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 Rp : Doleances " des cris"

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MessageSujet: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeJeu 15 Jan 2015 - 12:31

Mortsubite a écrit:
Livre, plume et encrier déposés, bien en évidence, sur une table de la taverne la plus fréquentée de la ville. Celle chère à son cœur, en prime, puisque la plus adorable des tavernières, Jalo, s’en occupait d’une main de fer dans un gant de velours.

Et voilà ce qu’un curieux pourrait lire sur la peau brunâtre qui lui servait de couverture.

[rp]Ce cahier s’adresse à vous, râleurs en tout genre, bougonneurs de première, insatisfaits chroniques ou autres ruminants mal odorants. Les simples exaspérés passagers, sont tolérés, non… bon d’accord acceptés…

Venez ici, vider votre sac pour libérer vos tentions. Je pose haut et fort, ce carnet en concurrent direct aux distillateurs d’ivresse, aux rebouteux peu scrupuleux et aux autres closes maisons des sens qui vous promettent toutes sorte d'échappatoire possible.

Vous avez le choix, réagissez avant que de sombrer !!!
, dit-il encore avec la gueule de bois et sans nul doute pour s’en persuader lui-même.

Vous avez le droit de grossir vos mots (si la censure pouvait autoriser les gros mots pour ce topique… qu’elle serait aimable…^^), de noircir le papier autant et comme il vous plaira, mais par pitié, veuillez prendre soin de ma plume… Et pensez bien que je sais à quel point cette requête va être difficile à me concéder, pour avoir, moi-même, déjà pratiqué cet écrit cathartique mais…

L’oie à laquelle je l’ai subtilisée n’a pas vraiment apprécié mon larcin. Les stigmates sur le dessus de ma main en sont d’ailleurs, la bien désagréable illustration.
Si je pouvais donc me passer d’avoir à retourner au charbon, trop souvent… Je vous en remercie d’avance.

Allez, n’hésitez plus, prenez ma plume !

[/rp]
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MessageSujet: Re: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeJeu 15 Jan 2015 - 18:49

Eulalie a écrit:
Qu’étais je venu foutre les pieds dans ce pays ?

Tel une ombre indissociable, la misère et l’amertume me collait à la peau. Je la trainai de villes en villes, sans but, sans destination, juste pour en oublier la raison. La trahison de mon amie m’avait laissé un gout amer dans le fond de la gorge. Dans mes moments de doute, je songeais l’avoir inventé où qu’il ne s’agissait que d’une farce.... L’amitié ne peux pas être aussi sombre. Alors l’instant d’après je me remémorai ce mois entier où elle m’avait tout simplement mentis pour mieux me montrer sa fourberie au grand jour. Aucun regret, aucune excuse de sa part quand elle m’avoua avoir bien rit à mes dépends. Et ses mots qui ne cessent de cogner sous mon crane :
« bah non, je ne regrette rien.. Je suis juste désolée pour toi, que tu le prennes ainsi. »

Quelle perfidie !
Mon amie…… Je sais ce que je lui dois et jamais je ne l’aurai songé capable de cet imposture à mon endroit.

Alors ?.... J’avais besoin d’oublier, de fuir cette nausée qui ne me quittait plus depuis lors. Non, je n’allais pas lui pardonner. Malgré le passé, en dépit de tout le bien que je lui connais, ce qu’elle venait de faire était tout simplement impardonnable.
Je partis vers le Sud en espérant trouver un semblant de paix mais depuis que j’étais arrivé dans ce comté, les jours sombres s’éternisaient. La vision au travers d’une fenêtre de taverne de Narbonne, de ces chiabrenas de Bretons m’avais juste aidé à sombrer encore plus profondément. Je ne pouvais pas rester ici, je poursuivis les chemins, remonter vers l’Est , dans l’espoir que.. Peut être…

Montpellier.

Machinalement je pousse la taverne de la première taverne que je croise, aucune intention en tête si ce n’est de me la remplir de leur alcool le plus fort. C’est las de tout, désabusée une fois de plus que je décide de poser ma carcasse sur le banc le plus éloigné de la porte. Rester dans l’ombre, que personne ne vienne me déranger, que personne ne tente même de s’approcher, et encore moins de m’amadouer, je saurai le recevoir. Sourire en coin devant les images qui se profilent derrière mes iris.

