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 [Rp : La Boëtique]

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MessageSujet: [Rp : La Boëtique]   [Rp : La Boëtique] Icon_minitimeMer 12 Avr 2023 - 20:23

Eulalie a écrit:
Sarlat....


....................Jadis j'avais chevauché ces terres sans m'y arrêter, mais la beauté de son paysage m'avait éblouie, aussi c'est tout naturellement que je m'y suis installée après une longue, très longue retraite – une de plus dans un couvent. Ce dernier se situait bien plus au Sud et je commençais sérieux à y  somnoler pour ne pas dire a y dépérir quand,  dans un dernier sursaut de survie  j'en suis sortie. Tout cela se passait en Provence, à Brignoles . Dans cette ville ci, il est impossible d'y arriver par hasard tant elle est à l'écart de tout. C'est un peu comme Brest : un bout du monde mais à l'opposé total. A présent je connais les deux.


....................Ici en revanche,  j'y demeure depuis deux semaines, je crois  et je ne me lasse pas de flâner en sinuant les ruelles tortueuses et étroites ou s'accrochent les maisons de pierres jaunes. J'ai l'impression de revivre. Qu'on me demande pourquoi, je serai incapable d'en donner explication, car au final, très peu de Sarladais sortent, pourtant... pourtant....  C'est comme une seconde respiration.
Bien sur la beauté du paysage un peu plus au Nord y a également une grande place.  Une fois de plus,j'ai harnaché Santos et pris la direction de Sanctus Leontius. Afin de m'imprégner de toute la splendeur de la Vézère je l'ai suivi jusqu'à Tursac. Au final, j'ai vagabondé pendant trois jours tellement je ressentais les bienfaits de cette nature et de cette rivière jusqu'au plus profond de moi.


....................A mon  retour  j'ai ré-ouvert un vieux taudis. Ce n'était pas complètement une ruine , il me suffit d'un bon coup d'huile de coude  pour en récurer chaque recoin afin d'en faire une taverne grossièrement acceptable. Certaines tables restent bancales , d'autres gravées , mais peu m'importe.
Accrochez la nouvelle enseigne fut une autre mission et pas des moindres .Ne me voyant vraiment pas grimper en haut d'un escabeau pour la fixer, j'ai fait appel à un forgeron qui me l'installa non sans me demander une coquette somme en échange . C'est ainsi que naquit la Boëtique .
Je sais que j'aurais pu me contenter de la taverne municipale pour picoler, mais devoir raquer un écu pour un godet m'a toujours insupporté.


....................C'est dans ce taudis que je fis sa connaissance. Il se présenta sous le nom de Migorn.  Que faisait-il ? Habitait-il dans cette ville ?  autant de questions que je lui posais . Je ne me reconnaissais pas moi-même. Le couvent m'avait véritablement métamorphosé. Rien à voir avec celle qui reboulait toutes personnes qu'elle croise avant même qu'elles ouvrent la bouche. Bien sur, je ne lui pas étalé mon passé obscur, juste exprimé que le couvent semblait m'avoir beaucoup changé. Je le constatais moi-même lorsque lui même fit sortir de sa besace.... un rat , tout en me demandant si cela ne me dérangeait pas, et si, sait on jamais, un chat errait dans le coin
Mazette, ma première réaction fut un rictus, suivi d'un regard  des plus dédaigneux, s’enchaîna  la malchance d'avoir justement laissé mon chat dans la vieille manse attenante ou j'avais élu domicile... Mais aucune grogne, aucun 
:

«  Veau coquart ! Esmeut !* Vires de la avec ta bestiole, et penses même pas a remontrer ta face si tu veux pas que j’élargisse ton sourire ! »
Bref  rien, aucun sympathique vocabulaire, une véritable mer calme. Pour sur que j'avais changé ! A la place j y répondis en souriant :




- Mon chat se nomme Séraphin, mais il n'est pas ici pas de soucis ; cependant je préfère les chats aux.... rats

- Ah bigre, pourquoi faut-il que chaque demoiselle réagisse ainsi ; Allez Rata, rentre dans la besace.

- Et bien en ce qui me concerne, je trouve ces animaux sournois.

- Mais lui il est de bonne compagnie, hein Rata ?! il m'aide même pendant mes gardes.
Et tout en tournant la tête vers moi, il ajouta

- Séraphin, c'est joli ;  Mais alors !  la religion...., c'est votre truc?
- Vous êtes une sœur en fait ? 
!

- Par les Saint couillons du Pape ! me v la frangine !

......Franchement la, je n'ai pas réussi à retenir mon juron et encore moins mon rire, j'ai même cru en pisser dans mes braies. Vrai, c'était nouveau d'être perçue comme tel et  tout autant invraisemblable que comique.



