[RP] Je suis maladeuuuu ... complètement maladeuuuu !

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Je me répète sans cesse : elle n'étais pas là hier, non non; en traînant ma carcasse vers cette tente qui ne m'inspirait que le pire. Souvent je voudrai être souris pour passer inaperçue, et ce jour j'aurai en effet préférée en être une. Je pris donc une profonde inspiration quand je vis tant de personne s'agiter en tout sens jusqu’à ce que je me fige net.

Amène la fiole *hips* Anne Lise, *hips* autant mourir dans la *hips* bonne humeur

Corne de bouc ! c’était donc si grave ? La guerre était à nos portes ? La, de suite, me vint l'image de celle protectrice du couvent, avant que je ne me souvienne que la Mère supérieure l'avait fermée définitivement derrière mon dos. Le désespoir m'envahit faisant resurgir aussitôt les douleurs lancinantes de mon corps entier. C'est à cette instant que je vis une affiche d'une grande ampleur, je m'avance plus avant vers elle et tout en lisant, je fis mes propres commentaires mentaux.

VOTRE CONSEIL MUNICIPAL VOUS INFORME

Comme chacun de vous le sait une épidémie vient nous frapper de plein fouet : le Tarraconensis Malum.ah bah non, tous ne le savent pas, merci de nous avoir prévenue par courrier hein.. songeai je à moitié en rogne.

Nous avons deux médecins à Bayonne : Dame Herra qui vous recevra à partir de demain Mercredi 21 Octobre et Messire Mortemer qui malheureusement est en voyage avec son épouse et ne peut officier. oui bah de toute façon je ne laisserai surement pas un homme me consulter si le cas se présentais.

Nous vous invitons, en attendant l'arrivée de la Duchesse Herra, Duchesse ? de mieux en mieux........ elle va tous nous faire crever... enfin non, elle va privilégier les pauvres êtres comme moi pour faire ses expériences, mais tout faire pour que les nobles s'en sortent indemnes, comme d'habitude..
* à venir ici vous faire recenser.pour mieux mourir si la duchesse s'en mêle ?
* à nous formuler toutes les questions qui se posent à vous Bah je pourrai peut être juste demander si cette maladie donne des courbatures tout partout.
* à venir nous demander toute l'aide dont vous aurez besoin.

Surtout, pas de panique, nous allons vaincre. Oui oui, vaincre en sacrifiant les pauvres gueux, on connait la chanson...
Bayonnement vostre.

Votre conseil.

Je réfléchis encore un court instant, plantée la, devant cette affiche qui ne me disait rien de bon, puis me décide cependant à , au moins quémander les symptômes de cette nouvelle maladie dont j'étais certaine qu'elle nous arrivait à cause de ces chiens savants de médecin et de leur expérience. D'un pas lent je m'avance vers une dame qui faisait dans la distribution de... ? je n'en avais aucune idée...... surement quelque chose de malsain encore..... La dame me semblait bien trop habillé pour être honnête... Surement encore une de la noblesse qui - à renfort de soit disant remèdes- voulait occire les pauvres gueuse dans mon genre.. Tout en restant à bonne distance je quémandai :

Laaaaa....... maladie dont l'affiche parle, ca fait quoi exactement ? On vomit ? on a mal partout ? juste à la tête ? on tremble ? bégaye ? fin bref, c'est quoi les symptomes ?

J'attends, sur le qui vive, tout en sachant que si je devais prendre mes jambes à mon cou, c’était raté d'avance.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Lily.es_de_hauterive a écrit:

Ce matin, Lily en se levant, ne ressent plus du tout le mal être qui la gagnait dès le lever du soleil et qu'elle gardait en elle tout le jour.

non non ce matin elle se lève non pas en sautant du lit..Son état ne le lui permet toujours pas , Domi-li prend de plus en plus de place, mais elle est guillerette et se dépeche de se faire habiller de frais d'une robe en velours doux, ample et très chaude ,pour se rendre au dispensaire annoncé la bonne nouvelle.

[RP] Je suis maladeuuuu ... complètement maladeuuuu ! 30194847grossesseVelinplume

Les filles, mes amies... je suis guérie !!!!

