[Rp]Brest, faut il etre si fous pour y habiter ??

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Maelys a écrit:

Maelys avait décidé de partir vers le duché afin d'entamer une grève de la faim pour retenir une perle rare de Brest.

Tout avait commencé en taverne, il est vrai qu'elle faisait partie de ceux qui font vivre une ville, vivre les tavernes, et pourtant elle s'étaient peu croisées.

Pourtant ce soir elles se retrouvèrent seules en taverne, et enfin elle pu voir qui elle était vraiment, malheureusement de la discussion en découla que celle-ci allait bientôt quitter le bout du monde.

Oh il est vrai que Maelys était là depuis peu, donc elle ne pouvait peut être pas tout comprendre, ça n'est pas simple de vivre dans une ville où peu font des efforts, ou que peu de voyageurs ne fassent la route jusque là.

Mais que fallait il donc faire pour que Brest devienne une ville où tout le monde se pousserait pour y arriver?

Le Grand Duc, peut être que lui pourra faire bouger les choses, ou alors plus simplement, tous ceux qui la croiseront dans les rues du duché.

Elle était arrivée, et trouva un endroit non loin du chateau du GD, elle s'assit là avec un panneau.

Citation :: Non Eulalie tu dois rester
Vous passants, vous voyageurs
Pourquoi ne pas pousser jusque Brest
Doit elle devenir une ville fantôme

Manger elle ne le fera point tant que des réponses ne lui seront pas données.

[RP ouvert à tous]

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:: J'avançai , cadence nerveuse autant que vive vers Kastel, en ruminant de tendres pensées envers Maé .

Cinglée, piquée, tapée, fol dingo ! Et un tir express de mon pied, dans la caillasse qui s'envola pour rebondir sur un tronc d'arbre et.. ..retour à l'expéditeur.

- Nan mééé ooohhhh !m'exclamai-je contre ce foutu arbre pour faute de se trouver au mauvais endroit. Bin quoi ?! il faut bien un responsable quand même. Reprise de ma démarche légèrement moins hargneuse en revenant à mes moutons.

Maé. Mae. Mais j'la connais même pas c'te mioche !! Ils ont quoi tout ces gamins, à 14 ans ?!! Une fois avec David m'a suffit !
Froncement du nez au souvenir de la fichue trouille bleue qu'il m'avait faite.
Nom d'un chien , mais qu'est ce qui lui a prit à celle ci ! C'est contagieux la folie ?! va vraiment falloir les soigner tous ces habitants à Brest ! Tssss, y sont tous plus givrés les uns qu'l'es autres ! Corne de bouc ! c' pôs possible qu'de voir ca ! Et je manque de m’étrangler a serrer un peu trop fort le col de ma capeline sur mon cou sans cesser de maugréer.

Grève de la faim. Grève de la faim. Elle est complètement zinzin ! y en a déjà un paquet qui crève sans rien d'mander, v'la qu'elle , elle le fait exprès ! J't'en ficherai d'la grève de la faim , moi ! J'vais l' emboquer d'force si y faut ! Tiens comme jadis les oies qu' je gavais ! tout pareil que j' m'en vais lui faire ! Elle y r'viendra pas deux fois ! Ou....
j'la laisse crever ! après tout ,j' l'ai juste vu quoi ? deux, trois fois ? ... mouais.. c'est une bonne option ça.. ' fin..... tss, m'inerves, m'inverves !

Ficelage de la besace qui veux se faire la malle de mon épaule, prunelles scrutatrices de l'horizon afin de voir ou je me dirigeai, et estomac qui se noue en imaginant la mioche raide morte et forcement....

C'est r'parti !!! La balance mental qui me rejoue sa scène du deux ! et vas y que ça vacille sur un :
" T'oublies l'affaire, tu laisses faire " avant de tanguer vers :
" Mais ca va pas ! t'vas pas la laisser crever par ta faute ! "

Corne de bouc, c' qu'elle pouvait m’énerver sérieux c'te balance ! Elle se pointait toujours quand j'le voulais pas !

Partir de Brest ? mais c’était devenu une telle évidence ! Alors s' laisser crever pour qu'je reste, vrai ca m' dépassait complétement.

- " T'es une personne importante ici.." Voila son prétexte ! Alors la; la mioche elle m'avait sacrement fait rire ! J'étais fichtre tout, sauf importante ! Tssss, nan mais, comment elle avait tenté de caresser l'poil dans le bon sens. Mais sur ce coup là, elle s'était large planté. Je souris à part moi en pensant qu'elle me connaissait vraiment pas la mioche. Puis derechef son image blanche et froide s’infiltra devant mes yeux. Tssss, m'inerves... soupirs, ralentissement puis changement de direction. Nan j' pouvais décemment pas la laisser crever pour la folle que j'étais moi même.
Elle voulait faire revivre Brest ? bin.. fallait y foutre un sacré coup de pied dans la fourmilière ! et faire tomber quelques têtes aussi.. alors la, j'lui souhaitais bien du plaisir, parce que les têtes en questions, elle se baladaient avec leur cuillère en argent, quand oh miracle, elles décidaient de sortir de leur bureau pour vous ignorez royalement si ce n'est pour vous faire la morale, va sans dire ! Tu parles, comme si on pouvait parlementer avec les nobliaux ! Vrai, bien du courage à elle, mais s' laisser crever pour une donzelle, là.. ca dépassait mon entendement.

