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 Rp- Le point du jour, au coin du bois

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MessageSujet: Rp- Le point du jour, au coin du bois   Rp- Le point du jour, au coin du bois Icon_minitimeLun 2 Mai 2011 - 7:32

Paimbohe a écrit:
Je suis allé dans le p'tit bois
D'où venez vous, promener avec moi.
Il y avait bien cinq cent noix
D'où venez vous Belle
D'où venez vous là?
D'où venez vous donc la Belle?
D'où venez vous, avec moi?


Ce matin là, le vieux Paimbohé, toujours gai malgré le poids des années, s'en allait ainsi chantant, vers la forêt de St Liziers.

Il y avait bien cinq cent noix
D'où venez vous, promener avec moi.
Sur les cinq cent, j'en mangis trois,
D'où venez vous Belle
D'où venez vous là?
D'où venez vous donc la Belle?
D'où venez vous, avec moi?


La charrette rouge toujours tirée par sa mule, la hache sur l'épaule, il avait bien l'intention de profiter du grand air des Pyrénées,
Le grand air, en fait, çà n'était pas son vrai soucis. Ce qui comptait, c'était de remplir la carriole pour pouvoir vendre le bois sur le chemin du retour, tout là haut, en Bourgogne. C'était son côté commerçant, çà!

Sur les cinq cent, j'en mangis trois,
D'où venez vous, promener avec moi.
J'en fus malade pendant neuf mois
D'où venez vous Belle
D'où venez vous là?
D'où venez vous donc la Belle?
D'où venez vous, avec moi?


Sa mule, c'était devenu sa véritable compagne. Pas d'épouse, pas de maitresse, la liberté, quoi!
Pis, à quoi bon prendre femme à son âge? Il avait l'habitude de dire: « A l'âge où la vue baisse, le reste ne monte plus si haut! » Çà ne l'empêchait pas d'avoir l'œil grivois...

J'en fus malade pendant neuf mois
D'où venez vous, promener avec moi.
Tous mes parents venaient à moi
D'où venez vous Belle
D'où venez vous là?
D'où venez vous donc la Belle?
D'où venez vous, avec moi?


...Ni l'âme légère. Toujours fredonnant, la forêt se profila. Il aperçut, au loin, une silhouette.

Tiens! Il y a du monde! Se dit-il en s'approchant, toujours l'allure bonhomme et la chansonnette au coin des lèvres.

Aure. a écrit:
Sortir du village avait été bien plus simple que d'y entrer, pourtant ses intentions étaient, quant à elle, bien plus sombre. D'une simple visite de l'endroit, elle calculait à présent, sa vengeance.
Sourire narquois sur les lèvres; Aure attendait que se pointe la roulotte qu'elle connaissait si bien, adossée contre le gros chêne, maison mère du hibou quand un chant se fit entendre.

Elle se redresse d'un coup d'épaule, l'ouïe aux aguets, les mains ballantes. L'une tenant sa dague à roulette et l'autre le vulgaire bout de bois qu'elle sculptait. Ses prunelles s'aiguisent enfin dans la direction de la mélodie, pas le style que ses amis avaient l'habitude de chanter, du paillard à ne plus que savoir en faire... cependant qu'après tout, ils auraient pu en changer. Elle entend plus qu'elle ne voit encore, il est certain, une carriole roule sur la caillasse. Son cœur bondit dans la poitrine, ca y est, les voici !

Aussitôt, elle remise sa dague dans son fourreau, remet le tout derrière son dos, balance le bout de bois au loin, en commençant de marcher. Ses premiers pas lestes se font de plus en plus pressant, pour finir par une marche rapide, le sourire haut sur les lèvres, toute à sa joie de les revoir ice-lieu. Il lui fallut une vingtaine de pas avant qu'elle ne stoppe tout net sa démarche, et que son sourire se métamorphose en une grimace de dégout devant ce que ses yeux lui révélaient. Une mule, une charrette, et surtout, surtout un oiseau qu'elle reconnaissait...

Qu'est ce qui fabrique ici, çui la ??...

Plantée au milieu de ce chemin, tout lui revient en mémoire.
Une taverne à Guéret. Un idiot de village ouvrant la porte au vent. Un tavernier guère aimable ni patient. Lui entrant dans ce taudis.

Il avait commandé mangeaille à outrance, prit place dans un coin de l'auberge, l'avait invité à venir se joindre à sa table afin, comme l'avait présumé Aure, de balader ses mains un peu plus que sur son écuelle, et s'était offensé du refus qu'il avait essuyé. Elle le revoit curer ses dents comme le font si bien les pansus; en s' échauffant, s'attendant à le voir claquer là d'un coup de sang, tout autant par la quantité phénoménale qu'il ingurgitait, que par ce simple non. Mais l'oiseau était resté debout, de toute évidence...