Citation :: Santé : Vous vous sentez solide comme un roc.

ce matin plus aucun symptome...

puis se rend compte d'une jeune femme se tient pas très loin de la tente mais n'ose visiblement pas s'approcher.
Elle va vers elle et tout en se présentant, l'incite à venir les rejoindre

Bonjour je suis Lily, membre du conseil municipal et du conseil Ducal... et vous ?

Venez, Dame Herra va vous ausculter pour définir votre maladie.
Alors au début on se sent mal, très mal mais on peut manger et ensuite on est foubu comme si on avait couru autour de la lice. Mais on peut toujours manger, donc ne vous affolez pas.
Vous voyez moi en 10 jours je suis guerie.... ouiiiiiiiiiiiii totalement guérie...Enfin pour le moment

Herra, je vais vous acheter tout de meme une E.C. pour la prochaine fois.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

J'attendais la réponse d'une dame mais, ce fut une autre qui s'approcha de moi pour prendre la parole. Si près d'ailleurs que je reculai de plusieurs pas, avec en tête, une expression pas du tout sympathique que je m'abstins de lui envoyer au visage . De toute façon même si je l'avais voulu, la dame parlait, parlait, parlait, un véritable moulin. Elle n 'avait d'ailleurs pas de chance celle ci, dès ces premiers mots je me mis à la détester de toutes mes forces....
Non mais c'est vrai, qu'avait il donc tous dans ce Royaume à se présenter avec leur tire ronflant ? Qu'en avais je à faire qu'elle soit de tous les conseils ? Elle aurait même pu être bouffonne du Roy que je n'en aurai eu cure !
Je voyais surtout qu'en vérité, elle m'accostait, m'obligeait presque à rejoindre tout le monde en me racontant ses malheurs et en ayant déduit par je ne sais quel miracle ou sorcellerie, que moi aussi j'étais malade et qu'il me fallait à tout prix une auscultation. Et paf ! C'est là que je compris !

Mes yeux s’écarquillèrent en grand, quand ma bouche fit un O muet. Elle était de mèche avec la Duchesse ! Cette dernière ayant certainement trop peu de cobaye, elle s'empressait de lui en apporter un. Nom d'un chien ! Les vils que voila ! explosa ma caboche alors que je reculais de plus en plus, bien décidée à ne pas me laisser faire de la sorte. Je raclais ma gorge et répondis d'un ton que je voulais neutre mais d'ou malgré moi montait une pointe de colère.

- Ca ira pour l'auscultation. Je suis juste très fatiguée du difficile labeur à la mine pour n'en tirer qu'une misérable poignée d'écus. Hum après tout, elle avait dit être du conseil ducal nan ? et toc, prenez ca dans les dents le conseil.

Je m'abstins bien de lui donner mon nom, trouvant ma chaumine déjà bien trop près de leur fichue tente, et vu mon état, d'une facilité déconcertante pour eux, de m'en sortir avec perte et fracas. A la place je continuais de reculer lentement mais........ Aristote m'ayant abandonné depuis un moment, je sentis mes pieds s’emmêler dans le bas de ma robe et sans que je n'eue le temps de me rattraper, je m'écroulais de tout mon long sur le sol boueux. La douleur remonta le long de mes côtes en m'arrachant une grimace et un chapelet de jurons qui aurait pu faire rougir le pire des vils.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Lily.es_de_hauterive a écrit:: Alors que Lily tente de rassurer la jeune femme qu'elle croyait malade puisqu'elle avait nommé sans coup férir tous les symptômes rencontrés, elle se rend compte qu'au final, il s'agist d'une curieuse personne toujours prete à grogner sur les autres, à rejeter ses erreurs sur celui qui passait.

Puisque visiblement, celle-ci ne souhaite pas d'aide ni d'un réconfort amical, Lily hausse les épaules.

Comme vous voulez, après tout vous faites à votre guise.

Oui je sais que travailler à la mine fatigue, c'est pourquoi je vous proposais un peu de repos ici avec de quoi manger et boire comme vous l'auriez vu en entrant dans la tente.

Ne voulant forcer personne, la gasconne reporte ses azurs grisés sur ses amies lorsqu'elle entend une bordée d'injures dont elle ne comprend pas tous les termes. Se retournant aussi vivement que son état le permettait, elle voit la femme qui refuse son aide, affalée dans la poussière et qui continue de hurler des horreurs.