Direction le duché... eurff ca signifiait aussi un château... là ou justement se pavanaient tout ceux que j’exécrais, ça promettait. A moins qu'elle se fasse virer manu militari - ce qui somme toute arrangerai bien mon affaire - j'allais m'en charger moi-même. Quoique...., l'idée de la laisser moisir quelque temps, histoire qu'elle se rende bien compte que sur cette terre, personne n'est important à moins de roupiller avec les fameuses cuillères en argent, fit son apparition en même temps que le profil du château. Je continue ma marche, planque mon visage sous mon capuchon puis sillonne les rues au milieu des badauds.
C'est au détour de l'une d'elle que je la vis. Sourire en coin très amusée en la voyant assisse en tailleur avec à son pied une pancarte remplie de charabia. Invisible à son regard, j'appuyai mon épaule contre le mur d'une manse, entrecroisai mes guibolles et attendit de voir. Mon sourire ironique s’élargit au vu du nombre de passants qui la regardaient sans rien comprendre. Je décidais de lui laisser encore un bon moment avant qu'elle ne comprenne la leçon que j'ai compris depuis belle lurette : " Ici bas, la vie d'autrui n'est rien, inutile de croire en l'humain."

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Maelys a écrit:: Maelys ruminait dans sa tête, mais qu'est ce qui lui avait pris, Rhooo je suis bête, mais je suis bête, qu'est ce que je fou ici.

Eulalie, elle la connaissait peu, à peine même, et pis ça faisait pas si longtemps qu'elle était à Brest, qu'est ce qu'elle en avait à foutre en faite.Mais t'es folle marmonnait elle, je suis folle à lier.

Et les passants qui passaient devant elle là, sans même la voir des simples gueux comme elle, alors pourquoi des nobliaux s’arrêterait il pour lui demander ce qu'elle faisait là.

Enfin en même temps les nobliaux ont en avait pas besoin, elle voulait juste qu'il y ai un peu de passage , c'est tout pour que des personnes comme Eulalie se dise que Brest n'était pas encore une ville morte.

Et pis elle exagère un peu quand même se dit elle, depuis qu'elle traine dans les tavernes Mae trouvait qu'il y avait de la vie, elle rigolait pratiquement tous les soirs.

Ca doit être les vieux se dit elle, il leur en faut toujours plus, et encore toujours plus.

Tssss, Sir Elvis (une image d'un homme viril et beau comme un coeur revint en mémoire) semblait fort apprécier notre ville, sir Ghell et toute sa smala eux aussi (bon d'accord une polémique est en cours sur lui) mais bon il appréciait aussi.

Dame Airina ne semblait pas mécontente non plus avec sir Macsen, elle exagère, elle exagère quand même.

En plus qu'avait elle oser dire, qu'en plus de la grêve de la faim elle allait se mettre nue, oui bon elle sera pas là pour voir, c'est qu'il fait bien froid quand même, vais peut être pas abuser.

Mais il y a des jours comme ça, ou d'un coup on semble normal, et la seconde d'après hop un déclic se passe dans la tête et hop on se retrouve comme une mendiante avec un panneau qui ne veut rien dire.

Et pis qu'est ce que tout le monde en a a foutre, une tite chanson, a voila peut être qu'une tite chanson aiderait à garder une ou deux âmes qui vivent dans ses rues.

Faut qu'elle reflechisse

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:: Bon, pas l'tout mais j'allais pas y passer la nuit nan plus hein ?! Ça caillait léger menu et vu la tête dubitative que Mae faisait, j'estimai qu'elle devait avoir comprit la leçon. Elle semblait en très grande conversation avec elle même pour dire vrai, pendant que j'affichai de plus en plus un sourire amusée certaine qu'elle avait comprit mon avis.
Elle était finalement marrante cette gamine, comme tout ceux de cet age qui pense pouvoir modifier tout d'un claquement de doigt. Une pensée pour David surgit de ma caboche , celui la, c'est sur il me manquerait une fois que je me serais installé à Tréguier. Car vrai, je quittais Brest, mais je partais pas non plus à l'autre bout du Royaume ! Tsss, toute une histoire pour si peu...

Un coup d’œil sur les alentours. Pchoune.. Enfin si, du monde qui passait, mais pas une âme ne s’arrêtait. Je retins mes rires en pensant qu'elle ne récolterait rien du tout , pas même une seule piécette mais d'ici à ce qu'un chien vienne lever la patte sur elle, ça compléterait le tableau. Bref, personne ne venait lui parlementer , j'en déduisis donc que je devais être la seule Brestoise à l'avoir suivie. Oui, bon d'accord cela me concernait de près,
-de trop près grommelais-je. Et l'endroit n'était pas pour me mettre à l'aise en prime. Tsss, en place public du duché... n'importe quoi vraiment. La place de Brest aurait du lui suffire amplement. Grrr, ce que l'idée de devoir traverser ce lieu à la vue de tous pouvait m’exaspérer.

