est pas un souci ! Mais suivant vos appointements, il nous faut être clair. Pour 120 écus la journée, vos appartements vous seront loués à 35 écus par jour, que vous soyez au domaine ou non, chaque repas consommé sera quand à lui facturé 15 écus, et il vous faudra soit faire votre ménage, soit payer notre personnel pour le faire !

Asclépios souriait. Assurément il avait vu juste, le Duc n'acceptait pas du tout verser de tels honoraires que d'ailleurs lui même n'avait jamais autant demandé. Tout juste sur le point de remercier et de faire demi tour quand le Duc poursuivit par un effet de manche dont fait preuve la noblesse, à savoir, prolonger la conversation en regardant ailleurs, comme si elle ne l’intéressait pas.

.....- Ou alors c’est 40 écus jours et vous profitez de tous les attraits du domaine, de son confort, de sa cuisine…. Car au final vos services ne seront pas requis à chaque instant …Vous aurez donc bien du temps libre.

C'est sur ces derniers mots qu' Asclépios modifia sa décision car au delà des mots, il avait perçu autre chose, un léger bruit qui lui fit froncer les sourcils. En d'autre temps d'autre lieu, il aurait demandé à ce Duc, l'autorisation de le toucher pour l'ausculter de suite, mais, notre médecin, aussi brillant soit il en médecine, avait perdu son savoir-être, sa compassion et sa spontanéité d'aide pour privilégier avant tout, sa rémunération et son paraitre.

- 60 sans le gite, ni couvert. Je resterai à disposition au village, puisque, comme vous le dites vous même, vous n'aurez point besoin des services de la médecine à chaque instant ;  malgré lui, il ajouta : pour le moment.