....................Quoiqu'il en soit, il ne sembla pas s offusquer de mon rire et la soirée se poursuivit en toute légèreté. De mots en mots il me parla d'une vieille envie qu'il avait remisé au placard ; celle de devenir troubadour. Il m'expliqua avoir écrits quelques poèmes, mais n'appréciait pas sa plume . Sur mes lèvres, un sourire amusé se dessina .  La boite à souvenir me transporta sub-itement bien loin devant mes propres  tentatives mais mon esprit s’arrêta surtout sur la dernière ;  c'était  un autre temps, un autre lieu, un autre espace. Je me fit violence pour revenir au présent cependant mes prunelles rivées au delà de la fenêtre, miraient la lune sans  véritablement la voir. Migorn  continua de parler, je sortis de ma torpeur et lui soulignait l'importance de la lune sur l'inspiration.... La soirée se termina
ainsi, il sortit nourri d'un nouvel élan , quand  de mon coté, je refis lecture de beaucoup de vélins...
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MessageSujet: Re: [Rp : La Boëtique]   [Rp : La Boëtique] Icon_minitimeMar 25 Avr 2023 - 0:16

Migorn a écrit:
- La lune, amie du poête

ajouta Migorn aux propos d'Eulalie, non sans un sourire en coin et une forfanterie assumée, car de toute évidence, il se voyait comme un rimailleur médiocre, et ne pouvait se prétendre poête. Il avait certes caressé des rêves de troubadour quand il était plus jeune, mais il avait tendance à, comment on dit... faire de la merde, surtout quand il se forçait à écrire.

* On met sur le papier ce qu'on n'a pas pu exprimer à haute voix

Les propos d'Eulalie sur la création et l'inspiration, courts et efficace, lui avaient donné à réfléchir.

Eulalie, fatiguée, avait rapidement fait de l'ordre dans sa taverne et était retournée à ses Pénates, laissant à Migorn le soin de fermer en partant. C'est ainsi qu'il put profiter de quelques instants de solitude à l'abri de la froidure nocturne d'avril, dans la salle qu'éclairait seulement la lumière de quelques bougies et la clarté de la lune.

Pour parfaire l'ambiance, il ne manque plus que... et Migorn fila subrepticement derrière le comptoir pour inspecter de près une bouteille qui lui avait fait de l'oeil. Mais oui, c'est cela ! Un fond d'Armagnac semblait avoir été laissé spécialement pour lui.

L'air était d'un calme parfait, propre aux épanchements de l'âme. Et Migorn in petto s'épencha, sirotant son Armagnac au goulot tout en se laissant charmer par la tenture couleur paille du mur d'en face. Une étoffe d'orient moirée de sable et de safran, qui jouaient ensemble sous la lumière chaude et mouvante des bougies.

* Quelle soirée ! Cette Eulalie est une sainte.

Pensa Migorn avec enthousiasme, et il gloussa en sa lippe de sa propre plaisanterie. Plaisanterie éculée depuis bien cinq cents ans, mais Migorn était généralement bon public avec les autres et il s'appliquait ce crédo à lui-même avec générosité. Bien sûr, il n'y avait pas entièrement cru quand il avait paré Eulalie des sacrosaints habits ecclésiastiques. Mais quoi, il y avait des indices solides : le couvent, un chat nommé Séraphin. Alors ç'aurait pu... une nonne défroquée en somme. Mais bon, vu sa réaction bien franche sur le sujet, ce n'était assurément pas le cas. Restait qu'Eulalie rayonnait d'une aura remarquable.

* Certes elle est un peu bougonne, considéra Migorn, mais ça fait son charme. Et puis, on sent en elle une forte personnalité, et un amour profond de la liberté.


Comme il pensait à tout cela, Migorn aperçut par la fenêtre la lune pleine qui trônait déjà bien haut dans le ciel, et se rappela l'exhortation d'Eulalie d'aller créer sous la lune.

* Pfff, pensa Migorn, c'est pas demain la veille qu'on me reprendra à faire le versificateur. De par le passé, j'ai trop souvent couru sans succès après l'inspiration, cette amie inconstante du poète. Et c'est à ce moment qu'il se décida de rentrer chez lui.

Il ficha une bougie neuve dans la bouteille désormais vide. Remit sa cape en peau de loup, et sortit. "Pas besoin de clé" avait-dit Eulalie, mais enfin, Migorn prit soin de bien fermer la porte. Elle ne s'en fait pas Eulalie, elle n'a pas peur que quelqu'un lui siffle sa bière ? Et c'est en cheminant sous la lune que Migorn continua à remuer ses pensées intimes.

Le passé de Migorn avait été mouvementé. Retrouvé à moitié mort par une vieille femme, qui l'avait recueilli dans sa chaumine à l'orée d'une forêt du Bordelais, il n'avait plus que des bribes de souvenir de ce qu'il avait vécu ces sept dernières années. La mort de son rat précédent, Grisou, l'aurait-elle marqué à ce point ? Revenu pour ainsi dire à la vie, Migorn avait erré au gré des vents. Il avait même versé quelques temps dans la briganderie, et avait fini par un coup du sort Maréchal à Sarlat. Il se sentait tiraillé entre des accès de profonde colère où il ne souhaitait que prendre les armes et tout détruire sur son passage, et des moments appaisés. Eulalie l'appaisait énormément, en fait.