Une profonde inspiration pour me donner du courage, un coup d'épaule pour me redresser en même temps que j'abaissai mon capuchon le plus possible sur ma face. Un pas, un second
Tu lui dit quoi ? qu'elle oublie tout ça et qu'elle rentre chez elle ?
Mine perplexe. Aussi peu âgée soit elle, elle était tenace je le savais, pas sur que le simple fait de lui dire : rentre chez toi fonctionne..
Oui, mais la, elle a vu, elle a comprit..
Je continue en regardant mes bottes, mes deux neurones en ébullition pour trouver LA solution qui la fera changer d'avis en songeant aussitôt :
T'as du bol que Ko soit pas la.. tss, il l'aurait aidé presque sur.. je s'rais sur le pont d'un rafiot enfermée dans une malle comme il me l'a promis.. tss, sure que je ferai moins la maligne.
Levage de tête un peu plus affolée pour zieuter les alentours à la recherche éventuelle de celle de Ko. Je le sentais vraiment capable de me donner un coup de gourdin sur le carafon pour m'endormir. Cependant je fus rassurée de ne voir aucune figure connue que j'en soupirai d'aise. Il devait être encore sur son rafiot, ce qui était une bonne chose. De cogitation en cogitation, l'instant crucial arriva, je me retrouvai devant Mae.
Arff oui, merdoume je savais toujours pas quoi lui dire pour la raisonner., bon bin, improvisation.. Je m'accroupis afin d’être à sa hauteur, puis rabaissai juste un chouilla mon capuchon afin qu'elle puisse voir qui se plantait devant elle.
Je plongeais mes prunelles dans les siennes, lui fit un sourire rassurant tout en lui signifiant d'une voix complaisante :

- Tu rentres chez toi maintenant, hein ?! Finit le spectacle. Tu oublies la folie qui t'as prise, tu vas te mettre au chaud, et manger. Je le saurai si tu ne le fais pas, David saura me le dire. Je lui fais confiance, si je lui demande de t'espionner, il le fera.

Tout comme pour David au même age , j'ajustais un sourire bienveillant et si ni l'endroit ni le motif me paraissait vraisemblable, son age pardonnait le reste. J' étais infichue de lui en vouloir finalement mais n'avait pas envie de la ramener chez elle. Aussi une idée me vint d'un pieux mensonge.

- Tu sais, rien n'est irrévocable, mais pour l'instant j'ai besoin de prendre le large. Tu peux le comprendre j'en suis sure. Mais toi, n' oublies pas tu as des Brestois à t'occuper. Allez file maintenant.

Mes prunelles adoucies ne quittait pas les siennes quand ma caboche me tambourinait : Si elle se met à hurler a tout va, je fais quoi ? filer a vive allure en priant pour que mes bottes ne s’emmêlent pas ? eurff, pas gagner du tout.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Maelys a écrit:: Mae marmonnait, ruminait depuis nombreuses heures maintenant qu'elle était là, personne, mais je dis bien personne n'a jetée un œil sur elle.

Mais qu'est ce qui lui avait pris de faire ça, sa jeunesse peut être, sa hargne qu'elle a emmagasiné depuis quelques années.

Tssss Eulalie avait raison, pas possible, mais elle ne l'avouerait pas devant elle, fierté oblige bien que.....

Brest est elle une ville si insociable pour que personnes ne veuillent en parler, est ce vraiment une ville où il ne faut pas y habiter???? tellement de questions commençaient à se bousculer dans sa tite caboche.

Lorsque d'un coup, elle vit une personne se tenir devant elle, cette personne s'accroupit à sa hauteur et là elle vit deux prunelles la fixer.

De suite elle reconnue Eulalie, elle semblait mi détendue, mi énervée, on se demande bien pourquoi.

- Tu rentres chez toi maintenant, hein ?! Finit le spectacle. Tu oublies la folie qui t'as prise, tu vas te mettre au chaud, et manger. Je le saurai si tu ne le fais pas, David saura me le dire. Je lui fais confiance, si je lui demande de t'espionner, il le fera.

Malgré qu'elle devait être énervée après Maelys, elle n'éleva pas le ton de sa voix, mais par contre Mae resta là sans voix pendant des secondes qui semblaient être une éternité.

Que lui répondre,
Oui t'avais raison c'était complétement stupide de ma part, j'ai cru à St Nicolas comme une grande enfant

Non, rester bornée comme elle savait aussi bien faire, je suis sur qu'il peu avoir du changement.

Mais bon il suffisait juste de se remémorer les faits, personne ne s'étaient arrêter devant la jeune fille, même pas un regard, rien.

- Tu sais, rien n'est irrévocable, mais pour l'instant j'ai besoin de prendre le large. Tu peux le comprendre j'en suis sure. Mais toi, n' oublies pas tu as des Brestois à t'occuper. Allez file maintenant.

Oh un soupçon d'espoir dans ses propos, peut être qu'elle se rendra compte que la vie ailleurs est pareille qu'a Brest, peut être qu'elle reviendra sur Brest après quelques temps.

Elle se leva prête à rentrer et pis prise par une soudaine envie de crier

Eh Ohhhhhhhhhhhhhh y a t'il personne iciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, non mais c'est quoi ce je m'en foutismeeeeeeeeee.

Les villes de Bretagne ne valent elle pas la peineeeeeeeeeee?