Echaudée par leurs échanges, Lily se demande si elle peut venir l'aider sans la mesure de ses moyens ou si elle va encore recevoir en remerciement des réflexions peu amènes. Du coup elle attend de voir si le mal est important ou s'il s'agit seulement d'une blessure damour propre. De toute façon elle ne pourra en aucun cas la relever toute seule.'

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Anne_lise.dangely a écrit:

Anne avait terminé sa distribution d'alcools forts en tout genre quand elle remarqua l'arrivée d'une Dame qu'elle avait bien aperçue dans les ruelles de Bayonne mais sans la connaître vraiment. Timidement elle s'approcha pour lui poser une question.

Citation :: - Laaaaa....... maladie dont l'affiche parle, ca fait quoi exactement ? On vomit ? on a mal partout ? juste à la tête ? on tremble ? bégaye ? fin bref, c'est quoi les symptomes ?

Anne allait lui répondre mais c'est sans compter sur une nausée qui la fit s'éloigner quelques minutes. Quant elle revint, Lily, radieuse annonçait qu'elle en avait terminé avec la maladie puis répondit à cette Dame. Anne en fut soulagée et continua de s'occuper d'autres personnes.

Son attention fut détournée par une bordée d'injures peu communes en ce lieu. La blondinette se retourna pour voir la jeune femme étalée dans la boue. Sans réfléchir elle posa ce qu'elle avait dans les mains et courut vite l'aider à se relever. Elle passa devant Lily qui ne pouvait intervenir dans son état et saisit la malchanceuse délicatement par le bras. Si elle était souffrante, ses articulations devaient être elles aussi douloureuses.

[hrp]je ne suis pas certaine de poursuivre ce rp, je serai en RS demain jusque jeudi. [/hrp]

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Hadrien.dangely a écrit:: Hadrien s'était levé avec un mal étrange ce matin. Il avait mal partout. Difficilement, il avait cherché sa mère mais ne l'avait pas trouvée. Pourtant, il avait besoin d'elle... C'est une des gouvernantes qui le trouva assis, sur les marches de l'escalier, les yeux dans le vague. Comprenant qu'il était mal en point, elles le conduisirent directement vers sa mère qui se chargeait des malades de Bayonne. Il fut soulagé de la trouver quand on le fit entrer dans le dispensaire de fortune. Il s'approcha d'elle, tremblant.

Maman... suis malade !!!

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Mailisande a écrit:: Comme vous voulez, après tout vous faites à votre guise. bah hé, manquerait plus que l'inverse tiens.

Oui je sais que travailler à la mine fatigue, c'est pourquoi je vous proposais un peu de repos ici avec de quoi manger et boire comme vous l'auriez vu en entrant dans la tente.

Ah mais non ! C'est pas du tout ce qu'elle m'avait dit ! Elle m'a bien parlé de sa propre maladie et d'auscultation et pas du tout de repos ni de ripailles ou godet ! Je ne suis peut être pas au mieux de ma forme, mais je ne suis pas encore sourde ! Du moins je le pensais...... et c'est la que patatras, je m’écroulais..

Cependant, assise sur le sol, les mains de chaque cotés de mes guibolles ramollos, je relève un bras lourd, si lourd pour;
de ma dextre, trifouiller mon oreille afin de me la déboucher. Résultat néant, j'entendais toujours de la même façon, j'en conclus que cette charmante personne devait avoir un ego surdimensionné et n’appréciait pas les refus puis grimaçais en m'apercevant que je venais de me barbouiller l'oreille de gadoue. Charmant.......
J'eue tout juste le temps de le penser sans pouvoir donner réponse puique la dame à qui j'avais posé la question se mit a dévaler devant moi pour tenter de me redresser.
J'hésitais entre les rires où la réserve. La faute à ? ........ sa coiffe. Était ce de ma faute si cela me faisait penser à un poulpe géant qu'on aurait posé sur sa tête ? Je choisis la réserve sans réussir à dissimuler un rictus hilare, les yeux rivés sur le sol.
Respire Mailisande, respire..... m'imploraient mes deux neurones pour ne pas éclater de rire. Je les écoutais, ce qui m'arracha une grimace phénoménale tant je crus que les douleurs me transperçaient jusque dans la profondeur de la moelle de mes os puis je tentais de me remettre à la verticale.