* Qui était-il vraiment ? Migorn le troubadour ? Migorn le maréchal ?

C'est alors que sous la rotondité blafarde de la lune, Migorn fut frappé par l'inspiration et se mit à chantonner.

- ... Un poête et un Maréchal... allaient sous la lune...

Citation :

De conserve allaient sous la lune
Un poête et un maréchal

Le poête disait en l'air
La lune est une noble Dame
Et le maréchal d'un air fier
La lune est l'argent d'une lame

Je tiens quelque chose de fameux ! Se dit Migorn tout excité. On pardonnera au jeune troubadour son manque de modestie, car les vers que l'on crée sont un peu comme nos enfants.

Migorn, continuant son chemin, continua donc aussi sa chanson.

Citation :

Chacun n'en faisant qu'à sa tête
L'un de l'autre ils prirent rancune
Et une sombre nuit sans lune
Le soldat tua le poête.

Le poête montant aux cieux
trouva refuge dans la lune
Le soldat par les chemins creux
Alla conquérir sa fortune

Lequel des deux sortit vainqueur ?
Le poête ou le maréchal ?
Le militaire dans son coeur
porte une blessure fatale.

Lors, quand la nuit étend ses charmes
Le poête s'élève aux cieux
Il fait rêver plus d'une dame
Rend plus d'un homme audaci-eux

Il manque un petit quelque chose, se disait Migorn. Un peu plus loin sur le chemin, alors qu'il s'était arrêté pour admirer l'astre lunaire, il eut l'idée, mais il lui fallut tordre et retordre les mots et les rimes avant de pouvoir donner à sa chanson cette jolie conclusion.

Citation :

Lorsque sous la lune vous êtes
Nimbé de ses rayons rêveurs
Ayez un mot pour le poête
Pour le maréchal, une pleur

- Voilà, on n'y touche plus. De toutes façons je ne ferai pas mieux. Ah ça, quand je raconterai tout ça à Eulalie ! C'est en fait largement grâce à elle.
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MessageSujet: Re: [Rp : La Boëtique]   [Rp : La Boëtique] Icon_minitimeDim 7 Mai 2023 - 16:54

Eulalie a écrit:

............Je revis Migorn le lendemain où le surlendemain, je ne sais plus. Ma mémoire est restée bloquée sur mon passé après lecture de très anciens vélins qui me firent rire et d'autres pleurer. Cependant ce dont je me souviens très bien, c'est de son euphorie ainsi que son impatience quand il rentra dans le taudis. En dépit de mon incompréhension devant un tel engouement de me revoir, je restais le plus stoïque possible, quand enfin, il m'avoua sa toute dernière création.
Modeste où défaitiste, il n'osa pas me lire ses écrits bien que j’insistais fortement. Nous trouvâmes un compromis, où plus exactement, il me demanda que je fasse lecture d'un de mes poèmes si je voulais entendre le sien... Vrai que sur le coup, je répugnais de lui lire quoique ce soit, tout ceci faisait partie du passé, des mots malhabiles concernant la seule personne qui , malgré un douloureux passé, me tenait encore un peu en vie. Mais de nouveau, la petite voix au fond de moi, me prouva le mensonge que je me faisais.


- Vraiment.. le passé ? Tu es sure de toi la ?
- Parfaitement !
- Alors pourquoi as tu relus tout ces anciens vélins ?
- Je m'ennuyais..
- A d'autres s'il te plait, je te connais mieux que quiconque..
- ....
- Sans voix, déjà ? Je te rappelle également qu'à ce passé, il y a quelques jours, tu lui a suggéré de rester en lien par correspondance...
- Hum !! je sais ! Pour ce qu'il fait en prime !
- Ceci est autre chose et je saurais me rappeler à toi au moment opportun; mais pour l'instant qu'importes  que tu lises à un parfait inconnu ton dernier poème le concernant, tu ne crois pas ?
- C'est... personnel !
- Personnel ? vraiment ? alors que tu l'as lu devant les tri....
  Je ne laissais même pas finir la phrase, ce qu'elle  m'irritait cette petite voix quand elle s y mettait.
- Je sais !
- Et devant un parfait inconnu, tu ne le ferrais pas ? pourquoi ?
- ....
- Te voici peu loquace  mais je sais que tu as compris, allez sort donc ce vélin et fais en lecture.