Et pis elle resta là un instant les poings fermer à côté d'Eulalie

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Azylys a écrit:: La brune avait traversé la place sans vraiment s'arrêter, il est vrai. Elle avait vu la jeune fille assise avec sa pancarte, c'était vrai aussi. Pourtant elle revint sur ses pas en l'entendant crier. Elle avait raison la petite, elle avait fichtrement raison et elle lui rappelait Foix, l'époque où la brunette elle aussi criait à qui voulait l'entendre que la ville en valait la peine. Alors Azylys hésita, mais elle revint sur ses pas. Elle s'arrêta à sa hauteur, plongeant ses prunelles bleu glacé dans celles de la jeune fille comme si elle tentait d'y lire tout ce qu'elle cachait derrière cet appel. Bientôt un sourire se dessina sur ses lèvres et la vannetaise s'adressa à la brestoise.

Oui, les villes de Bretagne valent la peine que tu hausses ainsi le ton, mais je rajouterais qu'elles ne sont pas les seules à valoir cette peine.
Je suis Azylys, vannetaise depuis quelques mois à peine, mais il y a quelques années je criais comme toi sur une place toulousaine.

Azy l'avait tutoyée sans même s'en rendre compte. Elle n'aimait certes pas ce "vous" de politesse qui mettait de la distance entre les gens, mais ce qui l'avait poussée plus que tout à l'abolir ici dès le départ, c'est qu'elle se reconnaissait un peu en cette jeune femme. Le même tempérament têtu et déterminé, typiquement breton d'après ce qu'elle avait entendu. Et cette folie courageuse, de celles qui abattaient des montagnes pour moins que ça. La brune avait fait le premier pas, elle n'était pas bretonne d'origine pourtant elle était la seule à avoir fait ce pas en avant. Ce spectacle était-il donc si courant par ici que personne ne daigne y jeter un regard ?

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:: J'eus l'impression que ça raisonnait sérieusement dans la tête de Maé. Son visage passa - me semble t-il - par plusieurs expressions. Abasourdie pour commencer et j'étais incapable de comprendre pourquoi, puis vint de la hargne; ce qui ne m'étonna pas le moins du monde. Limite si elle ne serai pas les dents. Si elle fut un homme, sur que je me serai reculée de peur d'en prendre une dans le nez.. mais à mes derniers dires, je cru entrevoir une lueur au fond de ses prunelles. Était ce un mirage dû à la faible luminosité où la vérité ? Mon pieu mensonge pouvait il si bien fonctionner ? Était ce vraiment un éclat d'espoir que je discernai dans son regard ?
Quoiqu'il en soit, en la voyant se redresser, j'élargis encore plus mon sourire entièrement amusée par sa folie passagère. J'étais heureuse qu'elle m'écoute - car elle m'écoutait bel et bien non ?! et lui ébouriffai rapidement les cheveux avant de me lever souplement à mon tour. Ma caboche ne cessait de pouffer de rire des : " nan mais j'te jure, gréve de la faim.." ; quand soudain, Mae stoppa nette sa marche.
Je déglutis diffficilement en la voyant serrer des poings et...avant même de comprendre vl'a qu'elle se mit à tonitruer aussi fort que les cloches des églises !
Par les saints Couillons du pape ! l'était temps de prendre la tangente ! Y a pas, à hurler comme ça, cette fois ,elle allait attirer un peu plus que de vagues regards ! Malgré tout, je notai que son discours avait changé, il n'était plus du tout question de ma personne et ce simple fait, me tranquillisa. C'est alors qu 'un autre souvenir m'obligea à me mordre les lèvres devant l'hilarité qui montait . Mes paroles allant souvent bien plus vite que ma réflexion, je lui montrai une mine espiègle, puis d'un ton malicieux lui murmurai à l'oreille :

- Tu devrai te mettre toute nue. petite signe affirmatif pour rehausser le tout. T'aurais plus de chance , pour sur. T'as vu la tête de Gwel quand tu as dit que c'est ce que tu ferrai ? Sa tête comme ses dires, d'ailleurs ! Sur qu'il se pointerait pour ne rien rater de cette.. euh.. féérie ! Et avec lui, mazette ; tous les gardes ! Et j'te parles même pas d'l'animal en rut, qu'est David en c'moment... Mumum, pas à dire, tu f'rais un malheur ! Tout l'monde te suivrait ! Mouais pas sur que ce soit pour la raison que t'invoque , mais bon, t'aurai enfin droit à quelques spectateurs.

Forcement je ne pus retenir plus longtemps mon rire taquin à souhait. J'en étais encore à m’esclaffer quand je vis une donzelle faire demi tour et s'avancer, encore... encore... et... encore vers.. nous ? eurff, voui, vers nous... L'avait réussi la mioche, mais vu la tête que celle d'en face affichait, je cru qu'elle voulait bien plus lui chercher chicane que parlementer. Comme toujours, je ne pris aucun temps de réflexion et me sentant totalement responsable de la situation actuelle, je vins me planter de trois quart devant la mioche afin de lui éviter la torgnole que je présentai.
Prunelles bleues de glace qui se figent dans celles de Mae... Oula, ca sentait de moins en moins bon, je levai mon bras afin de choper celui de la souris au moment où...

Euhh.. c'est quoi c't ' inattendu sourire.. ? Froncement de sourcils méfiants, turbulence des deux cellules qui me servent de cerveaux puis esgourdes grandes ouvertes au flot de paroles qui s'échappa.
Ah bin, celle la, j'l'avais pas vu v'nir.. mais alors pas du tout.. mais euhh, une fois son discours terminé, je cru comprendre qu'elle pensait exactement comme moi. Perplexe je pris , à mon tour la parole en répétant ce que j'avais saisi.