Eurf..., il m'en faut du temps pour me relever malgré l'aide du ....... poulpe géant ? Non ! songeais-je aussitôt, en retenant derechef mon rire je ne dois vraiment pas l'appeler ainsi, sinon je vais vraiment lui rire au nez et là, elle me laisserait choir de nouveau, avec toutes les circonstances qui en découleraient.
C'est donc sans la regarder que je finis par me redresser. L'état de ma propre robe était lamentable et vu ma fatigue, inutile de songer de passer par le lavoir pour la laver. Mes mains "gadoueuses" que j'avais posées sur la manche de la dame qui m'aidait, avaient laissé également quelques traces. Je grimaçais en voyant le résultat puis je tentais un bafouillage :

- Excusez moi..... ce n’était pas intentionnel........C'est juste que....... c'est gras ici non ?..... enfin..... je ne voulais pas....vous comprenez ?... et ... vraiment..... je suis navrée....
pendant que de ma main, j'essayais d’ôter la boue incrustée pour mieux en remettre à chaque va et vient en affirmant:
- ca va partir...... je vais tout enlever........ c'est trois fois rien... je m'en charge..... pas d inquiétude... tout va aller.......
La-men-ta-ble....... Je ne songeais qu'à un trou de souris pour m'y faufiler en stoppant mon manège qui n'avait donné aucun résultat valable.
Je poursuivis donc par un simple :
-Merci.
En prenant l'air le plus innocent du monde.

[hrp] No soucis, perso je peux attendre jusqu'à vendredi ^^[/hrp]

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Cuicui_de_rochechard a écrit:: Cuicui suivit Anne Lise qui accourait pour aider une jeune femme étalée par terre

Par Aristote ! Vous êtes dans un drôle d'état ??

Malgré ses douleurs " Vos muscles vous donnent l'impression d'avoir couru 20 fois autour de la lice.", cuicui aida Lily à la relever. Elle était flageolante et hagarde

Eh béé, vous avez mangé au moins ???? A part ces douleurs dans chaque muscle, qui vous donne l'impression de traîner des boulets aux bras et aux chevilles, ce n'est pas si grave que çà ! Nous sommes des costauds à Bayonne, et ce n'est pas un petit virus qui va nous abattre sans blague.

Passe ta fiole Anne que je lui donne une bonne rasade dans le gosier

Cuicui tapota sa robe, lui essuya le visage et lui donna à boire

Ben voilà, c'est déjà mieux comme çà. Vous vous sentez mieux où faut qu'on appelle le médecin ??? Parce que là, Dame Herra elle fabrique des potions.....Faudrait attendre un peu avant de tomber dans les pommes

Et cuicui de faire un coup d'oeil à Anne

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Anne_lise.dangely a écrit:

Anne l'aide à se relever alors que ses mains viennent couvrir ses avants bras de boue. Elle n'y fait d'abord pas attention tout occupée qu'elle est à la verticaliser sans lui faire de mal. Ce ne fut que quand la damoiselle se mit à la frotter avec insistance que l'attention de la blondinette fut attirée. La contrariété de se voir sale fit place rapidement à la priorité du service rendu. Tant pis pour la robe, au mieux elle sera nettoyée, au pire Toto la lui remplacera.
L'exercice était périlleux, fort heureusement Cuicui vint lui prêter main forte et ensemble elle réussirent à la mettre droite sans lui tirer de cris de douleur devant les yeux médusés de Lily. La damoiselle ne cessait de s'excuser, et Anne lui répondait d'un sourire.

Sur les conseil de Cuicui, Anne allait chercher sa fiole quand

Citation :: Maman... suis malade !!!

Elle se retourna pour voir s'approcher son fils, la prunelle de ses yeux. Elle laissa immédiatement tomber les soins portés à la jeune personne pour ne plus s'occuper que de son bébé. Elle le prit dans ses bras alors qu'il s'accrochait à sa jupe. Instinctivement elle pse sa main sur son front pour vérifier sa température, il était brûlant de fièvre.

Oh Hadrien mon ange nooon. Viens dans la tente, je vais m'occuper de toi.

Mère et fils disparurent dans le dispensaire de fortune.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Cuicui_de_rochechard a écrit:: Ben Diou, v'là Anne Lise qui me lâche et que la Damaoisselle est sur mes bras !

Et là ! La miss Bayonnaise ! faut se remettre là ! C'est bon vous tenez sur vos jambes ? Avec la gnole que vous avez dans les veines çà devrait aller maintenant ???