Alors je m'y pliais...
............Que dire de la tête que fit Migorn ...  Ébranler ? Toucher ? Bouleverser ? Non pas sur la forme, mais sur le fond..  Il plongea ses prunelles si profondément dans les miennes pendant un moment qui me sembla une éternité, que j'en fus moi-même perturbée . Je me souviens avoir esquissé un sourire en coin embarrassé devant cette mise à nue dont je m'étais toujours bien gardée de montrer à quiconque. Je me sentis vulnérable mais les mots qu'il prononça me rassurent. Pour finir afin d'apaiser mon propre malaise, je l'invitais bien vite à me lire le sien.
Et j'en restais bouche-bée.
Pour quelqu'un qui se trouvait passable pour ne pas dire mauvais, de mon point de vue, il s'en sortait large haut la main ! Mon sourire en coin s'élargit quand je constatais qu'il avait comprit mes mots sur l'inspiration. Je le félicitais à plusieurs reprises vu qu'il avait bien du mal à croire que ces écrits étaient bons. Enfin, après un godet pour fêter cela, nous rejoignîmes chacun notre demeure.

............Puis la routine  pris place dans mon quotidien. J'allais de plus en plus rarement en taverne si ce n'est pour vérifier le stock des alcools divers. En vérité la fois suivante ou je suis sortie consciemment fut celle de la visite de la Reyne. Ce n'est certes pas pour elle que je sortis, de tout ces pontes je n'en ai cure. Non, si j'y allais, c’était dans un tout autre but : rencontrer une mioche qui escortait cette Reyne mais pas n'importe quel mioche...  C'est donc un pas qui se voulait rassuré qui pris la direction de la Boëtique. Une jeune femme entra derrière moi, suivit de près par un jeune homme, un baron je crois . Quoiqu'il en soit, je compris bien vite qu'elle n'était pas celle que je voulais rencontrer pour la première fois puisque tout deux m’invitèrent à les suivre jusque chez eux : en Alençon. Celle qui m’intéressait devait s’arrêter à Limoges...  Au final, la Reyne est partie entrainant à sa suite tout son grand monde sans que je ne vis cette gamine, alors de mon coté je repris ma routine; harnachant Santos plus que prévu afin de profiter de la vallée de la Vézère;  devant le néant de la correspondance de mon passé, un moustique recommençait à zonzonner au fond de mon caberlot et je savais que cela ne présumait rien de bon...  

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MessageSujet: Re: [Rp : La Boëtique]   [Rp : La Boëtique] Icon_minitimeLun 8 Mai 2023 - 21:29

Eulalie.... a écrit:
...........J'ai revu le baron ! Enfin... je crois que c'est un baron en fait j'en sais fichtre rien, mais j'ai bien noté qu'il porte toujours un chapiau plus que moche et bizarre. Il est tout simplement ri-di-cu-le avec ça sur le crane.  Hum, évidement, je me suis bien gardée de le lui dire... et je sais également son nom à présent : Leolin ! Certes il nous en a refilé un autre, mais là, franchement, je ne m'aventurerai pas à le redire, c'est simplement euhhhh, impossible, un truc plutôt barbare avec des W et plein de LL ..... c'est gallois qui paraitrait...
J'ai noté aussi qu'il ne va pas du tout en Alençon.... Je m'étais un peu beaucoup mélangée les neurones sur ce coup-ci... mais qu'il est de ce comté - sauf si je suis dans un duché ?! -  ça aussi j'en sais fichtre rien ! Bref, ce monsieur au menton guère poilu - pour ne pas dire imberbe..- s'occupe des maréchaux si j'ai bien tout capté... A moins que ce soit celle qui le suit de très près  , une certaine Lucrèce, quoiqu'il en soit, les deux sont très connus, puisqu'ils ont même leur nom dans une gazette !  Z'avez tout suivi ? bravo ! parce que moi-même parfois je m'y perds !
Donc voila une soirée dans le taudis qui s'annonce plutôt.... mouais, pas forcement joyeuse, pensai-je, jusqu'à ce que Migorn entre également.

..........Mazette ! quelle soirée de fou rire, j'ai même cru en pisser dans mes braies ! bon, comme je n'en porte pas, j'ai fait gaffe, pensez bien .. C'est que le jeune glabre, sous son chapiau farfelu et  son air importun, n'en a , en définitive, que l'apparence ! Que de jeux de mots raffinés sur un sujet qui, lui, ne l'est pas ! Corne de bouc, cela faisait une éternité que je n'avais pas autant rit, vraiment .. Du coup, le zonzonnement du moustique au fond de mon ciboulot, s'est fait la malle illico ! Et Ça !  ça fait du bien !!!
Pour finir, je suis rentrée dans ma chaumine, ravie d'une telle soirée , sourire haut perché sur les lips, prête à passer une excellente nuit,
C'est ensuite que ça s'est un peu compliqué....

