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 [RP] L'Auberge Espagnole.

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MessageSujet: [RP] L'Auberge Espagnole.   [RP] L'Auberge Espagnole. Icon_minitimeMer 15 Nov 2017 - 11:49

Zoe_lisreux a écrit:


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De retour d'Alais, en mission comtale, c'est le coeur serré que Shirine dès son retour à Nîmes se rend à son auberge. Après un échange de courriers avec Maria, elle avait pris sa décision. Triste, la situation était tellement triste, la politique déchirait les liens aussi forts soient-ils. Sa tante bien décidée à déménager, Scipion et Moran aux abonnés absents, l'auberge familiale n'avait plus vraiment raison d'être.

C'est la mine triste et la gorge serrée que la rouquine renvoi son cuisinier et vide le garde manger de ses fruits et son maïs. Puis elle s'en va changer l'affiche à l'entrée :



Citation :
Auberge en fermeture.

Liquidation totale des stocks.

Bière à 0.80 écu au lieu de 1 écu.
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MessageSujet: Re: [RP] L'Auberge Espagnole.   [RP] L'Auberge Espagnole. Icon_minitimeMer 15 Nov 2017 - 13:41

Eulalie a écrit:
Nîmes le 14 Novembre 65 au soir,


*****J'avais eu besoin d'un grand bol d'air, du coup j'étais reparti vers la rivière. Il était tard quand j'ai décidé de l'abandonner, si tard que certains diraient tôt et je n'avais aucun endroit où roupiller. Jusqu'ici, je ne m'en étais pas préoccupée, trop engloutie dans les souvenirs que la vue du " Solaire" m'avait fait remonter. Alors en pleine nuit, je traine mes galoches sur les pavés Nîmois en tenant Santos par la bride, à la recherche d'un taudis encore ouvert si tardivement. Moi qui pensais que Nîmes était une ville qui ne s'endormait jamais, je dus me rendre vite compte que c’était bien tout le contraire. Nîmes ronflait et ronflait fort. A l'affut de la moindre lueur de chandelles qui transpercerait la noirceur d'un taudis quelconque, je finis par me résigner de ne rien trouver; aussi quand je passais pour la troisième fois devant le bâtiment délabré, je décidais de m'y arrêter.


*****Tête penchée sur le coté droit, sourire amusée sur la face, je lorgne la façade de ce qui ressemble en tout point à une auberge abandonnée. Mon sourire se rehausse, les auberges abandonnées, je connais....  J'avançais donc vers la porte en tenant toujours Santos, puis testais son ouverture. Je me doutais  que la serrure résisterait, bah qu'a cela ne tienne, j'avais quatre fers qui pouvaient défoncer la porte. Je postais donc Santos, arrière-train devant la porte où, d'une ruade  dans la serrure, nous fîmes une entrée fracassante dans le taudis. Je le remerciais par quelques caresses le long de son encolure puis l'emmenais dans l'écurie adjacente ou là; je pus le fournir en foin et paille, Il était temps d'aller roupiller.




Nimes, une auberge, le 15 Novembre à midi



*****Je n'avais pas prit le temps de lorgner le taudis la veille au soir. J'étais entré et, à tâtons, j'avais trouvé une chambrée puis m'étais écroulée sur le pageot pour qu'aussi sec, je rejoigne Morphée. Au petit matin, lumière du soleil aidant, je fis connaissance avec les lieux. Crade, surtout très crade, pour le reste, j'avais connu pire. Un dernier tour d horizon en me demandant si cela valait la peine que je m'acharne à faire peau neuve du taudis; haussement d'épaule, je n'en voyais pas trop l'utilité pour l'instant. Puis, brusquement mon ventre criant famine  me rappela qu'il serait bien d'aller chercher un pain. La main dans le trou béant de ce qu'hier encore, tout le monde aurait appelé serrure, je poussais la porte à présent battante et en franchis le seuil pour me rendre au marché. Je ne fis pas deux pas qu'un piaf se mit a tourner autour de mes esgourdes. Tout juste le temps de l'attraper, et prête a lui tordre le cou, qu'un second se pointa dans la foulée. Eh bé ... une nouvelle journée d'expression écrite se profilait à l'horizon. Prenant les deux moitiés de parchemins et l laissant la vie sauve à leurs porteurs, je rejoignis un autre taudis ou je pouvais picoler tout en faisant lecture. Apparemment le type d'Alais à des remords, songeai je , sourire en coin, mais ayant bien l'intention de le faire mariner, je pris le temps de grailler et picoler avant de me décider à ouvrir les plis.