A présent, une autre question lui martelait le crane. Qu'est il venu chercher dans l'coin ? N'a t-il toujours pas trouvé le tripot ? La suivait-il ? Cette dernière question eu vite sa réponse.
Non. Il ne la suivait pas.
Pourquoi le ferait -il d'ailleurs ? Pas le genre de l'oiseau de s' intéresser à autre chose que sa panse, et ses écus..

Mais que foutait-il donc à Saint Lizier ?!!
Tout de même, entre Guéret et ici, ca en faisait un paquet de lieues !! Personne ne viendrait s'aventurer dans ce bled sans une bonne raison, surtout au vu de la panoplie de personnes qui s'y trouvait.... En tout cas, le type n'avait rien perdu de sa bedaine grasse à souhait, de son regard graveleux, de sa démarche lourde, comme de son air pernicieux. Elle le dévisage de haut en bas, dégouté , notant qu'il porte sur l'épaule une hache, alors de suite, elle comprend.

A cinq pas à peine du bonhomme à présent, plantée debout sur ce chemin, sourire sarcastique aux lèvres, elle lui lance d'un ton finaud :


On vient couper du sapin pour les planches ? T'as raison l'oiseau, s'rait temps d'y songer avant un méchant coup d'sang...

Les yeux pétillants, elle se mord les lèvres pour ne pas éclater de rire, le voyant déjà très bien allongé entre quatre planches...

Paimbohe a écrit:
Tous mes parents venaient à moi
D'où venez vous, promener avec moi.
Mais mon ami n'y était pas
D'où venez vous Belle...


Plus la charrette et son propriétaire s'approchait, plus la silhouette rappelait vaguement quelqu'un au gros marchand.

...D'où venez vous là?...


Torture de la boite à souvenirs qui lui servait de tête et:

...D'où venez vous donc la Belle?


Mais oui, bien sur! Çà y est, j'me la remet, la p'tite dame, là!


...D'où venez vous, avec moi?


A peine à quelques coudées de la p'tite dame en question, il n'eut plus aucun doute quand il l'entendit ronchonner.
Citation :

On vient couper du sapin pour les planches ? T'as raison l'oiseau, s'rait temps d'y songer avant un méchant coup d'sang...

Ha! Ha! Je constate que vous avez toujours le verbe acide et la parole amère!

Paimbohé, posa la lame de sa cognée sur le sol et souleva son galurin pour, malgré tout, saluer la dame.

C'est sur que je ne vais pas à la chasse aux escargots avec cet outil là! Pis, l'sapin, c'est pour les maigrichonnes comme vous. Nous, les costauds, c'est au chêne qu'on se mesure.

Et de bien se joindre une bonne claque sur le ventre pour montrer qu'il en avait dans la panse.

Et, vous, c'est avec çà, là, que vous allez ratiboiser la forêt du coin? Il désigna du menton le couteau de la vagabonde. Z'êtes pas rendu, ma pauv' dame.
Pis faut faire quelques pas de plus, C'est pas à l'orée du bois que vous allez trouver les plus beau arbres...


Prenant un air narquois,

Ah, çà y est, je sais! Vous vous êtes enfin décidée à cueillir des herbes purgatives? Pour la constipation, c'est le séné que je vous conseille! Quelques graines de coriandre et de la réglisse pour le goût, un peu d'eau bouillante, vous laissez infuser et hop, le mal qui vous coince la bonne humeur dans les entrailles disparaitra.
Mais dites moi donc, vous faites quoi dans ce coin de montagne? Parce que des forêts du Limousin à celles des Pyrénées, çà fait une belle trotte! C'est-y que vous cherchez un fiancé?


Il n'oublia pas de rajouter, faussement pour lui même mais de façon à ce que la dame entende:

Le pauvre bougre, j'le plains! Une donzelle avec l'humeur plus grinçante que les roues de ma charrette!
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MessageSujet: Re: Rp- Le point du jour, au coin du bois   Rp- Le point du jour, au coin du bois Icon_minitimeLun 2 Mai 2011 - 13:49

Aure. a écrit:
Son sourire ne la quitte pas un instant, le regard malicieux malgré tout ce que l'autre lui déblatère puisqu'en mémoire, lui revient que l'oiseau adore parlementer de tout de rien. La dernière fois il était passé des vieux aux serviettes à carreaux sans qu'elle même n'y voit la moindre relation, aussi, elle constate qu'il n'a pas changé le moins du monde. Un véritable baratineur de première...

Elle le laisse raconter donc sa fable, le verbe haut, l'esprit qui se veut philosophe, cependant que; si le type a forte carrure, son ciboulot en est bien loin le point crucial, et de toute évidence lui fait fortement défaut.