En passant devant le comptoir, je commande un godet auprès de la taulière puis l’instant suivant, mes iris sont attirés par ce qui me semble bien être……. Une écritoire. Me demandant ce que pouvait faire la, un bouquin aux pages écornées, une plume et de l’encre, je n’avais pas fait un pas. Je ne m’en rendis compte que par le godet que la taulière posa sur le comptoir. Je le prends, prunelles toujours rivées vers ce livre, boit la première gorgée en serrant les dents, puis le termine cul sec. D’un revers de manche je m’essuie la bouche, repose le godet un peu plus sèchement que je l’aurai voulu sur le comptoir. Bah, au moins, elle verra que je ne suis pas d’humeur et tentera pas la discussion puis j’avançais vers l’objet de mon intrigue.

Les premières pages sont jaunis, certaines couvertes de taches, d’autres sont belles et bien écornées, mais ce n’est pas tout cela qui m’interpella, parce que oui, sur cette première page, j’aurai parié reconnaitre l’écriture d’un …… chasseur.

J’attrapai une chaise, curiosité exacerbée, je la posai devant puis tournai les pages au fur et à mesure de mes lectures. Le rire qui explosa dut surprendre la taulière quand les pages suivantes me confirmèrent que c’était bien lui. Mazette ! Dire que j’avais oublié qu’il était dans le coin ! J’avais trainé mes chausses par dépit, à présent l’idée de les fixer quelques temps ici, par envie me démangeait. Sourire rehaussé quand je vis qu’il avait même relaté notre correspondance. Mais au fait oui ?.... Qu’a-t-il fait de mon présent ? Quoiqu’il en soit, au vu de ce que je pouvais lire, le galier n’avait pas cessé son activité…. Quant à dire qu’elle fut une réussite……. Certes j’y vis beaucoup de prospérité et d’abondance, mais le connaissant, tout cela devait surgir que de sa folle imagination. Et puis pour finir, le résultat était toujours le même…. Et le mettait en rogne sérieusement. Le mieux est que j’adorai ça !
Avide, je terminai la lecture de toutes les pages.

Ce sont ses derniers mots qui me giflèrent.
Les avais je bien compris ? Je relis, j’examine prudente, je soupèse, et en reste abasourdie.
Le mot que mes deux neurones taquins m’avaient soufflé d’écrire, s’envola aussitôt dans les méandres de l’oubli.

Livide, je me redresse puis commande la bouteille avec le godet. Il est des jours sombres qui s’éternisent, finalement je rejoignis le banc du fond de la taverne. Rester dans l’ombre et oublier… oublier… ce que j’étais venu foutre dans ce pays……..
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MessageSujet: Re: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeSam 11 Mar 2017 - 17:43

Mortsubite a écrit:


24 février 1468

Eulalie m'en avait parlé, Lucie aussi et voilà que c'est une muse au doux nom ensorceleur de Cassiopée qui le retrouve, enfoui sous une bonne couche de poussière, sur une étagère du "Roncier"précédemment aussi appelé "Le Dolicrâne".
Elle me l'apporte à "L'anguille sous roche" et là... C'est en effet un sacré mal de tête qui attend ma caboche défaillante.
Au moins aurais-je évité les épines me direz-vous...

Quand le passé et le présent s'entrechoquent, s'entremêlent, se mélangent, se percutent de plein fouet pour ne devenir au final qu'une pâte innommable digne du plus mauvais des boulangers et bien... ET BIEN... vous criez tout simplement: A L'AIDE!!!

Et cela ne tombait plutôt pas trop mal, puisque apparemment ce livre ne servait qu'à cela: crier, hurler, vociférer, brailler, piailler, bref, beugler son mécontentement ou ses revendications.
Un livre de passionnés, de râleurs, de poètes même dont la lecture m'aurait probablement enthousiasmé si seulement j'en avais maîtrisé tous les tenants et les aboutissants.
Un livre donc dédié à un public averti, gorgé de sous entendus autant que d'ironie.
Un livre que j'aurais dû pouvoir comprendre les yeux fermés mais qui demeurait malheureusement encore grandement opaque à ma cervelle défaillante.

J'y découvris plusieurs pièces maîtresses du puzzle de ma vie, que je m'attelais pourtant depuis mon réveil sur Marseille, à me remémorer: l'incontournable mère de mon fils et femme de ma vie Lucie, ma merveilleuse hirondelle voyageuse Melandrine, ma Viking Dagmar, ma sexfriend Noellie, mes poulaines récalcitrantes chaussées par Nikkita, mes triboudens féériques creusés par Vestale et Lalie bien sûr.
En somme, un sacré Méli-Mélo à tenter de dénouer d'où mon besoin irrépressible d'humecter ma plume.


[rp] Au secours!!!