.............Début de nuit tranquille jusqu’à ce qu'on vienne cogner sur ma fenêtre . Des p'tits coups répétitifs, insistants, du genre qui s'invitent dans votre rêve pour vous ramener dans le monde des vivants... Et une fois réveillée, ils continuent jusqu' à en devenir irritants et vous empêchent de vous rendormir.
TACTAC.......TACTAC.......TACTAC.......TACTAC...... Fatalement après quelques minutes, j'ai bien captée qu'il me serait impossible de me rendormir tranquillou, du coup, je me suis levée afin d'aller voir ce qui se tramait. Je passe les noms d'oiseau que j'ai balancé à tout va mais qui ne dérangeaient nullement les TACTAC......TACTAC.....
J'ouvre la fenêtre à la volée , histoire d'épouvanter la personne derrière, hé, sait on jamais .. pour voir subitement une envolé de plumes  !
NOM  D'UN CHIEN DE CORNE DE BOUC ! Voilà qu'un piaf s'affole et rentre direct dans la chaumine pour jouer à : Attrapes moi si tu peux ! Mais c'est quoi ce foutoir ?!!! Je grogne, je gesticule en tout sens jusqu'à ce qu'enfin ce dernier décide de ne plus jouer mais se poser tout simplement sur le tabouret...
HAHA, tel un chat désireux d'attraper la souris, je m'approche avec parcimonie pour voir Mônsieur le piaf tourner la tête dédaigneusement, et me montrer sa patte !  Quel culot !
Ni une , ni deux, je reluque pour y voir un petit parchemin plié, je le prends, zonzonnememnt d'un moustique du passé revenant dans la caboche, m'aurait il enfin répondu ?! , je déplie et ... patatras, c'est pas du tout lui forcement ! En lieu et place je pus lire :


Code:
Bonjour Eulalie....,

La muse parcimonieuse qui me souffle parfois des vers inspirés a enfin daigné frapper à la porte de mon coeur.

Aussi, je t'avais dit que j'espérais écrire un poème sur toi. Il est en route, il chevauche des plaines vierges et éthérées, et devrait bientôt franchir les portes des nimbes pour prendre forme en ce monde, précisément à Sarlat, dans l'esprit de votre serviteur.

Migorn


NOM
D'UN
CHIEN !!


- Bonjour ? vraiment ? bonjour ??!! C'est la pleine nuit bourrique ! Et c'est quoi cette fantaisie de vouloir écrire des vers sur moi ? Corne de bouc de crévindiouce !
Bref, tout une panoplie de joli mot y passèrent avant que je me décide de lui retourner son piaf le lendemain matin seulement, nanméééhooooooo !  avec une beau message coincé dans son bec :

Code:
Bonjour Migorn,


Un piaf est venu cogné fort a la fenêtre de ma chaumine ce qui eut l'effet escompté, il m'a réveillé !!
Mis à part ce détail quelque peu gênant, j'ai pris connaissance du pli qu'il m'apportait, et sur celui ci, je pus y lire quelque chose d'encore plus gênant !
Comme cela tu veux proser sur ma personne ?!! Mais c'est quoi ce délirium ?? Il n'y a strictement rien à dire  et tellement d'autre sujet bien plus important et agréable  :  la nature, le printemps, les voyageurs, la vie et même la mort sans oublier toi-même, et tu le fais très bien. Oublie donc de coucher quelques mots sur moi qui suis bien fade , face au renouveau printanier . Je t'en remercie d'avance.

Lalie

Et la réponse ne tarda guère à revenir ...

Code:
Eulalie,

Bien que dans une conversation antérieure tu aies déjà abordé ce sujet, je ne parviens pas à comprendre cette opinion que tu as.
Je dois hélas me ranger au constat que me dicte mon bon sens, tu as vécu plus que tu ne veux en dire. Tes réactions, ton assurance, sont plus que d'une simple femme.
Si je me trompe, qu'est-ce à dire ? Tant pis je l'assumerai et j'écrirai comme je te rêve.
Hélas, me demander de renoncer à mon projet serait trop cruel. Le cheval disais-je est lancé, mais n'a point de cavalier.
Ce n'est pas moi, hélas, qui décide de ce que j'écris, je ne suis qu'un vaisseau vide. Je suis vide avant, vidé après je serai.
Je prend note de ton conseil d'évoquer plutôt les beautés de la nature, bien que pour moi tu en fasse partie.

Bien à toi,

Migorn.

Oh ENONDU ! Fallait que j'y cause, et vite qui plus est ! Ce soir serait le mieux ! et c'est bien ce qui se passa...
Entrant en taverne je l'ai de suite apostropher, mains posées sur mes hanches, je quémande :  


-Alors comme ça, tu n'en démord pas ?! Migorn semblait plutôt inquiet, je pensais donc la partie finie avant même d’être jouée bah, j'avais tord .. le plus calmement du monde il me répondit :

- Ben non, une idée qui a germé doit être menée à son terme.
Levage de mes prunelles au ciel, bras et mains qui suivent l'ensemble et d’interroger :
- Mazette, mais qu'ai je fait au bon dieu ? et d'entendre pour toute réponse :
- Mais Eulalie, je peux garder ce poème secret, si cela t'agrée... tu me diras quand tu l'auras entendu.
-hum.... ca j y avais pas pensé, mais tu veux dire quoi au juste ? y a rien a dire.
- Eulalie, asseyons nous, je t'offre un verre ?