Lui répondre sans le quitter des yeux avec ce petit ton railleur qu'elle apprécie tant :


Si l'oiseau avait la stature aussi négligeable que son ramage, pour sur, le sapin lui suffirait amplement.
Mais..... Il est clair que t'as raison de t'attaquer aux chênes. Débines z'en plusieurs même. Un seul n'y pourvoirait pas. Quant à moi, je n'ai besoin que de branches mortes pour allumer mon feu, inutile que j'aille faire singerie dans les bois, je t'en laisse la primeur.

Petit sourire ergoteur pour couronner l'ensemble, et de reprendre:

En ce qui concerne les herbes, j' préfère l'aconit. Avec elle, j' suis certaine de plus avoir d'embrouille de quiconque, par contre, j' te conseille fortement des nuits et des nuits de cataplasmes de betoine à toi. Ça t' permettra éventuellement de retrouver la raison..
'fin......
faut croire aux miracles qui parait.... et pour le coup, j'comprendrais Aristote si y f'sait rien.... Y a des cas qui demeurent totalement désespérés...


Il termine enfin sur un fiancé. Le singe devant elle fit tant de tours de langage, plaisants et badins , que forcement elle ne put s'empêcher de rire. Rire haut et clair et si tonitruant qu'il devait couvrir facilement cinq cent bon pas; ce qui en fit taire les volatiles pendant un court instant. Elle reprend enfin ses esprits et lui réplique alors :


Un fiancé, rien qu'ça ?
Pour qu'y t'ressemble plus tard ?
Ya pas; à côtoyer qu'ta mule, t'en prends plus, que l'odeur et j'préfère encore mieux grincer qu'passer pour un baudet avec si peu d'cervelle.
Tu m'diras la mule à l'air d'être contenté , tout autant qu'le baudet.
'Fin continues d'chanter haut et fort dans l'bois si tu veux pas qu'maraudeurs confondent. Ce s'rait quand même dommage de t'faire taillader l'lard...Quoique, dommage surtout pour eux, c'est sur, maintenant, moi j'ai rien contre..


Dit elle enfin, en jouant de sa lame, sourire haut perchée sur les lèvres. Puis revenant au baudet en face de lui, elle ajouta :

En tout cas, c'est évident qu'ta su t'entourer toi, entre une mule à ton image, et la couleur d'une chariote qui rappelle ton facies.. Vrai, dans l'genre, tu gagnes sur tous les veaux coquards qu'j'ai pu voir.


Son sourire sarcastique dévisageait le bonhomme, elle n'avait pas bougé d'un pouce, toujours au milieu de ce chemin qui menait à ce bois.


(hrp)Veau coquard : Abruti qui se la joue (/hrp)
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MessageSujet: Re: Rp- Le point du jour, au coin du bois   Rp- Le point du jour, au coin du bois Icon_minitimeMar 3 Mai 2011 - 7:02

Paimbohe a écrit:
En entendant la gouaille de la vagabonde, le gros ne put s'empêcher d'émettre un:

Ben dis donc! C'est qu'elle a du répondant, la drôlesse!
A ce que j'entends, Môdame a des connaissance dans les herbes? Z'êtes pas un peu sorcière sur les bords? Prenez donc garde! Je suppose qu'ici aussi, on les brûle les sorcières. Quoique, en ce qui vous concerne, le spectacle ne vaudrait pas le déplacement, il y a si peu à bruler.


L'autre ne lâchait pas le morceau. Même si Paimbohé s'en prenait plein la tête, il en restait pour le moins admiratif. La répartie de la gueuse la rendait presque sympathique... Enfin, faut pas pousser non plus!
Comme la dame s'amusait avec sa dague, il en remis une couche.

Dites moi donc! Vous n'avez rien des ses garcelettes qui rôdent dans les auberges à la recherche d'un bougre bien cossu. Vous vous essayez à l'apprentissage de la rapine? Parce que là, ce n'est pas la bonne manière! Ce n'est plantée au milieu du chemin que vous allez surprendre le pigeon! Z'êtes épaisse comme une grenouille qui se serai égarée sous les sabots de ma bourrique alors ce n'est pas comme çà que vous aurez le dessus sur ma pomme!
Pis, c'est pas avec votre surin à châtrer les grillons que vous allez m'impressionner.
En fait, ce n'est pas un fiancé qu'il vous faut, c'est un maitre!
Tout à apprendre! Tout sur tout!


Il émit un soupir lassé, mais pas certain que la bougresse lâcherait le morceau, il chagea légèrement de ton.

Allez, dites moi tout! Z'avez faim? Personne n'a voulu vous faire l'aumône?
T'm'étonnes! Avec un sourire à faire blêmir les belles mères...
J'ai quelques jambons bien dodus et bien séchés dans ma charrette ainsi que quelques cruchons de vin de Bourgogne. Il ne sera pas dit que Paimbohé ne partage pas! Pis, j'ai un petit creux moi, à jacasser, comme çà.