Quel est donc ce sentiment étrange?
Me connaître, sans me souvenir...
Me rappeler en pointillés, sans traits d'unions...
J'y pense et puis j'oublie,
Enfin... j'oublie même si j'y pense.

Ma tête me fuit, ça me dérange!
Avancer, sans passé, sans me trahïr...
Recoller des fragments, en sainte rédemption...
J'y pense et puis j'oublie,
Enfin... j'oublie même si je me panse.

Des bribes me viennent tout se mélange!
Combien de vies à me repentir?
Oser, jouer, cueillir, chasser: mes ablutions...
J'y pense et puis j'oublie,
Enfin... j'oublie toutes mes semences.

Colère vipère pour toute vendange
De ce vide lacunaire, retenir...
Notre fils bijou, symbole de communion...
J'y pense et puis j'oublie,
Enfin... j'y pense, gare à ma démence!
[/rp]


Réminiscence kinesthésique, j'essuie ma plume sur le cuir vieilli et patiné de ma besace. J'embouchonne le petit flacon d'encre noire. J'évente aussi les dites courbes malhabiles. Dieu ce que mon écriture ne s'arrange pas avec l'âge. Un jour il faudra que je prenne quelques cours auprès d'une préceptrice aguerrie.
Voilà, c'est sec! Je referme le livre et le laisse bien en évidence chez Lucie, des fois que d'autres aient eux aussi l'envie ou la nécessité de se déverser.
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MessageSujet: Re: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeSam 11 Mar 2017 - 17:44

Mortsubite a écrit:


26 février 1465

Miches cuites, vieilli de plusieurs années, enfariné que je suis des pieds jusqu'à ma chevelure, j'ai bien mérité une bonne chope de bière, affalé que je suis sur le dossier d'une chaise à "L'anguille sous la roche".

Il est tôt dans l'après-midi, mais ma journée a déjà été bien longue. Levé avant l'aube, mon labeur débute, alors que tous dorment encore où que certains et certaines revenant de la plage, rentrent à peine, bien éméchés par une soirée que trop arrosée.
Bien belle compagnie que celle de la nuit qui s'achève pour le pâle boulanger que je tente de redevenir. A défaut de grives me direz-vous...

Gestes assez vite retrouvés, automatismes enclenchés, j'aurai pu pétrir, enfourner et cuire mon pain les yeux fermés.
Mon amnésie disparaît à mesure que mes souvenirs émergent, chaque jour un peu plus je me retrouve et cela même si mon appel à l'aide n'a eu qu'un léger écho.

Godet posé, doigts presque crispés, méticuleusement et comme un vestige à ne pas perdre, je m'emploie donc à garder précieusement une nouvelle pièce du puzzle de ma vie. J'en embrasse les vélins, nostalgique, avant de les aplatir pour les glisser dans mon livre. Gardien de ma mémoire, il l'avait été sans le vouloir, il le devenait maintenant à part entière.




Très chère Daggy,

Je ne sais si cette lettre te trouvera... Tout ce que je sais c'est que l'on m'a assuré que cet emplumé te trouverait si des fois tu étais toujours vivante. Un maître pigeonnier m'a en effet vendu ce piaf que tu dois très certainement encore tenir entre tes mains à un prix exorbitant.
Soit disant, il serait capable de dénicher une personne à des lieus à la ronde, même si ceux-ci sont enfermés dans un couvent.

Bref, je ne sais trop comment nous nous sommes quittés toi et moi, tout ce dont je me rappelle à la lecture de mon livre c'est que tu es une femme qui a dû compter pour moi. Je dois t'avouer qu'il y a peu je me suis réveillé sur Marseille, sans aucun souvenirs.
Depuis j'oeuvre pour reconstituer le puzzle de ma vie et apparemment, tu sembles en avoir été une pièce maîtresse.

Si des fois tu avais du temps à tuer ou encore un peu de sympathie pour moi, n'hésite pas à me raconter un peu du nous que nous avons vécu, ainsi je pourrais peut-être combler les lacunes de ma mémoire oh combien défaillante.

Je comprendrais très bien que tu aies autre chose à faire...

Un revenant sans mémoire,

Sub





Bonjour Messire,

Je suis ravie de croiser votre plume au détour d'un emplumé sauvage mais..somme toute très affectueux. Il me bécote la joue si je ne fais pas attention. Bref, je suis Helgie Sjogren, vous avez dû connaitre ma tante Dagmar qui est hélas décédée.