- Demat, m'dame, mais euhh......, j'voudrais être sur d'avoir bien tout capté ..
Bon d'accord , la Bretagne en vaut la peine. En gros Maé dis je en la regardant amusée ; continue de pailler de la sorte, mais ..... je me retournai vers l'intervenante, le ton plus lourd ; t'attends pas à des miracles. Ca marche pas. C'est bien ca, que vous voulez dire, nan ? La preuve, vous l'avez fait ailleurs et maintenant, bin... Z'etes ici....

Retour de ma mine chagrine vers celle de Mae, ton plus morose pour poursuivre:

- Mais j'pense que tu l'as compris ce soir, nan ?! D'solée Mae, j'aimerai pouvoir te dire l'inverse, mais les faits parlent d'eux même, tu crois pas ? Dis leur que tu veux leur place, et alors même les plus muets des nobliaux crieront aux scandales, piquent leurs quelques écus et on entendra parler que de toi, pour le reste... oublies. Les gueux n'ont plus la force de s'époumoner ni de s'amuser à force de devoir gratter des journées durant à la mine. Pour les autres, ils préfèrent rêver en secret de ce pouvoir absolu qui les mettrait à l'abri du besoin et leur permettrait de mépriser les gueux en oubliant que jadis, ils en firent partis...

Je soupirai, baissai la tête devant ce lourd constat, même si il ne représentait pour moi-même qu'une demie-part dans mon éloignement.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Ghell a écrit:: Ghell avait observé la Scène, La jeune Maelys s'époumonait pour pas grand chose la pauvre…
Il l’avait croisé en Taverne, il l’aimait bien…
Il lui avait même écrit une missive pour lui demander de venir rejoindre sa famille a Vannes…

Il était comme cela Ghell, Protecteur avec ceux qui le méritaient…
Il descend de son Cheval, Il prend une Pomme dans la besace accroché au flanc du Cheval…

Il l’essuie avec son mouchoir Propre…
Il s’avance doucement, et s’accroupit devant l’enfant…
Enfant ??? Presque une demoiselle…

Maelys ??? Vous vous rappelez de moi ??? Ghell d’Hell…
Tenez prenez cette Pomme… Croquez dedans…

Il lui sourit…

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Valmer a écrit:: Après un long voyage - périlleux autant qu'onirique - sur une nef hérissée de voiles blanches, Ker Valmer avait été très heureux ces derniers jours de parcourir enfin les rues pluvieuses et austères de la Bretagne éternelle. Cela le changeait tant de son lumineux Périgord fleuri. Une éclaircie passagère fut propice, pensa-t-il, à aller prestement à la rencontre de l'autochtone.

Ne ratant pas cette rare occasion, il chemina en souriant entre les murs de granit gris surplombés de tuiles noires encore humides. Sur une place, une attraction ludique en forme de calvaire vivant retint son attention.

Une jeune fille semblait jouer à résister à la faim pour attirer les horsains jusqu'à elle. Ahh, où allaient donc se nicher les ressorts de la séduction féminine ...!!! Elle réussissait, elle en avait attiré au moins un dans ses rets ! Il était heureux d'être un acteur de ce spectacle de rue même s'il saisissait mal le lien entre la fin et les moyens.

Valmer se pencha vers un de ses voisin et lui demanda : "Faudra-t-il lui lancer des crêpes à un moment ?"

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Maelys a écrit:: Maelys avait juste sortie ce qu'elle voulait en criant, cela lui avait permis d'exprimer sa frustration, en effet Eulalie avait surement raison, c'était du grand n'importe quoi.

Mais était ce juste pour Eulalie qu'elle avait fait ça, ou alors pour éviter que ce genre de choses se reproduise avec d'autres Brestois ou elle même.

Sa jeunesse était encore une source d'espoir ou alors juste un grand ......leurre sur ce qui se passe en Breizh.

Elle vit une femme se diriger vers elle quelques instants après, et elle ne semblait pas vraiment contente, je dirais même plus vu la façon dont elle se dirigea vers les deux femmes qu'elle allait surement entendre sonner les sons de cloche de très très prêt.

Elle recula malgré elle d'un pas, lorsque celle-ci plongea sont regard bleu glacial dans les siens.

Puis comme par enchantement elle distingua un sourire sur ses lèvres, peut être que la foudre ne frappera pas si fort cette fois_ci se dit elle.

Elle dit :
Oui, les villes de Bretagne valent la peine que tu hausses ainsi le ton, mais je rajouterais qu'elles ne sont pas les seules à valoir cette peine.
Je suis Azylys, vannetaise depuis quelques mois à peine, mais il y a quelques années je criais comme toi sur une place toulousaine.

Rhoooo non avait elle bien entendu, en gros elle allait dans son sens en disant qu'elle même avait pareille dans une autre ville, et que tout cela en valait la peine.

De...demat dame Azylys, enchantée me prénomme Maelys, Maelys Guivarche habitante brestoise et oui je suis ici car mon amie Eulalie ici présente à décider de quitter Brest, pour de nombreuses raison et je....je voulais lui prouver que Brest ne pouvait pas être si morte que ça.