Aure. a écrit:


L’oiseau continue son insipide pépiement, en la comparent à présent à une de ces sorcières, Aure s’en amuse, et sourit, le bonhomme ne tarde pas à entendre :


Pour les simples j’ai mon maître, et si après 10 ans de monastère t’passe pour sorcier, et bin, vrai, c’est Aristote qui doit bien s’marrer…

Pour la dague, j’en ai d’autres.
T’vois,c’est une simple règle : faut savoir s’entourer des bonnes personnes ; ‘fin, toi, tu peux pas comprendre à barouder qu’avec ta mule… Et j’me d’mande pourquoi j’perds mon temps a t’en palabrer…


Le type continue son laïus qui fait soupirer Aure de désolation, lever les sourcils, affligée, et tourner sa tête de droite à gauche. Le pauvre, l’est quand même pas aidé, songea t-elle découragée avant qu’elle ne reprenne elle –même :


Aucune envie d’impressionner quiconque, j’laisse ça aux esmeuts. ch’suis plutôt du genre à attendre que tu roupilles et t’plonger dans c’sommeil pour l’éternité. Alors vrai, faire le mariole avec, pas du tout l’genre de la maison…

Mais dis voir, Y a p’us d’chênes par chez toi, qu’tu viennes en abattre aussi bas dans l’Royaume ? Sont sûrement tous d'ton engeance par la, alors pour sur, ça fait d’la pénurie… A moins que…

Aaahhh, mais voila pourquoi qu’t’es v’nu dans l’coin toi !
Coté rapine, t’as l’air de t’y connaître et t’as écumer toutes les forets d’par la !!
Plus rien a grailler par chez toi !!
Alors tu viens galiave sur ses terres !

Sur que vu ta carrure, c’est pas qu’un simple poulet qui f’rait l’affaire, j’t’ai d’jà vu à l’œuvre….


Puis aussi soudainement que les sots le font, voila que l’oiseau change « son fusil d’épaule » et lui offre à manger. Pour sur qu’elle allait passer à coté d’un repas gratos, pas l’genre de la donzelle non plus ça, cependant elle préféra lui préciser :

J’aurai du m’douter qu’tu partais pas sans bombance à outrance, et tes jambons c’est forcement du cochon sauvage…
Maintenant….. si t’offres bectance pour pas rond, ch’suis preneuse, mais j’préfère t’regarder en engloutir un morceau avant. Pas envie d’trépasser avant l’heure, et j’me méfie des herbes dont t’aurais pus l’affubler.
Tu offres ripailles, tu gardes ta bibine, pour le coup c’est moi qui régale.. T’es t’jours partant l’oiseau où c’était qu’du baratin ??


En sortant sa gourdasse, elle fredonne alors, le verset d’une ode dans son propre patois,


Té ej erfot nom niv
Isnia euq ellenroutir
Ne em tnanet a nom niessed
Snas retuoce el liec.

sourire en coin sur les lèvres, puis en avale une gorgée, en attendant de voir si l’oiseau n’était qu’un vil hâbleur.


Paimbohé a écrit:


Bien sur que la pauvresse ne laisserait pas le bout de gras! Paimbohé avait bien fait, finalement de lui proposer le casse croute. Sur le terrain de la mangeaille, là, il avait sans doute avantage au vue du nombre d'entrainements. Mais, il ne fallait pas déposer les armes trop vite.


D'abord, Cette mule là, sur que çà n'est pas un destrier prétentieux! Çà n'est pas un milsoudor mais elle vaut bien des humains. Toujours fidèle, moi je vous le dis! Toujours solide, jamais fatiguée, obéissante... enfin pas toujours. Il y a des fois, je suis sur qu'elle me parle. Hein Caboche?

Ah, çà y est? Toi Hihan a penser à moi? Toi Hihan a voir une godinette et moi Hihan n'a plus compter que pour des prunes?

Voyez donc, comme elle a de la voix! On dirait vous!


Le vieux se dirigea vers la charrette pour y cueillir le jambon promis et un couteau pour le trancher tout en continuant à discuter.

Pour ce qui est de larroner, ce n'est pas mon art non plus! Mais, fichtre que j'en ai vu qui voulurents'en prendre mézigue. Z'ont juste tâter de mon bâton et çà les a remis dans le droit chemin pendant un temps. Bien pour çà que, moi, çà me dérange pas de venir jusqu'ici chercher une vieille connaissance qui voulait voir du pays. Çà n'a rien à voir avec une forêt qui serait déplumée. Juste que: autant en charger ici puisqu'il y en a et de bonne qualité.


Tout en parlant, le gros fouillait dans les caisses à l'arrière de la carriole.