A le voir si calme, je ne pus rester sur la défensive, mais j'avais besoin d'un verre, cela etait certain, c'est donc a renfort de calva que j'acceptais laisser écrire un poète, cependant je gardais un droit de regard pour qu'il n'aille pas déblatérer ses vers à tout vas. Au final, nous nous enquillâmes chacun deux verres de calva plutôt disproportionné, Migorn reparti avec son autorisation, quant à moi, j'appris de lui même que le baron n'était pas imberbe, mais juste très jeune... Migorn en riait, quand j'en tombais des nues...
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MessageSujet: Re: [Rp : La Boëtique]   [Rp : La Boëtique] Icon_minitimeVen 12 Mai 2023 - 21:00

Eulalie a écrit:
............Le surlendemain je crois, au réveil, j'ai trouvé un mot glissé sous ma porte. Il n'était pas signé. Inutile ......


Code:
Je suis impatient de te dire mon poème.
Comment dire... Pour ma part,  je n'étais pas spécialement impatiente de l'entendre, cependant puisque je lui avais laissé l'autorisation de l’écrire, je préférais me libérer promptement de ce poids. Je suis donc allée faire un tour dans le taudis, dans l'espoir d'en finir avec toussa.
Migorn m'y retrouva et me le lut prestement.

............Ma première réaction ? J'ai éclaté de rire ! Vrai, il ne me connaissait véritablement pas pour écrire tant d’ânerie. Certes le texte est, au demeurant, sublime mais si loin de me représenter. Du coup, je lui ai donné mon approbation pour le citer à qui veux l'entendre. C'est alors qu'il se mit à dérailler complet... Je n'ai retenu qu'une phrase de cette soirée rondement coupée court.


- Je t'ai trouvé attirante. Abasourdie, faut dire que celle ci, je ne l'ai pas vu venir,  ma réponse se fit instantanée.

- Par...don ?
- Attirante ???
Puis avec assurance, j'enchainai
- T'es fol dingo !

............A l'évidence il l'était, cela ne pouvait en être autrement.  Je vous passe outre la presque chute de lui-même qui s'en est suivi alors qu'il se précipitait vers la sortie, cependant je sais qu'il m'a entendu. Ce qu'il m'a répondu ? , je n'en sais fichtre plus rien, mes neurones ont cessé de fonctionner suite à ce qu'il venait de me dévoiler. Il lui arrivait quoi exactement ?! Enfin... non, je me doutais bien ce qui lui arrivait, mais pour le coup, il pouvait s'attendre à une sérieuse déception et  je ne m'en sentais  aucunement responsable et nullement coupable.  
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MessageSujet: Re: [Rp : La Boëtique]   [Rp : La Boëtique] Icon_minitimeDim 14 Mai 2023 - 16:35

Eulalie a écrit:
............Ensuite, je n'ai plus revu Migorn jusqu'au jour où de nouveau, au petit matin, j'ai retrouvé un courrier glissé sous ma porte.. Sans que mon esprit accepte  l'absence de réponse du moustique du passé, j'ai cependant pris le plis en soupirant, persuadée qu'il s’agissait de Migorn . Ma lecture m'en donna raison.


Code:

    Bonsoir Eulalie,

    Je vous écris pour vous demander pardon de mon dérapage de mercredi soir. Je crains que ma lettre ne soit guère utile, car mon esprit est dans un état des plus confus. J'espère en écrivant pouvoir démêler mes sentiments, mais ce espoir est vain, je le gage.

    Ce mercredi, ma fuite était une fuite devant l'inconnu. Non, pas même, peut être, je n'étais plus capable de poser des mots sur la situation. Alors j'ai fui. Lorsque j'ai affirmé que je vous voyais comme une grande sœur, j'étais sincère. Et pourtant quand j'ai écris ce poème, sur une vision peut-être enjolivée de vous, j'ai senti un grand attrait pour vous. Non, pas grand, un attrait puissant.

    Lorsque j'écrivais, j'étais une autre personne, bien plus exaltée. Et je pense que cet exercice de l’écriture m'a pris à ses charmes.

    Aussi, puisqu'il est clair, vous me le dîtes, que la personne que j'ai dépeinte et pour laquelle j'ai éprouvé des bégaiements d'amour, tel Pygmalion de sa statue, est une vue de mon esprit, un simulacre. Il semble logique que nous oublions l'événement comme un cahot sur une route.

    Je vous en supplie, ne m'en tenez pas rigueur et reprenons l'agréable commerce de notre amitié.

    Migorn.



............J’ai retenu ma mâchoire qui voulait se la jouer Tex Avery, genre .. je me fais la malle sur les godasses quand mon ciboulot s'écria :
Vache de diable ! Il me vouvoie maintenant ?!