Je voulais juste lui montrer que Brest pouvait attirer foule, mais malheureusement j'ai ratée , personne n'a daigné s'arrêter. Mais trugarez pour vos propos cela me rassure un tant soit peu malgré tout.

Puis Eulalie intervint à son tour

Tu devrai te mettre toute nue.

Mae sourit, rhooo il est vrai qu'en taverne j'avais lancé cette idée saugrenue, mais je ne veux pas faire réagir les personnes juste à ma nudité mais plus à mes paroles, en même temps je ne sais si le spectacle serait si intéressant.

Elle imagina un instant Gwel ou david à la regarder avec des yeux de loups prêt à la dévorer.Et cela lui décocha un petit rire.

Puis celui-ci tomba lorsqu'avoir répondu à la dame Eulalie se retourna vers moi.

Mais j'pense que tu l'as compris ce soir, nan ?! D'solée Mae, j'aimerai pouvoir te dire l'inverse, mais les faits parlent d'eux même, tu crois pas ? Dis leur que tu veux leur place, et alors même les plus muets des nobliaux crieront aux scandales, piquent leurs quelques écus et on entendra parler que de toi, pour le reste... oublies. Les gueux n'ont plus la force de s'époumoner ni de s'amuser à force de devoir gratter des journées durant à la mine. Pour les autres, ils préfèrent rêver en secret de ce pouvoir absolu qui les mettrait à l'abri du besoin et leur permettrait de mépriser les gueux en oubliant que jadis, ils en firent partis...

Mae de nouveau commencer à marmonner, tsss c'est qu'elle avait raison la vieille (bon j’exagère un peu elle n'a que 24ans), et vlam en veux tu en voila une nouvelle couche pour bien te prouver que j'ai raison.

Et pis que voulez vous répondre à cela puisque cela semble se confirmer depuis quelques heures.

Oui oui c'est bon ça va j'ai compris, j'y aie crue et maintenant j'y crois plus.Vaut mieux que je rentre et que je n'y pense plus, ton choix est fait depuis longtemps, et quoi que je.....

J'allais continuer lorsqu'un autre intervenant arriva, je lui souris reconnaissant le sir Ghell.

Maelys ??? Vous vous rappelez de moi ??? Ghell d’Hell…
Tenez prenez cette Pomme… Croquez dedans…

Bien sur que je me rappelles, comment allez vous? Elle prit avec plaisir sa pomme car la faim commençait à lui tenailler les entrailles.

Mummm, je...mumm dit elle en croquant la pomme, j'ai voulu retenir une amie pour qu'elle ne parte pas et j'ai pas trouvé meilleur moyen que de m'afficher sur la place publique du duché mummmmm.

Mais bon faut croire que c'était une véritable sottise de ma part, j'ai encore cru à St Nicolas ou à Aristote j'en sais rien.

Elle vit un homme non loin de la tite foule s'arrêter et qui les regardait l'air de dire pfffffff mais quel intéret?????

Elle lui fit signe malgré tout de se joindre à eux, plus on est de fou, plus on rit, n'est ce pas!!!!!!

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:

Outch.. Ça s'appelle , retour à l'envoyeur ou j'm'y connais pas.. Je déglutis amèrement en l'entendant balancer mon nom à la première inconnue qui passe, croise les doigts pour que cette dernière ne fasse pas partie de celle qui vous coupe la gorge au milieu d'un fossé, et en scrute plus attentivement son visage. Bin oui, la leçon que j'avais tenté d' inculquer à Maé, sur :" personne n'est rien ici bas,, inutile de croire encore à l'humain" ne s’était pas pointé comme par magie.. Enfin, il y avait ca, et autre chose qui me l'avait fait comprendre.
Pour le coup elle avait encore beaucoup à apprendre Mae... Sur que je m'amusais à le dire à quiconque quand je me baladais. Pourquoi pas non plus, me pavaner avec une pancarte qui disait :

Citation :: J' prends les chemins ce soir pour qui veux bien l'entendre, et j'm'en vais avec toute ma fortune en plus ! C'bon à prendre pour qui veux !..

Tssss. La bonne nouvelle est que justement, elle n'avait pas dit où je comptais me rendre, du coup, ça laissait une chance sur deux. Vrai aussi que la dame devant elle s’était présenté, quoique... un faux nom, une fausse identité, un pigeon qu'on envoie à l'ami qui fera la besogne... c'est vite fait aussi...
Sur ce, je levai un instant les yeux au ciel en soupirant avant de sourire en coin en l'entendant marmonner si difficilement qu'elle me comprenait enfin. Ce sont des bruits de sabots qui me mirent en alerte, et la première pensée : Vl'a la garde ! on va s'faire virer ! y aiment pas les spectacles, c'bien connu .. tambourina mon crane. Regard perçant vers l'unique cheval qui s'avance et... sourire en coin ironique en reconnaissant l'homme qui descend de sa monture.

Tiens donc.. m'sieur la polémique qui passe.. Il m'avait dit vouloir faire un duel normalement çui la et avec une donzelle en prime ? Elle s'est débiné ou elle est raide morte ? Apparemment l'est encore entier lui, donc...et pis... y s' presentait à des élections aussi ? Ou donc qu'il en est avec c'histoire ?