D'après ce que l'on a pu me raconter à la Rochelle, elle aurait pris le bateau pour fuir un homme un peu étrange à Marseille et rejoindre la Rochelle et là, elle aurait appris ce tragique évènement et serait morte de chagrin. En effet un homme qui avait compté pour elle à Marseille justement, serait décédé, enfin en tout cas d'après le carnet qu'elle tenait c'est ce que j'en ai conclu. Il aurait été boulanger et leur liaison bien que tumultueuse aurait été passionnée. Il l'aurait laissé pour rejoindre son ancienne compagne, la mère de son fils. Je n'ai aucun nom. Elle ne le cite jamais comme si son nom semblait trop difficile à prononcer.

Ma tante était une femme formidable. Elle a tout quitté pour Taavi, retrouver son fils était son plus grand rêve en plus de celui d'être heureuse et je crois sincèrement qu'elle aurait aimé le rendre heureux cet homme. Il n'y a qu'à lire cette façon qu'elle avait de parler de lui. C'est en Suédois, je vous traduis.

"Il suffisait qu'il s'approche de moi pour que mon corps tout entier se mette à trembler d'impatience. Il était ma vie, mon karma mais ne semblait pas en avoir la moindre idée. Je ne disais rien, je devais accepter ses conquêtes, ses colères, ses incompréhensions quand moi même j'étais en doute. Mon âge était déjà avancé et lui était encore jeune. Je savais qu'il aimait encore son ex compagne, dans ses yeux je l'avais lu bien des fois mais même si mon coeur me disait de l'aimer, il me disait aussi de le laisser partir. Ce jour où il m'a annoncé qu'il allait retrouver sa femme et refonder un foyer en adoptant deux enfants, j'ai su qu'à tout jamais ma vie serait bouleversée. Aujourd'hui je vais fermer les yeux et repenser à ces instants où nous avons ri et fait l'amour. Il restera ma plus belle histoire."


Croyez bien que je suis navrée que vous l'ayez raté comme j'ai pu hélas le faire. J'aurais aimé rencontrer ma tante et me souvenir de ces quelques années que nous avions passé ensemble à Linkoping.

Je ne saurai vous dire davantage sur vous deux.

J'espère avoir un jour le plaisir de vous croiser.

Avec toute ma sympathie.

Helgie.






Chère Elgie,

Tout d'abord merci d'avoir pris plume pour répondre au parfait inconnu que je suis. En lisant votre traduction, j'imagine que votre tante a eu énormément d'affection pour moi. Et très égoistement j'espère juste ne pas avoir été l'un des rouages qui l'ont malheureusement mené à cette fin tragique, qui vous en prive ainsi qu'à moi.

Dans mes souvenirs confus, elle était en effet remarquable et vous semblez avoir au moins hérité une de ses qualités: votre jolie plume.
Peut-être avez-vous également ce même petit accent craquant qui la rendait reconnaissable dans une taverne bondée?
Peut-être avez-vous aussi ses belles boucles blondes qui tombaient en cascade sur sa nuque dénudée, sur ses épaules, au creux de ses reins...

Votre tante avait beau avoir vécu lorsque mes yeux se sont posés sur elle, les marques du temps n'avaient certainement fait que la rendre plus désirable.
Forte d'une expérience acquise, elle savait rendre les hommes fous d'elle et je n'ai pas résisté plus qu'un autre à ses indéniables charmes.
C'était une femme libre, indépendante, libertine ou libertaire, je ne sais trop, ce qui pour une fois ne m'a pas rassuré, j'ose bien vous l'avouer. Sans me connaître, vous ne réalisez certainement pas, mais c'est pourtant difficilement avouable pour le chasseur que l'on prétend que je suis.

Enfin bref, je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps avec tout ce passé qui me revient au fur et à mesure que je vous écris comme une grosse claque en pleine tête.

Sachez juste que vous serez toujours la bienvenue sur Montpellier. En mémoire pour votre tante, ma maison vous sera toujours ouverte.

Avec toute ma sympathie,

L'amnésique qui se soigne





Cher Messire,

Je suis étonnée que vous pensiez être l'homme de la traduction mais vous le savez surement mieux que moi. Nous ne saurons jamais ce qui s'est passé en elle mais une chose a été cassée et son coeur aura préféré le silence.

Mon accent n'est plus très prononcé depuis tout ce temps, je manie la langue correctement bien que la lire et l'écrire requiert pour moi beaucoup d'application.

Quant à mes boucles..si ma tante était blonde je suis rousse mais comme elle j'ai les cheveux longs et je lui ressemble beaucoup parait il. Ce qui ennuyait assez mon père d'ailleurs. J'ai ses yeux bleus et ses fossettes aussi. Quant au reste de mon allure, j'aurai du mal à juger n'ayant pas vu ma tante depuis un long moment.