*****Mâchoire qui se la joue à la Tex Avery en venant rejoindre la table, prunelles qui sortent de leurs orbites alors que je viens de faire lecture du premier pli :




Code:
Je pense à toi, je veux te voir.
Surement que tu le veux aussi, qui ne voudrait point me voir en y réfléchissant ?

T'es ou ma grande ?
Dis moi tout, tu sais que les lettres c'est pas mon dada.

Robin le fougueux


*****Corne
*****De
*****Bouc !

*****Alors la......

Rapidement je décachette le second pli, pour constater ....  qu'il vient du même auteur !!




Code:
L'idiot;  j'avais oublié la chose la plus importante; quand j'ai décidé de refaire surface je me suis rendu compte qu'il n'y aurait que toi qui pourrais être contente de me retrouver,
Ne prends pas ça mal, juste que voilà ..
Enfin bon, j'espère que si ma première missive t'avais pas convaincu, celle la si !

Robin le Ténébreux.



*****Sacrebleu de nom d'un chien !!! par les Saints Couillons du Pape, c'est la semaine des revenants , y a pas !!! Je tourne et retourne le pli en tout sens. Répondre ou pas ? Bah après tout, je n’étais pas à un revenant de plus hein ?! , je décidais donc d'envoyer un mot, pas plus :


Code:
Nîmes.
Lalie



*****Concis, clair, rapide, et je l’espérais, assez énervant pour qu'il soit en rogne. Au final, c'est sourire en coin très satisfaite de moi que j'envoyais un piaf cherché un certain Robin à travers le pays ... J'aurai encore du bol si y se gourait pas.

Il était l'heure à présent d'aller gagner quelques écus à la mine ....

*****Advienne que pourra
.
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MessageSujet: Re: [RP] L'Auberge Espagnole.   [RP] L'Auberge Espagnole. Icon_minitimeDim 19 Nov 2017 - 0:54

Eulalie a écrit:
Nîmes, le 16 Novembre au soir


******Sitôt le seuil du taudis franchit, j’avais détalé tel un garenne. J'avais pris la fuite. Je fuyais dans le dédale des rues. Je ne voyais rien. Je filais. Mon cœur battait une chamade démesurée. Mais ce n’était pas dû à ma course. L’écho de ses paroles tambourinait la paroi de mon âme. Il venait de la re-chiffonner.
J’allais pas …
Saloperies de souvenirs qui me hantent….
Ensuite ?
Je me suis précipitée dans l’auberge où je venais d’élire domicile. Fichue trouille qui coure dans mes veines. Je me suis avachie ; accroupie en boule ; adossée contre la porte ; recroquevillée sur moi-même ; mes bras cerclait fort mes genoux ; je me balançais sur mes pieds.
Avant. Arrière.
Avant. Arrière.
Avant. Arrière.
Et à chaque aller retour, je me répétais inlassablement :


- C’est fini, c’est fini, c’est fini.

jusqu’à m’en persuader. Mais l’effroi de mon passé m’inspirait le contraire. Les souvenirs sont des poisons tenaces.
J’allais pas vous …