Eurff, pour ca , à lui aussi je lui promettais bien du plaisir. Les tensions infernales qu'avaient connus Brest à l'époque d'une certaine élection m'avaient autant laissé dégoutté, qu’énervé. Ils hurlaient à tout va en place public. Des gentillesses plus basses l'une que l'autre...
Tss, le pouvoir , un mal, un vice, une passion qui ronge l'Homme, qui l'obsède et qui tue. J'avais vraiment bien du mal à comprendre leur acharnement. A quoi cela servait il d’être craint d'autant pour être apprécié de si peu ? Vrai, cela me dépassait , tant de mensonges, de coups bas, de vilenies pour.. ?
Pour quoi exactement ? L'argent ? La renommée ? La fierté d'une ville ? d'un pays ? mais ou était donc la fierté dans le mensonge, la guerre, la haine.. Non désespérément non, je ne comprendrais jamais qu'on veuille de ce pouvoir où qu'on s'y cramponne comme le ferait une mère auprès de son enfant mort.

Mes pensées cognaient à la lucarne de mon ciboulot comme les moucherons viennent mourir sur une lanterne jusqu’à ce que Ghell se mette à hauteur de Maé en lui offrant une pomme.
Et zou, mes neurones cessent tout brouhaha , je levai les yeux au ciel. Vrai des donzelles qui minaudent , j'en avais croisé un paquet, mais corne de bouc ! un bonhomme qui en faisait autant, là, j'avais du mal... Un précieux.. Voila le mot qui me vint de suite dans le crane.. et forcement je dissimulai un petit rire dans ma senestre en faisant mine de tousser.
En tout cas, je pris note qu'il adorait nourrir le monde.. Une façon de faire sûrement pour s'acheter une certaine.... notoriété ? Ouais, ça doit être ca, je lui devais quand même pas mal de viande à très bon prix..Pensait il vraiment acheter les Bretons en les nourrissant à bas prix, voire.. gratuitement ?
Je finis par soupirer. Cet homme restait une énigme, autant je n'aimais pas ces manières qui sonnaient fausses, autant il semblait généreux. Qu’espérait il ? Qu'attendait il ? Que cherchait il ? En tout cas, il me fichait la trouille, c’était sur. Je n'avais aucun mal à l'imaginer me trancher la gorge sans le moindre regret juste parce que je ne serai pas de son avis. A cette idée ma dextre frotta mon cou en affichant une tête apeurée. Vrai, je sentais qu'il n'y avait que deux options avec lui, être de son coté ou ..son ennemie, mais impossible de ne rester qu'un quidam parmi tant d'autre, et je n'aimais vraiment pas me sentir dans l'obligation de faire un choix aussi raisonnable soit-il pour ma santé.

Quoiqu'il en soit Mae croqua dans sa pomme sans aucune contrariété,elle, et déballa son laius pour la énième fois, me ramenant à la raison de ma présence à ses cotés. Je pris la parole.

- Demat Ghell, contente de.... te revoir.

Mouais, ca sonnait bien creux, mais le nœud de la trouille qui s'acharnait sur mon estomac m’empêcha , une fois de plus de rester sereine devant lui, comme les fois précédentes en taverne, à vrai dire. Je me tournai ensuite vers Mae, plus qu'une envie; me tirer de cette place devenue subitement trop exiguë.

- Mae, tu rentres hein ?! Je.. te laisse....

Bref regard vers Ghell avant que je ne devienne translucide suite à un souvenir. J’avançai en titubant, certaine d'avoir fait la plus belle erreur de ma vie.

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Ghell a écrit:: Ghell salut Eulalie d'un signe de Tete...

Il se souvenait de cette charmante jeune dame, un peu trop discrete se disait il...

Heureux de vous revoir...

Il la regarde en souriant...

Mais je dois aussi partir, j'espere que je vous reverrais bientot sur Vannes...

Prenez garde sur les routes, et Que les demons vous protegent...

Il se penche et donne un bisou sur le front de Maelys...
A bientot petite fille...

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Maelys a écrit:: C'est bon ayez le message était bien passé,il lui en avait fallu du temps malgré tout pour comprendre.Eulalie devait bien se marrer, elle l'avait pourtant prévenue, meuhhhh non la tite en avait décidé autrement et donc hop la voila......

Etre ou ne pas être tel est la question? ou comment se sentir bête et inutile, ou fait pas ci fait pas ça et voilà ce que tu as, enfin tout ça pour dire que chaque ville doit avoir ses problèmes, et que chaque ville doit les régler par elle même au vu de la triste constatation de son incroyable épopée , ce qui est fort étrange c'est d'entendre toujours les mêmes choses, les mêmes phrases comme quoi le breton est solidaire ou qu'il est comme si ou comme ça.....balivernes se dit la gamine.

Elle vit Eulalie qui prenait la poudre d'escampette alors que sir Ghell venait tout juste de s'arrêter, elle regardait tout en croquant sa pomme les différentes phases de son visage lorsque celui ci commença à lui parler.

Elle semblait être effrayée, ce qui était étonnant de sa part, elle finit tout juste sa pomme lorsque celui-ci lui posa un baiser sur son front.

A bientôt sir ghell et bonne route

Puis se retourna vers l'ombre furtive d'Eulalie,

Eulalieeeeeee attends

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Riwan a écrit:: Alors que je me promenais j’aperçois ce curieux panneau. Je m'approche, laissant mon escorte à l'écart.
Certainement une folle.