Je ne sais si je saurais être aussi libre qu'elle mais je m'y emploie. La liberté est surement ce qu'il  y a de mieux dans ce monde. Elle est chère payée parfois mais tellement nécessaire à nous autres Vikings. Actuellement je file vers la Champagne où l'on m'a proposé du travail. Je vais surement y rester quelques temps et pourquoi pas d'ici quelques mois venir vous voir, il me ferait plaisir que vous me parliez de ma tante. Et puis j'avoue, j'aimerai voir à quoi ressemble un homme aimé de ma tante. Bien que vous soyez sans doute très vieux !

De votre coté si le coeur vous en dit, si vous avez besoin de souffler ou tout simplement envie de me rencontrer, n'hésitez pas à venir en Champagne, il parait que le vin y est bon.


En mémoire de ma très chère tante.

Helgie.



Grincement de porte, et c'est une Marie enthousiaste qui pénètre, s'insinue... et qui arrive même à susciter en moi ce zeste de curiosité que j'affectionne tant.
Pudiquement je referme mon livre, mes deux bras croisés dessus.
Peut-être une nouvelle page est-elle sur le point de s'écrire... A suivre...


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MessageSujet: Re: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeSam 11 Mar 2017 - 17:45

Mortsubite a écrit:


27 février 1465

J'y étais allé pour retaper notre maison, la rendre plus vivante ou simplement viable.
Au final, j'en fût empêché par les plus improbables des éléments perturbateurs.
De caresses en gratouilles, je n'avais pétri autre que leurs croupes en passant du taureau "Hugo" à la vache "Bibiche", du veau "Munster", devenu une bien belle bête à cornes, à la gorette "Lucie", de "Zoupette" et "Raton", ses meilleurs amis à "Fripouille" son âne.
Une journée donc bestiaire à défaut d'être bestiale...
Pour autant, je m'octroyais le droit de m'envoyer un godet dans le gorgeon. Et puis, j'avais des courriers à glisser dans mon livre avec toujours cette même obsession de ne plus les oublier, donc...




Chère Sub,

Etonnante ta lettre, curieuse même devrais-je dire, et des tas de bon et mauvais souvenirs me reviennent en lisant ce pli!
Que dire et par ou commencer? Mais je vais faire simple, tu venais de ta bretagne car en languedoc une personne qui lisait poèmes et chantait t'avais attiré....nous nous sommes rencontrés chez moi et mon chien, que dieu garde son âme, t'avait mal acceuilli.....le reste est simple aussi, comme tu étais chasseur et moi hirondelle nous nous sommes compris et amoureuse de toi je l'étais...mais j'étais aussi une écorchée vive nous nous sommes laissés...fin de l'histoire....plusieurs intervenant malgrè tout une certaine Lucie fouteuse de merde et toi trop lâche...enfin tout ça pour te dire qu'il y a trois ans maintenant et que tu fais parti aujourd'hui de mes meilleurs souvenirs, mais je ne reviens jamais en arrière où presque...revenue oui plusieurs fois mais pour mon malheur...
C'est bizarre car dernièrement il y a quelques jours encore je parlais de toi à Nikkita j'étais à Genève, mais elle a coupé cour et s'est enfuie...que dire que penser?
Je me suis habituée avec le temps, j'ai oublié mais pas tout..
Je pensais que tu étais mort car Nikki me l'apprenait, mais pas surprise de l'apprendre....
pour le reste je suis en voyage et sur Rodez, cela fait trois mois que je voyage sans but précis....oui j'oubliais, j'habite Bordeaux depuis plus d'un an, si tes pas te menaient jusque là, je me ferais une joie de t'accompagner en balade dans les ruelles de cette ville...
ma lettre est un peu longue tu m'excuseras mais surprise je suis....
Je te dis à bientôt où pas comme l'aurais dit un certain Hugo....mais la mémoire te reviendra certainement....il est vrai que j'ai compté pour toi mais d'autres aussi....

A te lire!

Mélandrine.





Très cher revenant sans mémoire,
Ou devrais-je dire pour vous en rendre une partie, très cher égaré ?