 
******Deux torgnoles. Deux torgnoles en plein dans sa mouille et il n’avait pas bronché. Pire, il a poursuivit son jeu. Tel un chat jouant avec une souris. Il s’est approché encore plus près, toujours plus près, bien trop près. Ma dextre glissée dans la fausse poche de mon jupon, tenait la poignée de ma dague. Fidèle compagne que je ficèle toujours sur ma cuisse droite. Je sentais la garde froide, je peinais à respirer. Mes prunelles se sont-elles faites acier alors que je la sortis pour lui transpercer le bras qui tâtait le mien ? Est-ce cela qui me trahit ? Ou bien le parfum de la frousse ? Elle dégage une méchante odeur aigre. A moins que ce ne soit la sueur froide qui dégoulinait de mes tempes, dans mon dos ? Est-ce pour cela qu’il dévia la course de mon arme ? Je ne sais pas. Je sais seulement que je n’ai réussi qu’à faire des lambeaux de sa manche. Rien d’autre. Pas une goutte de sang ne s’est répandue. Lamentable.
Alors j’ai décampé.
J’ai couru comme un lapin fuirait un loup. Telle une souris fuyant un chat. Avec en fond … ses mots … ses mots …
J’allais pas vous violer.


Avant. Arrière.
Avant. Arrière.
Avant. Arrière.

- C’est fini, c’est fini, c’est fini…




******Je ne pense pas qu’il se soit rendu compte de ma terreur. Non. Il semblait s’amuser de la situation alors que j’étais terrifiée. A moins que ce ne soit ainsi qu'il aime à passer son temps. Je ne sais pas. La panique m’empêche de penser.





Nimes, les jours suivants



******L’aube fut mon réveil. Affolée et tremblante, je me débâtis à tout va. Mes pieds frappèrent la porte qui en claqua d’exaspération.  Il me fallut un temps avant de me rendre compte que, ce n’était que mes jupons qui m’emprisonnaient. Cependant même après cela, mon cœur refusa de se calmer. Courbatures et maux de tête me confirmèrent que je m’étais endormie là où je m’étais effondrée la veille, tout contre la porte d’entrée.
Charmant.



******Ne plus jamais le revoir, telle est ma conviction. Je le lui ai spécifié juste avant de m’enfuir. J’ai bien fait. Pour l’heure, il s’y tenait. Quoique… Non… En fait c’est moi qui m’y tenais. Je n’allais plus picoler. Depuis deux jours, je ne sortais que pour aller gagner mon pain. Des allers et retours furtifs. Je frôlais les murs, espérant passer inaperçue. Y parvenais-je ? Je crois que oui. Il fut un temps ou j’aurai pris de suite la tangente. Une autre ville, un autre ailleurs. J’y ai songé, puis ..... je me suis souvenue.
Robin …
Alors j’ai décidé de rester. J’espère qu'il ne tardera pas à se pointer.

Ce soir je décidai de sortir, certaine que l’oiseau n’oserait pas se montrer. J’avais besoin d’un peu d’air et au vu de l’heure tardive, j’étais certaine de ne pas le croiser. La chaude cheminée du taudis me fait somnoler quand une porte grince. Je sursaute et reluque la porte aussi sec. Mon gosier se resserre, je blêmis, mes guiboles se la jouent guimauves.

Sous la lumière des chandelles vacillantes;
Arzhel entre.
Je fuis.

******Que plus rien n'advienne.
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MessageSujet: Re: [RP] L'Auberge Espagnole.   [RP] L'Auberge Espagnole. Icon_minitimeDim 26 Nov 2017 - 16:12