Et puis.... je me suis assise, désœuvrée devant tant de retenue dans ses mots... quel manque d'audace, de tempérament, quel fadeur, quel corset il se mettait à lui-même !
 
............Devais je en rire ? en pleurer ? ou encore m'en offusquer et vociférer ? J'ai choisi l'option d'en rire, de le prendre à la déraison.  Je l'ai fait par pur égoïsme, afin de faire taire la brèche qu'il ouvrait sans même le savoir ; en vue de faucher l'herbe sous le pied au combat intérieur qui recommençait aussi sec à œuvrer devant l'absence d'aplomb, de vivacité, d’élan.
- Des mots pour exprimer ses maux.
Voila ce que je lui avais dit et devant ces écrits d'un  abyssal vide, il ouvrait derechef la porte au souvenir des échanges si vifs, prompts et aimés avec le  moustique du passé.

............Hélas mes rires n'ont pas suffit et devant mes prunelles effarées, je vis ce moustique se transformer en  oiseau puis, comme jadis, devenir épervier me cachant mon soleil bienfaiteur, et ça, pour l'avoir maintes fois vécus, je savais que cela présumait un cataclysme.

............Alors j'ai vivement secoué la tête pour le chasser, puis ai posé le parchemin sur le coin de la table, et pris la direction du pré voisin dans l'espoir d'y trouver, comme tous les jours en ce moment, la délivrance.  
Santos a tourné nonchalamment la  tête  vers moi mais j'ai cru percevoir dans son regard une simple question :   : Encore ? Il n'en sort toujours pas de ta mémoire ?
Seule ma moue confuse lui a répondu alors que ma main caressait son encolure tout en l'emmenant vers la souche d'arbre qui me servait de marche-pied. La, j'ai attrapé sa crinière puis grimpé sur son dos.  
Lui, la nature,  la vallée de la Vézère et le vent pour vider ma tête. Tel était le plan.

............Au retour, l'épervier était toujours présent. Je crois qu'il sera toujours la, quoique je fasse, ou que j'aille et quelles que soient les personnes que je croise. Cependant une autre idée s’était mise en place - absurde évidement -  je le savais, mais mazette elle me tentait énormément : faire du moustique un maître des mots pour toutes personnes masculines ! désireuses d'un apprentissage. Cette idée totalement saugrenue me faisait malgré tout rire, en imaginant les apprentis et le maître ....  Corne de bouc, j'apprécierais même être petite souris afin de ne pas en perdre une miette !


............Puis soudain, alors que je riais de tout cela, j'ai compris ... rienafout.... au final, c'est bien toujours lui qui m'amuse, me stimule, me donne encore un peu d'élan de vie même si il n'est pas présent....J'ai su qu'en définitive, personne ne pourra jamais prendre sa place en mon cœur, et de cela, je n'y pouvais rien.
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MessageSujet: Re: [Rp : La Boëtique]   [Rp : La Boëtique] Icon_minitimeLun 15 Mai 2023 - 8:27

Migorn a écrit:
Dans la taverne abandonnée que Lalie se plaisait à nommer le taudis, Migorn alluma une bougie, s'assit et se servit une bière. Il laissa les sous sur le comptoir.

Les événements de ces derniers jours l'avaient plusieurs fois désarçonné. N'en veuillons pas trop à Migorn de ses airs indécis. Certes il avait dans les 24 ans, mais une partie de sa vie avait été occultée par des événements obscurs qu'il cherche encore à se remémorer. Des bribes lui remontent parfois et il croit deviner qu'il a passé une partie de ce temps à survivre de façon sauvage en forêt. Braconnage, cueillette...

Ainsi Migorn n'était pas toujours à l'aise en société et aimait à se retrouver seul, comme sous le couvert des frondaisons protectrices.

Qu'avait-il appris de ces derniers jours ? Il avait appris que les gens désoeuvrés de ces contrées barbares - on pardonnera ces pensées émises sous l'effet de la colère - pouvaient être méchants et aimaient à se moquer à plusieurs de qui avait assez bon dos, juste pour passer le temps. Il en déduisait qu'il devait apprendre à se défendre en société aussi bien que dans la nature.

Il avait surtout découvert un aspect pervers de la poésie qu'il n'aurait jamais imaginé. Le poème à la texture si cristaline qu'il avait produit lui avait fait éprouver les sensations très pures et il s'était épris de son oeuvre. Il s'était rendu compte que ce faisant il s'était mis à éprouver des sentiments faux. Il éprouvait certes un attrait pour Lalie, mais la façon dont il s'était monté la tête pour un poème ne lui plaisait guère.

Eulalie avait déclaré n'être pas la femme du poème. Peut-être mentait-elle par gêne, ou peut-être simplement disait-elle la vérité. Migorn se sentait terriblement abandonné ce soir, et sortit son flutiau de sa poche et une musique poignante s'éleva au plafond de la salle, entrecoupée des couplets chantés.