Ainsi donc, après avoir égaré vos pas, voilà que vous égarez votre mémoire... Je ne vous dénierai pas une certaine suite dans les idées.
Votre pigeon a su atterrir sans dommage sur mes poulaines, et trouver au-dessus, bien qu'à faible hauteur, le chemin jusqu'à mes mains. Malheureusement... Vous parlez de chemins à fouler, je ne vous cacherai pas qu'il m'a cueillie au retour d'un voyage dans les profondeurs des Enfers.
Je ne vous ferais pas justice, je ne nous ferais pas justice, en vous livrant un récit ce soir, alors que je suis encore tout éparpillée. Mais sachez l'émotion de vous savoir vivant...
Et comme le plaisir de vous lire est toujours aussi vif, je vous renvoie ce pigeon, espérant bien qu'il me ramènera de vos nouvelles, en même temps que je pourrai combler quelques bribes de votre mémoire.

Trois pommes en compote...

Nikkita

PS : Vous avez du recevoir un courrier d'Ober... Elle aussi détient quelques pièces de votre puzzle.


Dernière édition par Admin le Sam 11 Mar 2017 - 17:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeSam 11 Mar 2017 - 17:46

Cassioppé loup blanc a écrit:


4 mars 1465

Franchissant une nouvelle fois les portes de Mp elle se réveille et s’étire.Le lit est déserte et elle soupir.
Sait combien l'homme qu'elle déteste cette ville. Alors se lève et s'habille s'empresse dans les rues sans le trouver.

Toute la colère qu'elle contient depuis toute ses années refond surface.
Elle court Cassi...
Cours là où elle sait pouvoir hurler dans le plus grand anonymat
Elle court vers les falaises qui ont bercées ses années passées et pousse son crie...
Crier?.... Non elle hurle

Un vent léger balaie sa chevelure blonde.
Elle offre son visage au premier rayon du soleil et ses pensées vagabondes.
Le temps s'écoule... il était temps de rentrer au Vago.. mais comme elle passe devant "" l'Anguille sous roche ""
Elle pousse la porte et va s'asseoir à une table.
Cassi a pris soin de prendre le cahier aux doléances...elle sort sa plume et son encrier

Réfléchit... Elle en avait des doléances.. Oh ça oui!... mes son crie se ferait silencieux.
Alors elle laisse sa plume coucher certains maux

Perle était née des larmes d’une étoile
Sa douleur si intense, l’a cristallisée et roule sur sa joue
Elle aurait du mourir, peinte sur la toile
Mais une danse l’a envoûtée, je l’avoue…

Il est comme ça, des instant fugaces hors temps
Où les âmes se parlent, se charment
Du conteur à l’homme qu’elle apprécie tant
Elle en garde un souvenir sans drame

Fille du vent
Chevauche loin a l’horizon par tout les temps
Son coeur mille fois mis à mal
Elle se fait en douce la malle

Elle sait au combien ne pouvait être qu’éphémère
Son rêve miel au son de la vièle
Leur regard à tout deux sur le ciel
Contemple sa mère d’un goût amer

Issus toute deux de la même histoire
Elle n’est que le reflet d’un passer douloureux
Alors, elle se love dans le voile de ses bras vaporeux
S’y accroche dans un dernier espoir

Mais l’heure est à la toute dernière danse
Sur le pont du navire qui s’éloigne, disparaît peu à peu
Dans cette nuit si belle, c’est peut-être sa chance
S’effacer à jamais pour mieux exister pour eux…


Dernière édition par Admin le Sam 11 Mar 2017 - 17:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeSam 11 Mar 2017 - 17:46

Mortsubite a écrit:


4 mars 1465 au soir

Quand le printemps approche les pieds dans l'eau, une seule solution en sortant de ma boulange, faire l'anguille en allant directement me réfugier sous une roche.
A l'intérieur, voulant voler la vedette aux crépitements du foyer, des torrents se déversent sur la toiture de chaume. Me réjouir de ne pas prendre l'eau, même si cette sensation semblait coller mes basques depuis Rodez. Notre domaine, lui rendre sa superbe et ce satané saule... Encore heureux, ma bouée se donnait corps et âme. Mais pourquoi? Qu'avais-je fait jusqu'à présent pour elle?

Soulagé de ma cape devenue pesante. Enfin ébroué, j'aperçois mon livre avancé sur le comptoir. Sourire au bord des lèvres, curieux comme à mon habitude, je ne résiste donc pas longtemps à m'en saisir pour y découvrir une signature appréciée.
L'aurais-je encore ratée? Sa rose, bien que fanée, trône encore fièrement sur ma boutonnière mais nous n'avons toujours pas pris ce fameux verre ensemble... Décidément...

Petit regard à travers la fenêtre et pas l'ombre d'une éclaircie. J'en profite donc pour mettre à l'abri deux précieux plis reçus.




