[rp : Plage de Montpellier]

Admin Messages : 1168 Date d'inscription : 18/02/2011

Eulalie a écrit:: ******J'allais partir. C’était devenu une évidence, je n'ai pas trouvé de place non plus ici. Je commençais à penser sérieusement que la vie n’était qu'un enfer sur cette terre, et je songeais à rejoindre cet ailleurs dont personne n'est jamais revenu. C'est pour y réfléchir que je suis venue ici.

Sale journée. Une de plus.

******J'avais revu la mioche. Elle entra dans le taudis ou je me tenais. Sans oser s'approcher, elle s'interrogea sur ma solitude. Seule. Toujours. Oui. ce n'était pas la première qui en faisait la remarque, alors ce jour j'ai réessayé. J'aurai pas dû. Bon diouce, que les Hommes sont fades, sans couleurs, sans fantaisie, sans chaleur et sans conversation. Alors pourquoi essayer de nouveau ? Pour me faire chier comme un rat mort en posant une énième question ou l'on me répondra par un oui ou un non, avant que je ne tente, encore et encore de converser ? Tsssssss, autant rester seule et parlementer aux murs, cela fait le même effet. Alors évidement, quand il me revit à la fenêtre d'un autre taudis, il m'a rejoints. Pour une fois que j'avais fais une sortie aimable... Pas de bol......Mais la, revoir le faciès que je venais de quitter tout a fait délibérément, bah......... j ai craqué... J'ai dit au vagabond qu il m'a dit être, d'aller vagabonder ailleurs, qu'il en sera bien mignon.... Purge... mais tellement dépitée par tous.

******Rares sont les personnes qui ont réussi à me faire oublier cette fadeur. Une est partie en vadrouille et je suis certaine aujourd’hui, de ne jamais la revoir, un autre que j'aimerai oublier tant y penser me lacère le cœur, quant avec l'autre, nous avons ressorti la hache de guerre. Ses mots résonnent en ma mémoire : t'es comme une chienne avec lui... Des perles s'écoulent sur mes joues. Bien sur , il a raison, je le sais, c'est pour cela que je veux l'éviter. Résultat ? j'ai tout foiré, je les ai perdu tout deux. Alors, à quoi bon continuer ?

******Je mire l'horizon, le vent s'engouffre dans ma capeline, je le laisse faire, plus rien ne m'importe, je n'attends qu'une chose, qu'il m'emporte. J'écarte mes bras, relève la tête et ferme les yeux jusqu'à ressentir sa morsure glaciale.

Avec l'espoir, Qu'il m'emporte. Qu'il m'emporte. Qu'il m'emporte.

Il ne m'emporta pas, je rentrai à l'auberge.