Non, dans les caisses à poissons, c'est la laine... Là, ce sont les haches...Ah, le voilà!
Déclara-t-il victorieusement en brandissant le morceau soigneusement enveloppé dans un linge.
C'est là que l'étrange damoiselle déclama une manière de poème.
Paimbohé, qui venait juste de s'assoir, en resta un instant bouche bée... juste un instant.
Vivement, il débarrassa le jambon de sa protection et sourire en coin, lança:


Raté! Vous ne l'avez pas transformé en cailloux ou en grenouille! Çà n'était pas la bonne formule![/b]
Et de rire grassement, content de sa répartie.

Dites! Vous commencez juste l'apprentissage de sorcière? Parce que là, Y a du boulot, hein!



Il tailla, bon poids, une tranche de jambon qu'il tendit sur la pointe de la lame.

Allez, vous laissez pas abattre! Et puisque vous offrez le cruchon, je veux bien y gouter.


En se tranchant, à son tour, une aussi belle part, il se mit à fredonner un petit air


Quand je bois du vin clairet,
Ami tout tourne, tourne, tourne, tourne,
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois,
Chantons et buvons, à ce flacon faisons la guerre,
Chantons et buvons, les amis, buvons donc!
Quand je bois du vin clairet,
Ami tout tourne, tourne, tourne, tourne,
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois.
Buvons bien, là buvons donc
A ce flacon faisons la guerre.
Buvons bien, là buvons donc
Ami, trinquons, gaiement, chantons.
En mangeant d'un gras jambon,
À ce flacon faisons la guerre!

Aure. a écrit:

Elle reboit une gorgée pendant que l’oiseau lui fait tableau de sa chère et tendre moitié à savoir, sa mule.. Le bonhomme fait autant le Jacques que bonne ripaille, pas à un dire, elle est « tombée » sur un simplet et quand celui-ci, termine par parler à sa bête de somme, Aure recrache en un seul jet ce qu’elle était entrain de boire, tant cela la fit rire.
Enfin… jusqu’à ce que….
Voix bien moins enjouée, ton bien plus méprisant, regard de nouveau ombrageux, la gueuze lui répond :


Tu dois avoir horreur d’l’érudition chez les femmes toi ; pour ça qu’c’est plus facile de les faire passer pour des idiotes que des savantes, t’as l’impression d’avoir l’dessus comme ça.
’Fin y en a qui préfèrent être belle plutôt qu’intelligente, pa ‘ce chez les bonhommes, y a plus d’idiots qu’d’aveugles, et quand j’te vois, pour sur, j’en suis convaincue. J’arriverai même à les comprendre toutes ces donzelles qui se pâment.


Petite sourire de nouveau sarcastique, prunelles qui redeviennent rieuses, l’oiseau va tomber sur un os à jouer à ce jeu là, du moins , Aure l’espère t-elle. Il continue son baratin du « Ch’suis l’ plus fort du monde » en se dirigeant vers l’arrière de sa carriole. Aure s’en amuse, le laissant dire, note cependant qu’il est venu chercher une connaissance, puis le regarde victorieux trouver son jambonneau en, de nouveau, la comparant à une sorcière. Laissant dire le simplet, elle lui rétorque quand même :


C'est dans les plus p’tits vases qu'on enferme les essences les plus exquises, apparemment, la nature s’ plait à en faire autant . Elle met dans les plus p’tits corps, les âmes les plus précieuses..
Oublie donc mon langage, pour sur, une vie entière suffirait pas à t’le faire comprendre..

Finit-elle de dire en attrapant le bout de gras, sourire entendu sur les lèvres. Puis de s’asseoir en tailleur pour pouvoir manger tout à son aise.
Un repas pour rien, ça faisait un bail que cela lui était arrivé. A Présent la voici qui lève son bras et tends sa gourdasse de vin rosé, au moment où l’oiseau entonne sa ritournelle.

Non de diouce ! Aure éclata d’un rire haut et franc en l’entendant ainsi pépier, et son bras qui tendait le vin, revient aussitôt se poser au sol.
Pliée littéralement en deux la gueuze ! Elle en avait même les larmes aux yeux ! Et que l’autre y continue son tour de chant !
Vrai, elle avait sacrément bien fait d’rester finalement.
Non seulement il lui avait tranché une bonne part de ce jambon, mais aussi permit une belle tranche de rigolade ! Enfin, après avoir repris difficilement son souffle, elle lui dit en se moquant rieuse:


Un joli merle chanteur que v’la !
‘Fin, continues dans l’commerce l’oiseau hein ?! J’crois pas qu’tu f’rais fortune à pialler d’la sorte !
Encore heureux qu’ici, y a p’choune ! Pour le coup, c’est toi qu’y finirait sur l’bucher, mais juste pour p’us qu’on t’entende !
Nan de diouce ! Jamais qu’j’avais entendu une telle voix ! S’essuyer les yeux qui larmoient d’en rire encore, puis reprendre en lui tendant de nouveau la gourdasse :

Bon, goûtes moi ça et ripaille, au moins pendant c’temps la, tu la fermera avec un peu d’chance.. Fin, quoique c’est pas gagné ca…
Et pis assieds toi aussi, tu m’files le virolo là !
Quand bectance s’ras faites, tu m’diras où qu’cest qu’t’a appris à chanter, qu’jaille pas y poser mes chausses.
Pas du tout envie d’avoir nombres comme toi, à m’corner dans les esgourdes !