Très cher affamé,

Vous ne m'en voudrez pas j'espère, d'avoir quelque peu gardé votre volatile... Les chemins pour m'atteindre ou me rejoindre, fussent-ils à vol de plume, sont actuellement particulièrement longs et ardus.
Je lui ai donc permis quelque repos, afin de vous le renvoyer en bonne santé, et sans le charger plus qu'il n'en faut...
Cette réserve, vous parlera peut-être, tout autant que des mots.

Et pour garnir votre panier, ou déposer d'autres cailloux colorés sur les chemins de votre mémoire, une tumultueuse partie de soule sauvage, où j'eus le plaisir de vous découvrir cheval... ier pour mes poulaines...
Un festin au dessert alexandrin...
Des maux de crâne sans fin, dont le Gevrey-Chambertain n'était pas seul responsable... C'eût été un crime !
Ou presque...

Je libère là votre pigeon... Et vous lirai, toujours avec plaisir, si vous le risquez à un prochain voyage vers une impolie vagabonde.
En toute encéphalite...

Nikkita





Lapin, Ange, Bichon ou démon , ( raye la mention inutile)

J'aime.......

- Tes sourires ravageurs qui me  liquéfient sur place...... vires celui qui se pointe... je le déteste !
- Tes prunelles  quand elles me déshabillent  avec convoitise.... Oublie celui qui me mate comme un  petit con !
- Ton p tit cul complet dévêtu  même si j'attends toujours le moment ou je le verrai rosir ....
- Tes silences qui apaisent mes craintes.
- Tes coups de gueule quand ils ne sont pas pour moi ! Ca t arrive aussi des fois ?!!! Non franchement, j'aimerai savoir ?! Autrement  faut que je trouve une tête de turc sur qui te  défouler !
- Ton calme que je découvre
- Ton odeur quand tu es passé par le baquet avant  NanméHéoh ! Tu croyais quoi ? Faut rien exagérer non plus hein ?! Sinon ?  bah tu pues !
- Tes mains agiles aux doigts savants qui effleurent, caressent, glissent  sur ma peau et enflamment chaque parcelle de mon corps............ sinon gardes les dans tes poches !
- Tes lèvres boudeuses, joyeuses, rieuses quand elles n'ont pas ce méchant gout de levure donc .....après le passage dans le baquet .... Oublie les moqueuses et railleuses !
- Ta langue Mummmmmmm, d'elle je n'ai rien à redire, j'aime la lécher, la gouter, l affoler, la retenir, l'enrouler,  ....... Puis surtout pendant ce temps la, tu dis pas de conneries ! Ce que c'est reposant !
- Ton vit quand il  joue en moi, se joue de moi, se pose sur ma ruche en émoi......... oublie de le faire jouer sur d autre, sinon je le coupe et le fout dans un bocal !


Mais par dessus tout, J'aime........




Ton âme d apiculteur.


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MessageSujet: Re: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeSam 11 Mar 2017 - 17:47

Cassiopée Loup Blanc a écrit:



6 mars 1465

Passer encore une fois au bord des falaises et contempler les bateaux qui voguent loin à l'horizon.
Se souvenir de ces temps de plaisirs... à l'apogée de mille rêves qui restent encore à assouvir
Puis traîner le pas dans ses rues mille fois empruntées... s’imprégner de cette atmosphère si particulière devenu désert.


Cassi se souvient de cet homme qui un jour lui à prêter sa cape pour se réchauffer, elle qui avait froid.
Ses pas la pousse sans relâche à lui faire un dernier clin d’œil avant de reprendre sa longue route vers la Bretagne.
Elle pousse une dernière fois les portes d'une anguille sous roche ( sourit en coin, quand il est bien difficile de l'y déloger)
Tire le cahier encore ouvert sur la table et écrit :


Je promène le bout de mes doigts sur son bureau
Je le caresse comme s'il s'agissait de son corps
Avec tendresse et sans remords
On aime jamais trop

Il me plait à penser
Qu'il en à maintes fois aussi câliné le bois ciré
Qu'il y a laisser ses empreintes
Qu'il y a couché toutes ses plaintes

De tout mes songes
C'est sans nul doute, celui-ci qui me ronge
Je peux presque ressentir ses doigts
Un semblant d'amour que plus rien ne retient

J'ai appris de mes chaudes amours
Qui en premier mon servi sur une table
De ses mets si délectable
Mais aux fruits si amer de leurs tours

Aujourd'hui, les arbres majestueux de leurs feuilles sont dépourvu
Mes branches à jamais misent as nues
Le vent siffle ses chants glacés
Et sur moi, viennent brisés

Les flocons se déversent en sanglots
Sur mes paysage couleur pluie
Je sais qu'on aime jamais trop
Mon âme toujours avec lui

La neige, le pays en est couvert
La mer sans fin déroule ses vagues étranges
Au fond, des remouds sur mon hiver
Se meurent sur ma page blanche

Se relit et soupir!.... trempe à nouveau sa plume dans l'encrier et rajoute:

Mais ça c'était avant!...