Mince alors ! va ti falloir que je la claque ?? Elle ne répond point !

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Et soudain tout s’accéléra.
Une dame d'un coté, une de l'autre et je me sentis, non pas portée mais envolée, à la verticale. Mazette, une petite plume qui ne pèse rien, voila ce que j'étais, pas plus lourde qu'une puce !! Forcement je grognasouille...... remarquez bien que je ne grogne pas. Non, juste un grognasouillage.
quoi ? ca n'existe pas ? bah tant pis, je l'invente ! Et donc, dans mon grognasouillage , je dévisage la seconde dame de plus prés dans un regard de myope. Ainsi donc, je plisse mes yeux en approchant mon visage au plus près du sien , tant et si bien qu'on aurait pu penser que j'allais l’embrasser. Ne vous emballez pas, je ne le fis point ! Surtout que son :

- Par Aristote ! Vous êtes dans un drôle d'état ??

me fit sursauter et reprendre mes distances pour réfléchir ou et quand j'avais déjà rencontré cette dame. Je farfouillais ma mémoire. Longtemps. Très longtemps. Vraiment très longtemps... quand Ô miracle, je me souvins ! C'est mes ragouts ! Enfin non ! c'est pas mes ragouts ! mais la dame à qui j’achète ma viande pour faire mes ragouts.... tout autre chose en somme... Sauf que je n’eus pas le temps de lui redire merci pour sa viande si délicieuse, qu'elle me versa - après m'avoir, ni plus ni moins torcher le visage- dans le gosier un de ces breuvages à vous retourner les boyaux. Ce qui d'ailleurs se passa pendant qu'elle me demandait :

- Ben voilà, c'est déjà mieux comme çà. Vous vous sentez mieux où faut qu'on appelle le médecin ??? Parce que là, Dame Herra elle fabrique des potions.....Faudrait attendre un peu avant de tomber dans les pommes.

Inutile de vous dire ce que je pensais a ce moment précis de cette dame, mais en gros cela ressemblait à ça :%$£¤§#!! pendant que je vomissais son bien sur la gadoue devant nos pieds.
Splaaaaaaach........ Les larmes aux yeux, je m'essuie la bouche du bout de la manche de ma robe et je redresse la tête et d'une voix rauque lui répondit :

- Vous voulez m'tuer. C'est ça hein ? Vous n'avez qu'une envie, c'est de m'achever maintenant ?!

Plus suspicieuse je poursuivis :

- Reste à savoir pour quelle raison ... Est ce pour servir de cobaye à votre médecin duchesse ? Par pitié parce que j'ai mal tout partout ? et d'ailleurs soit dit en passant, grâce à vous, maintenant j'ai mal de la à la hein?! Lui affirmais je en longeant, avec mon doigt, de ma gorge à mon estomac.

- Non mais c'est vrai quoi, vot machin à boire là, c'est quoi au juste ?! Je veux pas dire mais il détruit a l'aller autant qu'au retour hein ?! certifiais je en la regardant d'un air de reproche.

- Enfin......., pour vous répondre, non je ne veux pas voir votre médecin, tout simplement parce que je ne suis pas malade, juste fatiguée, comme je disais à l'autre dame la bas. La faute à la mine toussa. Et votre breuvage, je vous conseille de le garder pour d'autre, merci bien.

Puis le plus dignement possible, je redressai fièrement ma tête ainsi que mon buste engoncée dans ma robe que l'on aurait pu penser, sortir tout droit d'une porcherie.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Anne_lise.dangely a écrit:: Anne avait installé son fils le mieux possible dans le dispensaire. Elle avait pris soin de le faire boire beaucoup, de poser des linges frais sur son front afin de faire tomber la fièvre ou, au mieux, de la stabiliser. Elle l'avait bercé, même si, du haut de ses 6 ans et surtout devant la Galinette il refusait toute tentative de câlins. La maladie le rendait suffisamment affaibli pour qu'il la repousse et Anne savait pertinemment qu'au fond de lui il les appréciait encore.
Ainsi réconforté, son fils s'endormit et Anne put ressortir de la tente afin d'aider Cuicui et Lily à l'accueil des malades.

