[Rp] A la roseraie de Pardy

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Pardallian a écrit:: Pardy se rendit a sa roseraie,,a peine la porte de la serre ouverte ,il sourit en voyant ses filles comme il aimait les appeller,il s'empréssa de les arroser ,il gratta doucement la terre aux pieds des rosiers affin d'aérer le sol ,il enleva doucement les feuilles fanées ,puis son travail finit il s'assit dans son coin favorit ,pouvant ainsi voire l'ensemble de ses roses.il aimait passer du temps a les admirer,il lui arrivais meme très souvent de leur parler.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie.... a écrit:: Le m'sieur n'était pas étranger, de suite j'ai reconnu sa tête quand la mienne est sortie de sa rêverie.
Son nom ?
Ça, j'ai dû le lui demander, mais cette tête.. elle me rappelait un jadis très ancien, vraiment ancien, sur des terres Normande, alors je lui ai également demandé et il a confirmé....
Mazette ce bond en arrière.....
Avranches.....

J'ai vite viré tous les souvenirs qui s y rattachaient, aucune envie de les laisser me polluer, histoire ancienne finie, terminée.

Acceptée ?
J'aimerai pouvoir dire oui, mais si je veux être franche avec moi-même, c'est un : pas vraiment qui en ressort. Encore un truc à aller explorer pour m'en délivrer pour toujours. Je le ferrai sans tarder, c’est mes objectifs depuis deux ans à présent, la délivrance des anciennes blessures; celle ci est conséquente, je le sais.

Pour l heure c’est vers la mairie que je me dirige, c’est notre point de rendez vous.
La suite ?
Une invitation à visiter sa roseraie, j’en suis enchantée ; même si au fond de moi, ça me dérange de les savoir en serre. Je préfère les fleurs libres d’air et de vent ; alors j’essaye d’en faire fit.
J’essaye… sans y parvenir, c’est vrai aussi ; cependant je désire voir, sentir, ressentir, et qui sait m’émerveiller.

Alors voilà, emmitouflée dans ma capeline fourrée de peau de brebis ; capuchon haut sur mon crane, j’avance dans la neige en souriant à l’écho des crissements de chacun de mes pas et de leurs empreintes. Je constate que là, il y a du changement.
Dans un autre temps j’aurai tout fait pour que personne ne puisse m’entendre, me voir, me suivre, là, je marche en m’amusant, sans peur d’avancer, sans peur de me montrer, sans peur d’être suivi.
Je souris de ce constat et je respire à plein poumon de cette liberté retrouvée. Que c’est bon !

Voila, j y suis, juste devant la mairie, le marché tout proche babille déjà quelques murmures, je resserre l’encolure de ma capeline sur mon cou, souriante j’attends.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:: J'ai tapé mes pieds sur le sol un nombre incalculable de fois, je les ai fait s'entrechoquer tout autant, enfin pour me réchauffer, j'ai fait le tour du marché, une fois, puis deux, puis encore une autre, et toujours personne ne se pointait au lieu du rendez-vous. Mon sourire doux amer s'est alors transformé en rire guttural. Je venais de comprendre.

Un lapin.. Pardi ! il m'a posé un lapin !

Quand mon cerveau l'admit véritablement, mon rire cristallin éclaboussa la place de la mairie.
Toute ma vie, j'avais usé mon énergie à faire fuir ceux qui m'approchaient de trop près et ceux qui avaient tenté l'aventure s'éloignaient très souvent promptement non sans m'asperger de jolies noms d'oiseaux.
J' en ai entendu de toute sorte; peste; imbuvable; acide, harpie; insociable; garce; sauvage; purge; hystérique; folle; teigne; insoumise... et tant d'autre encore. A tous ceux là, je ne leur en veux même pas, je sais ce que j'étais et leur donner tord serait mentir.

Ce jour, je n'en veux pas plus a celui qui jamais n'est venu. Non, en vérité cela me fait même sourire de découvrir que sans faire dans la démesure, je fais fuir toujours autant les autres.
Amusée de ce constat, je me dirige vers une taverne. En tête : un feu de cheminée , un godet à la main, je pourrai véritablement me réchauffer et, qui sait, réfléchir à cette nouvelle idée de reprendre les chemins..