Eulalie a écrit:
******Les jours passaient, je poireautais…

Entre les tisanes que je m’enfilais et le planton que je faisais ; y a pas ; j’allais finir par voir pousser des racines à la place de mes arpions. Ce qui me rassurait, c’est que je n’étais pas la seule dans ce cas. Non. Un bonzhomme détenait la palme, largement loin devant moi. Combien m’avait il dit ? Un mois et demi je crois. Un mois et demi à faire le pied de grue. Du coup, il avait tout mon respect, puisque ma foi, j’étais la depuis …. Quoi ? Une quinzaine ? Peut être même pas et j’avais les chausses qui me démangeaient. Mazette ! Pourquoi ai-je répondu à Robin ? J’en étais là de mes récriminations quand ma vile conscience n’ajoutait pas : En plus t’es même pas sure qu’il vienne… tu connais l’oiseau, non ? y peut très bien s’être barré à l’autre bout du pays, et p’t’et’e même dans un n’aut pays …
Misère… mais que m’avait il prit ? Mais en vérité, je le savais. Je ne l'aurai jamais avoué à quiconque, mais je le savais. La trouille. C'est elle et rien d'autre qui m'avait empêché de me tirer d'ici. Ma caboche qui avait recommencé à merder à Allais, intensifiait pourtant ses appels. Le chasseur .... Le chasseur ....
Ses bons mots, rien d’autre. Non, je ne voulais rien lui donner de plus. Pourtant, j’avais réussi à lui refiler sa place d’antan, celle d’une caillasse qui se balade dans votre chausse et vous nique de temps à autre, un orteil. Je savais bien que le revoir raviverai le tranchant de l’arrête qui lui n’a de cesse de vous cisailler le pied, je le savais pour l’avoir déjà testé et puis … Sa blondeur de donzelle que je détestais, tout autant que la suffisance qu’elle affichait ne me manquait vraiment pas. Mais bon, rienafout, le chasseur revenait tarauder mon esprit déjà pas mal tarabiscoté. Sauf que ... tout comme l'eau et le feu s'anéantisse, ses mots et son comportement m'avaient jadis éteintes. C'est pour cela que je m'étais tirée. A cause de la vive douleur. Alors le revoir ....

Certes le temps avait filé depuis, quatre, cinq, six mois ? mais je sais que la braise brule aussi surement que le feu ardent, alors ses mots ..... C'est qu'il était revanchard le bougre. C'est pour cela que je n'avais pas encore bougé de cette ville. Par peur de me retrouver de nouveau grillée. Grillée mais... vivante. C’était la seule explication logique que j'avais trouvé pour m'expliquer pourquoi il revenait sans cesse me tanner l'esprit. Et soudain, je vis en Robin, un éventuel rempart, voire même; un bouclier. Idée somme toute stupide, mais je m'y tenais et attendais ...



******Dans cette attente, j’avais fait au moins un heureux. Séraphin avait vite prit ses marques dans le taudis où je créchais. Retour à sa vie mi vagabonde, j’étais bien moins ravie quand il se pointait avec souris ou moineau dans sa gueule. Enfin….. surtout quand il les lâchait au milieu de l’auberge. Attendu que ses proies n’étaient jamais complètement occises ; Monsieur -en grand seigneur-, s’amusait à les trucider devant mes prunelles rageuses. Quant à Santos, bah au moins il était au repos.


******C’est mon raz le bol qui me décida de faire la garde aux portes d’entrée dans la nuit de samedi à dimanche. En tête l’idée que peut être de me voir de loin, l’oiseau se pointerait. Pour le coup, j’en vis des têtes, jusqu’à ce que j’abandonne et termine ma nuit avachie dans un coin de mur, plus loin que les portes, à ne plus rien noter de leur noms. Rentrait qui voulait. Punaise, ça caillait grave en prime ! Impossible de roupiller tranquillou, je grelotais, mais si je voulais être payé, me fallait attendre la relève, et cette nuit, je trouvais que le temps s’effilochait bigrement lentement.

Emmitouflée dans ma capeline, capuchon bien haut sur la tête, recroquevillée sur moi-même, le dos collé aux murs glacials, je bravais tous les temps en lançant quelques rares œillades vers l’horizon noir de cendre. C’est lors d’une d’elles que soudain, une ombre se rapprocha. Je fronçai les sourcils, plissai les yeux et la laissai s'approcher...... encore .... un peu plus .... toujours plus. Mes lèvres esquissèrent un sourire en coin mais je ne bougeais pas pour autant. Seul un bref soupir de satisfaction aurait pu renseigner ma position. Il me sembla voir un dos plus vouté, une allure moins assurée, mais cependant toujours le même faciès moqueur. Je ne lui fis aucun signe.
Robin entra dans l’enceinte de la ville.