Délester des plus gros mensonges
Soulager du poids de mes plus mornes songes
Je n'ais d'yeux que pour lui
Il est la seul étoile dans mes nuits qui reluit

Ti Amo fratello mio... Amor mio....


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MessageSujet: Re: Rp : Doleances " des cris"    Rp : Doleances " des cris"  Icon_minitimeSam 11 Mar 2017 - 17:47

Eulalie a écrit:



7 Mars 1465

.... Il m'avait dit de lire.....Je m'étais promis de le faire, mais pour d'autre raison que les siennes. Si il avait su ce qu’il m'en coutait, ne serait ce que de  franchir  le seuil de ce taudis. Nonobstant j'en poussai la porte avec lenteur. La besace sur mon épaule me semble plus lourde à chacun de mes pas.

.... Je m'approche du livre, comme on entre en chapelle, religieusement, dans un silence que très peu me connaisse.  Oh ! Comme j'en avais maudit ma lecture lors d'un ancien passage. Mes mains tremblent sur sa couverture. Trouver la force de l’ouvrir……. Je ferme les yeux, inspire profondément puis  prends le plus de page possible entre mon index et majeur.  Mon cœur cogne si fort dans la poitrine qu’un bref instant je cru le voir sortir. Rapide œillade, certaines feuilles sont jaunis, je ne m y attarde pas, je ne veux plus rien savoir de son passé. Je tourne fébrilement les pages jusqu’à la dernière. Seuls les derniers écrits m importent. Un poème.... Voila ce que je cherche.

.... Je n y entends plus rien dans cette chose que je trouve surfaite. Pourtant, tel ne fut pas toujours le cas. Ma besace se rappelle Subitement à moi, elle pèse autant que si j'y avais déposé des galets. Subrepticement, j'en effleure le cuir du bout des doigts, mine attristée autant qu'apeurée. Ai-je raison ? Puis mes iris remontent la dernière page, s attardent sur d autres écrits, certains que je reconnais. Pourquoi sont-ils couchés à la vue de tous ceux qui le désiraient ? Soupirs....Qu’importe après tout, N’avais je pas l intention d en faire autant ? Je remonte plus amont puis constate qu’un  chasseur dans l’âme le restera à tout jamais.... Je détourne mon regard.  Mes doigts défaillants glissent sur l'ouverture de ma besace. Dernière hésitation avant de l'ouvrir. Je plonge…

.... Dans ma dextre vacillante s y trouve un parchemin jaunis par le temps. Je le pose sur le livre et le défroisse doucement du plat de mon dos. Subito, il me semble futile de coucher de si vieux écrits. Une Substance aigre s empare de ma gorge. Je ferme les yeux pour trouver le courage. Alors prenant la chaise qui se trouve à  coté, je m’assieds pour étendre d’une écriture méconnaissable tant ma plume tremble :



  • Murmures passionnées qui telle un plainte sanglante
    Obsèdent mon âme,  la rendent languissante.
    Rire, chanter, danser : Oooh tendre état usuel
    Terminé. Il s’est égaré sur un archipel.

    Silence mon cœur ! Écoute ta raison
    Un chasseur empressé ignore les saisons !
    Bulle d’agonie, éclate donc dans l’heure
    Interdit et tue cette lente torpeur !

    Tréguier la déserte apporte moi la paix
    Efface cette folie ; explose cet abcès !
    Jardins et plage, voyez mon désespoir
    Empressez vous, je vous prie, de le déchoir.

    Telle fut ma seule prière au vent insufflé,
    Aide  chimérique  qui ne fut  accordée.

    Inutile résistance, douloureuse abdication  
    Mortifère reste le souvenir de cet adoration
    Excitant la mourante ; en fait perdre sa raison.




.... Point de signature, telle était la condition que je m’étais fixée. Je m y tint puis  secoue la page pour en faire sécher l’encre. Le livre se referme lourdement, mes guibolles chancelantes me reconduisent jusqu’à la porte. Je venais de coucher ce que jamais je n’avais osé envoyer. Des mots qu'aujourd'hui je trouvais surfaits, maigres, fades et simplistes qui ne m’avaient cependant jamais quittés.
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