Alors que je m'apprête à faire demi tour, quelque chose me pousse à continuer à m'approcher.

Je dis donc:
Et bien, que se passe-t-il ici ?

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Maelys a écrit:: Maelys avait enfin compris, mais elle était déçue de voir que son amie avait raison, pourquoi croyait elle qu'elle aurait réussit à remuer un peu plus les foules.

Qu'est ce que les bretons avait à faire d'un petit minois et d'une langue bien pendue d'une gamine de 14ans, enfin bientôt 15ans comme elle aimait à le dire.

Elle allait se diriger la pancarte à la main vers Eulalie, lorsqu'elle vit un homme s'approcher, celui-ci semblait nobliaux au vu de des vêtements portés et pis elle vit quelques hommes derrières lui.

Fallait qu'il soit sacrément riche se dit elle pour avoir autant de garde à ses côtés. Elle ne pouvait pas savoir qui c'était puisqu'elle ne l'avait jamais rencontré.

Et bien, que se passe-t-il ici ?

Demat messire, Maelys de Brest, ce qui se passe pour vous faire cours puisque cela n'a servit à rien.

J'ai voulu attirer les regards sur Brest à cause d'une amie qui a décidé de partir, malgré l'engouement de certains dans notre ville, celle-ci est amenée à dépérir puisque les autres bertons ne poussent que très rarement jusque là.

Enfin bref tout se remue ménage pour être royalement ignorée par tous ces bretons, faut croire que c'est chacun pour soit et pis en plus comme suis jeune bah po grave .

Ce qu'ils ont oublié c'est que la future Bretagne c'est eut être un jour nous qui la représenterons.

Vous avez tout compris? et pis je ne vous ai pas demandé vous êtes???

Eulalie a écrit:: J'avançai, démarche hésitante, visage livide , prunelles rivées sur les pavés, capuchon au plus haut sur ma tête quand soudain.

Maeeeeeee !! Si tu continues à hurler mon nom ainsi; je vais..., je vais... instant de profonde réflexion t'couper la langue !! poursuivis-je mentalement sans voir le fruit de mon discernement, mais en me figeant sur place les poings serrés. Lentement je commençai à me retourner en entendant ses pas se rapprocher mais encore une fois je fus prise au dépourvue.
Des sabots, beaucoup de sabots, une véritable fanfare - me sembla t-il - se mirent à résonner. Était ce un effet de l'écho ? Brusque retour de mon regard sur l'horizon, pour voir : nom d'un chien ! Les v'la les gardes !! A peine audible, je ne fis qu' un marmottage roque de fond de gorge, les dents serrés :

- Ca y' est, on y a droit ! On va l'recevoir not' blâme !

Puis,tout bruit cessa. Du moins, je le crus. Je n’entendis plus que le bruit sourd de la chamade de mon cœur. Celle de la peur. Non. Pire. C’était celle de l'effroi qui transperce l’âme et le corps avant d'entendre la sentence de votre jugement.

Les chevaux avaient cesser leur allure puis un homme descendit de sa monture. J'eus l'impression étrange de le voir s'approcher au ralentit, la sensation de voir notre bourreau s'approcher avec toute l'impassibilité dont il fait preuve face aux condamnés ,mélange de sérénité et de froideur. Et le temps me jouait encore son fameux tour à transformer ses secondes en minutes.

Pouvais je être encore plus livide que l'instant d'avant ? Je n'aurai su le dire, mais si on me l'avait affirmé, je n'en aurais pas été surprise.
Sous mes prunelles figées, je notai cependant qu'il était sacrement bien affublé. Trop bien affublé aux regards des gueux que nous étions, et rien à voir avec des vêtements de garde. Qui était ce alors ? Un de ces nobliaux ? Chose certaine, ce n'était pas un Brestois, jamais croisé à Kastel où Tréguier, ni à Saint Brieuc et pas plus à Rohan..Torture de mes deux neurones. Nan, ce visage ne me disait vraiment rien.

Il prit la parole.
D'emblée je le trouvai hautain. Aucune présentation de sa part mais une manière de questionner, comme si on le dérangeait à l'heure du thé. On allait y avoir droit au sermon.. pour sur. Un sermon et surement pire. A se balader avec tout un régiment, il devait faire dans le genre que j'aimais pas. Et derechef ma caboche me questionna : Mais c'est qui ça ?

Une fois de plus, Maé me devança. Une vrai pipelette celle la. Mais au moins elle balançait pas mon nom, elle montrait juste son désabusement. C'est là. A ce moment précis que mes deux neurones eurent subitement une connexion dans le style de la révélation.

Cette tête là ? mais je l'avais déjà vu !! Je la voyais même presque tous les jours ! Elle était gravée sur chaque écus ! La bouche tout comme mes yeux grands ouverts; ahurie autant que pétrifiée je m'exclamai en le regardant sans le voir :

- Par les Saints couillons du Pape ! Reprise de ma respiration que j'avais oublié au moment ou l'illumination était venue, et de surenchérir

- L' Grand Duc !!!

Un " gloup" pour avaler difficilement ma salive avant d'ajouter d'une voix plaintive:

- Corne de bouc, Maé... T'as tiré l' pompon..

Eurff, elle avait un don Maé, y a pas...

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