******J’attendis encore quelques temps avant de voir se pointer cette fichue relève, je ne rêvais alors plus que d’un godet et d’une cheminée bien chaude. C’est ce que je fis de suite d’ailleurs. Direct à la municipale sans passer par l’auberge, parce que coté tisane, j’en avais marre ! Du coup, encore en pleine nuit, je suis venue me réchauffer au coin de la cheminée. Deux trois buches que je remets dans l’âtre et vindiouce ! Ce que ça faisait du bien de sentir la chaleur du foyer. Pour un peu j’aurai cru me liquéfier sur place du coup. C’est après le troisième godets que Robin se pointa. Las … c’est que je pensais en le voyant, mais je ne reconnu nullement la lassitude du voyageur, celle qui vous épuise de trop marcher, non, celle ci était … d'un autre genre.


******Forcement il fut surpris de me voir au poltron minet, quand moi je n’étais nullement surprise de le voir, évidement. Cela sembla le surprendre. Après explication, je crois qu’il se mit à rire de me savoir monter la garde. J’en fus rassurée. Au moins savait-il encore se moquer de moi. Peut être avais je eu tord de le penser las. Mais, la suite de ses dires me laissa …. Pantoise. Encore plusieurs heures plus tard, je n’arrivais pas à en croire mes esgourdes. Lui ? Vouloir se ranger ? S’établir dans une ville ? Avec … ? gné ? pas potib’ .. ? Une gentille donzelle ? Oulaaaaaaaaaa, là.. l’heure est grave ! J’ai droit à une véritable crise existentielle !! Et pour clouer le tout il a même ajouté :


    - Tu sais on vieillit …



******Vache ! Diable ! J’ai retenu ma mâchoire qui voulait se la jouer tex Avery. Et bin ca…. Si on me l’avait dit, jamais je ne l’aurai cru. Non, il fallait vraiment que je l’entende de mes propres oreilles et même ainsi, la pilule restait difficile à absorber. Quoi donc qu’il lui était arrivé ? Est-ce devant ma mine perplexe qu’ il ajouta :

    - Une gentille donzelle naïve …


Mouais bah la, ça restreignait large le champ d’action, l’était vraiment pas prêt de trouver ça l’oiseau. Quoique ... ici, il me sembla bien en avoir vu un specimen ... Je ne lui en dit rien et il insista …

    - J’ai pas vu de donzelles depuis…….. pfiouuuu, un bail ; alors en toucher une, tu penses bien .. La, j crois que j pourrai me taper une chèvre….


Nom.
D’un.
Chien.

On n’allait quand même pas retourner à Allais- ville ou les chèvres sont plus visibles que les autochtones, pour son bon plaisir ! Nom de diouce ! pour être mal, il était sacrement au plus mal !
Je n’eus guère le temps de m y attarder puisque dans la foulée il me questionna perplexe :


    - Et toi ? que fais tu la ? Si près de Montpellier.


Et merde.... lui, il me connaissait vraiment trop bien pour ne déceler l' étrangeté dans mon comportement ... J'aurai du m'en douter, on se connait depuis si longtemps. Lui mentir ne servait à rien, de suite il le décèlerait. De fait, sans même que je lui dise quoique ce soit, il su. Et dire que d'autre me prenne pour une énigme ....... Plus limpide que moi, y a pas ...


    - Personne d'autre n'a réussi à faire mieux que celui la ? T'es complétement maso, tu sais.


Charmant ... mais tellement juste, je ne sus que lui réponde :

    - C'est ... compliqué ..


Tu parles d'une répartie !! Mordiable, il avait misé juste, j'étais complément à la masse... Cependant je me tins à cette foutue idée, et lui affirma que jeudi au plus tard, nous mettrions les bouts.

Nous y étions ... la trouille au ventre, je préparais notre expédition.


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