Attendre que l’oiseau pose son séant, mais surtout le voir mordre dans son bout d’lard afin d’être certaine que le tout était bien comestible.
On ne perd pas ainsi ses vieilles méfiances de tout comme de tous.

Paimbohé a écrit:


Paimbohé abrégea son tour de chant, vexé du peu du succès qu'il obtenait.

Ignare! grogna-t-il! Forcement, c'est sur que ce n'est pas de la « cançon » pour donoyer les jouvencelles à la coquille en mal d'accordailles. C'est du chant d'homme, çà, ma p'tite dame! Et du vrai, qui sait vivre! A propos...

Il s'enfila un morceau de jambon.


Si vous n'y entendez rien à la mélodie, que pensez vous de ce goret? Celui là, je l'ai gardé pour moi, pas pour mes clients! Alors ne me dites pas que c'est de la mangeaille pour crève la faim!
Mais on cause, on cause et on ne boit rien. Faites moi donc gouter ce prétendu nectar!


Le cruchon tendu par la gueuse, passa dans celle du marchand.
Sans grande élégance, il s'essuya les lèvres d'un revers de sa manche qui brillait à force de recevoir jour après jour, le gras des jambons ou des gigots.
Il avala une première lampée et claqua sa langue sur le palais.
Sans mot dire, Paimbohé acquiesça en regardant le flacon et rebut une autre gorgée.
Là, la sentence tomba.


Par les mille queues d'un escargot à poils durs! Çà fait bien longtemps que je n'en avais pas bu du comme çà! Des vins blancs de Sancerre, fichtre qu'il y en a du bon! Des rouquins d'Aquitaine et des rougeots de Bourgogne, j'avoue, je ne crache pas dessus! Mais des « ni moi, ni moi » comme celui là, ma foi, vous remontez dans mon estime! C'est, comme dire... C'est du petit Christos en braie de velours, tout simplement.

Le gros aimait bien le vin en général et celui là en particulier mais il ne pouvait pas laisser la drôlesse sur un tel compliment. En rendant le flacon a sa propriétaire, il lança une nouvelle charge.


Et ce divin breuvage, a qui donc l'avez vous soustrait? L'est peut-être tombé comme çà, par hasard, dans votre besace?

Aure. a écrit:


L'oiseau n'avait pas apprécié le fou rire de la donzelle, avait donc mis fin à sa splendide ritournelle et de suite, étrangement, les piafs autour d'eux, reprirent la leur.. Forcement, le type mécontent n'en resta pas là, mais finalement cela demeurait de bonne guerre aussi, Aure, sourit simplement devant ses jérémiades, quand enfin, il se décide à croquer dans le bout de gras. Réaction aussi vive de la gueuze, qui se jeta plus dessus qu'elle ne le dégusta, il faut dire que coté bectance, c'était plutôt régime bien souvent pour elle. Entre deux bouchées cependant elle put lui répondre:


Ouais; un p'tit joyau..

Masticage en bonne et du forme et de reprendre :


Mieux qu' l' emplâtre qu ' j 'avale t' les jours, pour sur !

Remordre à pleines dents son morceau, et de continuer:


'fin, vu ta ventrée, j'me doutais bin, qu'tu ribotais à l'outrance, hein ?!

Machouillage, relevage de tête en la direction du gus et de dire


Pas envie d'me choper un torticolis nan plus, alors, tu l' poses ton fessier, ou t'faut une couvrante pour pas cradouiller tes braies ? J'te pensais pas, précieux..

Ah ouais hein ?! c'est pas du château la pompe ca, hein l'oiseau ?
Mais va pas t' ramasser une malle, j'm'en voudrais si tu caltais là ! Un faux mouvement et la hache f'ras charpi d'toi. S'rait beau l'spectacle tiens ?!

Essuyage de mains vides à présent sur un jupon de couleur indéfini tant il est cradouille, puis relancer :


Ouais, comme tu dis, il est arrivé comme ça, par hasard ! T'sais qu'les voix d'Aristote sont impénétrables hein ?! Alors j'ai pas cherché à comprendre non plus...

Petit sourire en coin devant sa nouvelle fable, aucune envie de toute façon de lui expliquer d'où venait ce fin nectar béni des Dieux.