S'approchant elle fut étonnée puis amusée de la tournure qu'avait pris les choses entre ces deux là. Doucement elle s'approcha de Cuicui pour lui murmurer :

N'exagère pas avec cette bibine, à haute dose, je suis certaine que ça pourrait tuer un cochon, alors une si frêle damoiselle !

Puis s'adressant à la si juste frêle damoiselle :

Voyons, voyons, ce n'est qu'un peu d'alcool revigorant. Personne ne va servir de cobaye à personne. Votre mal comme pour nous tous ici réunis, ne vient pas de la mine, mais bel et bien d'une épidémie. Malheureusement, si nous allons de mieux en mieux et si certains d'entre nous sont guéris, il nous faut encore attendre pour avoir le remède adéquat que nos médecins aient terminé d'analyser nos symptômes et cela peut prendre du temps.

Voulez vous reprendre un peu de ......

Anne se demanda si lui reproposer une autre gorgée d'alcool serait le bienvenu.

Euuuh ... non rien finalement.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Je redressai la tête le plus dignement possible, alors qu'au fond de moi, j'imaginais parfaitement l'allure miteuse que je pouvais dégager. Un sympathique mélange d'un fumet de fumier et d'une vêture non moins douteuse. Charmant..... C'est alors que mes prunelles recroisèrent la dame au poulpe. Je pinçais mes lèvres pour ne pas rire en la voyant s'avancer vers nous puis finalement terminais de redresser mes épaules, ravie de ne pas lui ressembler. Une fois à notre hauteur elle pris parole :

- Voyons, voyons, ce n'est qu'un peu d'alcool revigorant. Personne ne va servir de cobaye à personne. Votre mal comme pour nous tous ici réunis, ne vient pas de la mine, mais bel et bien d'une épidémie. Malheureusement, si nous allons de mieux en mieux et si certains d'entre nous sont guéris, il nous faut encore attendre pour avoir le remède adéquat que nos médecins aient terminé d'analyser nos symptômes et cela peut prendre du temps.

Que dire, que faire ?
Puisque subrepticement une ode de la nuit des temps s'incrusta dans ma caboche ainsi qu'une image quand la dame me chanta les louanges sur son alcool mirifique ainsi que des médecins et de leur remèdes magiques.
Que dire , que faire ? Éclater de rire en lui chantant l'ode ? Rentrer chez moi et m'enfermer à double tour. Enfin........ presque........ parce qu'en définitive, je n'avais pas de serrure, donc pour les tours, c’était plutôt raté.
Que dire , que faire ? Certainement pas reprendre de la potion maléfique que je venais de répandre sur le sol !
Que faire, que dire ? ...

Au final, je décidai de claironner l'ode en inventant une danse digne des druides de Bretagne. C'est ainsi qu' en faisant mine de tourner autour d'un feu de camp imaginaire, tantôt levant les bras en l'air et mon visage vers les cieux; tantôt courbant l’échine les bras vers le sol , je me mis à chanter d'un ton maléfique et mystique.

Je connais un breuvage
Aux vertus magnifiques
Une potion magique...

Puisque, de toute évidence j'avais l'air stupide depuis mon arrivée, autant y mettre les formes avec l'espoir que les deux m'abandonneraient à mon triste sort.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Le silence qui entourait mon chant aurait pu m'effrayer. Il en fut tout autre. Devant le mutisme de mon entourage, je vis l'occasion rêvée d'en profiter pour prendre la poudre d'escampette. Hors de question pour moi de consulter un médecin et encore moins un médecin noble dont , j’étais certaine malgré tout leur dires à ces autres, je servirai de cobaye. Tout en cessant lentement mon improbable danse, je remerciai mentalement les Bretons de me l'avoir fait partagé lors de mon voyage sur leur terre. Je me souvins de la première fois ou, moi même j'avais assisté a un tel spectacle. Comme ceux qui m'entouraient j’étais restée..... pantoise, aujourd'hui je voyais dans leur immobilisation ma porte de sortie.

Mes pas se firent bien plus lourd cependant quand ils me rapprochèrent de la porte de ma chaumine que j'ouvris totalement abattue. Je venais de comprendre que j'avais épuisée mes dernières forces. Je me dirigeai avec lenteur vers ma paillasse sur laquelle je m'effondrai sans plus aucune retenue.

Je ne savais pas encore que je ne pourrai pas la quitter pendant plusieurs jours.