Citation :

Ses sabots bien ferrés de leurs trilles pressées
Font voler le silène et le trèfle champêtre
Fier comme un étalon que jamais aucun maître
N'est parvenu à dresser

Moi, l'aigle dont les ailes ont forgé ces collines
J'observe le cheval et sa cavalière
Leur ardeur les conduit je crois vers la Vézère
par les beunes et les ravines.

A ses pieds, la palette des fleurs qui l'enivre
Défile violemment dans cette course folle
Elle murmure, enlassant son cheval au col
Seigneur, qu'il est bon de vivre

Au vent de l'ouest, laissant flotter ses cheveux noirs
Elle bat pavillon de sa témérité
Il n'est pas né qui lui ravira l'étendard
De sa farouche liberté

Ses prunelles sculptées dans un diamant d'éther
Me fixent pétillant d'un malicieux désir
Elle vient d'englouttir des prairies enti-ères
Battues de vivifiants zéphyrs

Puis, pensant que Lalie était tout de même attirante, il ajouta :

Citation :

Nue, je la vois plonger dans l'onde qui sommeille
Les seins comme un défi fendant l'acier des flots
Puis ruisselante encor, elle étend près de l'eau
Son corps en offrande au soleil

Décidément, c'est un poème et non une chanson, la musique ne lui apporte rien, pensa Migorn. Il resta encore un peu à rêvasser, avant de partir sur les remparts pour sa nuit de garde.
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MessageSujet: Re: [Rp : La Boëtique]   [Rp : La Boëtique] Icon_minitimeMar 16 Mai 2023 - 12:50

Et le temps s'effrita ....


Je n'ai pas revu Migorn de suite, il aurait pu devenir un pilier, il en sera bien loin. En fait, il ne semblait pas avoir apprécié le charivari que la mairesse, son époux et moi-même lui avions fait subir. Boudait il ? Avait il peur ? Se tenait il à distance volontairement ? Je n'en savais rien cependant je pouvais parfaitement comprendre sa désertion suite à mon positionnement sur son soi-disant amour naissant envers ma personne . Lui en tenais je rigueur ? Non, pas spécialement mais la désertique Sarlat n'aidait pas à l'allégresse, par conséquent, les mots d'un moustique tourneboulaient en boucle dans ma caboche ...
" Du coup, je pense qu'on se posera un bon moment sur Limoges. La ville est vivante et passante. Que demander de plus !
Voilà pour mes nouvelles. Toi franchement, tu vas te faire chier avec tes chèvres."

Et je détestais quand il avait raison....

Bon, reste que je ne possède aucune chèvre, Hé ! je me connais, je suis capable de foutre le feu à la chèvrerie, trois misérables jours après son acquisition afin de décaniller presto.... du coup, je mine le matin.... je mine le soir .. et je m'emmer....... sérieusement. Ceci étant loin d’être la premiere fois, je connais le chemin qui se profile chacune de cette circonstance, pleins d'options se présentent dans ma caboche. La première fut tout simplement le couvent, un de plus, et comme ils se ressemblent tous, je le posai en dernier recours. Le second fut de commercer pour la mairesse, tout ce que j'avais justemùme,nt bien évité jusqu'ici, renflouer les caisses de la mairie.. A quoi bon exactement cet intermediaire ? Vrai j'avais du mal a m ' y résoudre, aussi sympathique soit la mairesse? t'façon, elle sait deja que je l'aime, je lui ai dit apres qu'elle m'ai traité d' impossible... Ensuite, venait le choix de reprendre les chemins, mais de cela aussi je l'avais fait tant et tant de fois, que je n'en avais plus véritablement l'envie. Ensuite je songeais a tout simplement: foutre le bordel dans cette ville, en criant à tout va sur la place du marché, une animation peu banal, mais la mairesse a vu orange... Moui bon, c'est vrai aussi que cette animation l'aurait concerné de tres tres tres pres, mais n'empeche que, l'idée reste en devant, elle voulait que Sarlat vive ? bah on allait la mettre a feu et a sang, enfin.... façon de parler évidement. Ensuite une autre option, et celel ci, ne me quitait pas, mais celle ci, je la savais dangereuse pour moi-même.

Les jours se suivirent et se ressemblèrent. Chaque jour, ma sortie avec Santos devenait indispensable pour éviter de trop cogiter et surtout, pour éviter la connerie



J'ai revu Migorn le temps d'une soirée . Entre la mairesse , son époux et moi-même, il est vrai que nous lui avons fait subir un certain... charivari; du coup, il disparu de nouveau avant de revenir en m'expliquant supporté très mal nos dires de cette soirée, dires qu'ils prenaient comme de la moqueries, alors que moi, je n'y voyais que taquinerie... Bref, il aurait pu devenir un pilier mais son manque de rire envers lui-même ainsi que ses rares apparitions suite à nos moqueries options se présentaient dans ma caboche.
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