D'ici à c' que t' aille rafler tous les tonneaux ! Pour sur qu' j'vais d'dire où en dégauchir, tiens ?!
Bon, t'fais l'avare où tu m'en r'file un morceau d'ton jambonneau ? T' m'as rin cloquer la, juste de quoi remplir ma dent creuse ! Et t'siphone pas toute la picrate !
Tss, T'parles d'un vautour çui la, quand y s'agit tuter !

Tendre la main en attente d'y voir repasser sa gourdasse ainsi qu'un bout de gras, et de continuer.



Et aprés avoir déplumé la foret, ou qu'c'est qu'y s'tire l'oiseau ? Auprès d'une autre mule ? l'a l'air de si connaitre sur l'affaire, pour sur...


De nouveau sourire malicieux, de nouveaux prunelles enjouées, pendant que son estomac se fit entendre, la pitance reçue ne lui suffisant pas.

Paimbohé a écrit:

La bouche de la vagabonde était pleine mais çà ne l'empêchait pas d'envoyer des flèches en direction du gros marchand. Mais là, il ne s'en offusquait plus. Dans un demi sourire:


C'est çà, C'est çà! Lancez donc votre venin mais çà n'est que du pipi d'orvet. Quelqu'un, qui comme vous, ne rechigne pas sur la tortore, ne peut pas être mauvais.

Il allait donc poser son séant pour répondre à l'invitation mais repoussa à quelques instants son geste. A même le sol, il abandonna le jambon sur son linge à côté du tranche lard.

Il ne se passera pas un tour de sablier avant que je ne revienne avec une des ces surprises. Servez vous de ce jambon en attendant et ne pleurez pas sur l'épaisseur de la tranche.


Puis, il se dirigea à nouveau vers sa réserve ambulante et revint en exhibant un fromage d'au moins cinq livres, un grosse miche de pain et son carafon de Bourgogne.

Celui là, je l'ai acheté... Parce que je n'engourdis pas, MOI! Je ne fais que dans l’honnête, MOI!
Il insista bien sur le « Moi »
Je l'ai acheté, disais-je, il y a à peine une semaine dans le Béarn. Vous me direz si vous en avez déjà mastégué du comme çà! C'est un art que de dégotter de la briffe de même. Faut avoir l’œil comme mécole pour pas se faire rouler dans la farine.


Enfin, il s'assit... pas en tailleur, sa souplesse n'étant plus qu'un vague souvenir... et coupa deux belles tranches de pain. Il attaqua aussitôt le fromage de brebis dont il déposa une bonne part sur chaque tartine. A chaque mouvement, sa langue venait lécher sa lèvre supérieure.
En tendant la tartine à sa convive improvisée:


Tenez et faites bombance! C'est Paimbohé qui régale et c'est pas tous les jours dimanche!
A propos de dimanche, le jour où le curé servira du fromegogue comme na, à la messe, s'ra obligé de faire deux séances.


Et entre deux mastication, il ajouta:

Y a pas à dire, l'église, c'est comme le bidon, c'est quand c'est plein que çà va le mieux.
Mais je parie que vous n'y mettez pas souvent les pieds, à l'église! J'me trompe? Non, bien sur que j'ai raison!


C'est alors qu'il tendit la bouteille de vin.

Buvez donc ceci! C'est pas du vin de messe mais c'est pas du vulgaire pichegorne non plus. Le votre et le mien à la même table, j'suis sur que la Reine et le Pape n'en ont pas autant.

Le petit casse croute était maintenant bien avancé. La bedaine bien rebondie de Paimbohé émettait quelques relents de bien aise.

Qu'est-ce vous disiez, « t'al'heure », au fait? Où c'est que j'allais? Ben, je ne vais pas tarder d'ailleurs, je m'en vais rejoindre ma chaumière. Mais, je ne sais pas par où je vais passer, çà dépendra de ce qu'il y a à boire et à manger sur la route.
Et vous, c'est par où que vous vous carapatée?...Que j'aille pas par le même chemin! C'est que le jambon, le frometon et le brechton, çà repousse pas tout seul. Et vu les crocs que vous avez, c'est deux charrettes qu'il me faudrait.
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MessageSujet: Re: Rp- Le point du jour, au coin du bois   Rp- Le point du jour, au coin du bois Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 17:59

Rp- Le point du jour, au coin du bois Le_con10



L'été s’était interrompu si brutalement qu'il décida Alcibiade à stopper sa route .
Il aurait très bien pu rester la bas ; dans le nord du pays; mais il y faisait tellement froid, et ses rhumatismes le déchiraient tant , que chaque petite parcelle de son corps réclamait encore un peu de soleil, de douceur. En commun accord avec sa mie, ils reprirent une dernière fois la route marchande jusqu'à Troyes - celle qui jadis était si prisée et si sécurisée - puis étaient descendus dans le Sud du Royaume. Ils avaient cheminé avec une grande attention, sachant que le moindre buisson pouvait cacher un des vauriens qui plonge sur vous plus vite que le temps d'y songer.
Une route sans embuche était rare, et celle ci, ne les épargna pas plus. Une chance que son magot était lui, bien planqué sous les jupons de sa mie. Mais la décence m'oblige à ne pas en divulguer plus..
Aussi, Alcibiade se retrouvait avec, certes, une besace , mais vide de tout. Même sa pipe se baladait sur d'autres lèvres à présent. Sa pipe... celle qui lui permettait de plonger une auberge dans une autre atmosphère, celle qu'il chérissait plus que tout tant il savait en faire si bon usage. Il ne l'avait jamais quitté, aussi voyait il un présage dans ce vol, présage de fin.

Le conteur n'avait fait que de songer à cela durant les vingts lieues qui lui restait. Sa mie - sus nommé Nounou - l'avait vu plus que songeur, et avait passé délicatement son bras autour du sien, afin de le réconforter. Enfin... Nounou et la délicatesse.... En tout cas, l'effet fut tel, qu'Alcibiade avait accéléré la cadence, et se retrouvait devant les remparts d'une ville, que tous deux avaient déjà côtoyé.


Pourquoi reviendre ici ? Lui avait- elle demandé .
Y a rien à voir, personne à qui parler..
Tu dois bin t'en souvenir, ils sont fous par ici !
Même qu'y a des drôlesse habillés - si j'pouvions dire ca - comme , binn des enjôleuses !
C'est t'y don' ça qui t' fais tourner l' ciboulos ??


Imperturbable, Alcibiade cogitait toujours sur la disparition de sa pipe, les regards méfiants qu'on leur lançait à chaque fois qu'ils franchissaient d'autres remparts.
Ce qui énerva Nounou ??

Cette impassibilité !

Aussi, le secoua t-elle comme un ballot de paille, histoire de lui remettre les idées en place . Elle n'allait quand même pas se le faire piquer par une de ses michetonnes en jupon !


Oh Bougre d’âne ! ! J' m' en va t' réveiller moi !
J' te d' mandions quoi t'as ?! T' vas t' y répondre ou bien ?!!
Pourquoi don' qu'on viendriont passer l’hiver dans c'te ville qu'est pâs faite pou' nous autres ?? !


Balloté en tout sens, ce qui réveilla cette vieille douleur connu dans son omoplate, Alci regarda d'un oeil morne sa mie , puis stoppa net ses enjambés afin de lui répondre tout en se dégageant de son emprise. En vis à vis, il lui repondit alors :

Si on vient ici, c'est justement parce que personne ne nous connait. Si nous n'avons pas oublié l'accueil si froid que nous avons reçu des villageois lors de notre dernière visite; vois -tu, eux même nous aurons oublié bien vite, et là, nous pourrons nous reposer tranquillement et surtout, il fait plus chaud que dans le Nord.
Ça te suffit comme réponse, ou je dois argumenter encore ?


Un chouilla énervé l'Alci, ce qui n'était pas son habitude, et ce qui cloua le bec de Nounou - ce qui n'était pas non plus son habitude ..-

J'devrions bin m'en contenter apparement...

Marmonna t'elle en lançant un regard perplexe sur son bonzhomme qui semblait bien avoir pris trente ans depuis peu mais qui avait à présent repris sa marche.

L'entrée dans la ville fut rapide, rien à déclarer, rien dans la besace, le garde avait l'air surpris, mais ne posa pas de questions. De pas en pas, ils déambulaient dans les rues à l a recherche d'une petite auberge pas cher, afin d'y rester pour l’hiver.
Nounou : le nez en l'air a rezieuter de son œil critique et perplexe tous les jupons qui passaient à ses côtés;
Alci : las, avec une seul envie, celle de s'allonger sur un lit douillet pour y faire la marmotte.

Nos deux braves en étaient là, quand soudain....

Sourire amusée , montant sur les lèvres d'Alci, cadence inattendue plus rapide, regard émerveillé qui se pose sur une carriole rouge, une mule, et surtout, surtout, sur un bonhomme qu'il connaissait si bien.


Gabo ? Gabopossum ??? C'est bien toi, l'ami ???
Mon dieu ! J'ai peine à y croire ?!!
Combien de temps ??
Cela remonte à si vieux ?!!!
Canaille je t'ai cherché partout ! J'aurai tant eu besoin de ...


Arrêt de son flot de parole guilleret et chanteur, regard vers la dame avec qui son ami parle, salut de tête bien bas en ôtant son chapeau en sa direction, puis attente que les affaires soit faites avant de l'inviter autour d'une bonne chopine.
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